Alundra et moi, c'est un peu une histoire d'amour. Le genre d'histoire qui commence de façon un peu maladroite, puis te promène sur différents chemins comme le plaisir, la colère, l'épanouissement, la remise en question, pour enfin se finir brutalement et passer à autre chose, sans jamais toutefois nous quitter totalement. Oui beaucoup d'eau à coulé depuis 1998. Des grands jeux sont passés par là, des dizaines. Mais parmi toutes ces expériences délicieuses,Alundra est l'une de celles dont la saveur m'est la plus précieuse.

 

Autour du jeu

 

 

Psygnosis : un logo culte et un jingle légendaire !

A l'origine du Projet Alundra, on trouve le studio Matrix Software, une boîte créée par d'anciens membres de Climax Entertainment (connue pour  ses RPG ayant enflammé la megadrive). Le jeu sera édité par Psygnosis, un éditeur clé du lancement de la Playstation, qui sera racheté par Sony un peu avant les années 2000, et deviendra SCE Liverpool, la filiale de Sony Computer Entertainment qui produit notamment la série Wipeout. Si je me permet de parler de tout ça, c'est parce que Alundra se situe dans un contexte que je trouve assez intéressant. Un contexte assez sombre, que connaissent malheureusement pas mal de studios talentueux. Pour faire bref et schématique, Climax Entertainment connaît le succès au début des années 1990 avec des jeux cultes comme Shining Force, ou Landstalker. Peu après une partie de l'équipe part de son côté créer Matrix Software. Leur premier jeu fut Alundra, en quelque sorte la suite spirituelle deLandstalker. Un petit succès d'estime pour ce jeu fait avec le cœur, qui entraînera une suite, plus en phase avec son temps et la mode des moteurs 3D, malheureusement médiocre. Un bide critique et commercial qui fit vraiment mal à cette petite boîte, l'obligeant à se courber et enchaîner des petits projets et portages (remakes de Final Fantasy III et IV sur DS, remake deDragon Quest V sur PS2 ...). Grâce à la qualité de ces remakes et aux bons chiffres de vente, Matrix Software sort la tête de l'eau, et décroche la licence Final Fantasy le temps de leur dernier jeu, Final Fantasy : the 4 heroes of light sur DS, un petit succès approchant aujourd'hui le demi-million de ventes. En bref, Matrix Software nous offre une belle petite histoire, celle d'un studio talentueux ayant connu des hauts et des bas, en ayant su rebondir pour aujourd'hui être sur une pente ascendante, avec sans doute plein de belles surprises pour les années à venir.

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