Baldur's Gate a su s'imposer, notamment avec BG2 : Shadows of Amn, comme l'une des séries de RPGs les plus connus et les plus appréciés de la dernière décennie et certainement l'un des jeux les plus aboutis de Bioware Corp. J'en veux pour preuve l'avalanche de mods créés par les fans avides d'y rejouer, encore et encore. Edité par Interplay, développé par Bioware et les regrettés studios Black Isle (filiale d'Interplay), il s'agit avant tout d'une adaptation en jeu vidéo du célèbre jeu de rôle « Donjons et Dragons », avec les règles qui vont avec (seconde édition pour le premier volet de la saga), qui se déroule au beau milieu des Royaumes Oubliés, un décor de campagne créé par Ed Greenwood.

La maître ambiance...

Ce stade de la création du personnage sera votre pire cauchemar. « Rejouez ». Beaucoup.

Je manque cruellement d'objectivité pour parler de la saga Baldur's Gate. Elle reste, à ce jour, ma saga phare, le RPG de ma vie, celui dont je ne me lasse jamais et que je relance (trop) régulièrement. Je n'en ai découvert le premier opus que récemment, mais contre toute attente, il m'a conquise à un tel point que je le préfère désormais à son successeur, malgré un gameplay plus maladroit, plus fastidieux, et des personnages moins charismatiques puisque quasiment muets. D'abord, à cause de l'ambiance, qui vous fout un coup dans la mâchoire dès la scène d'introduction. Elle déboîte. Loin de l'atmosphère fantastique « voyage entre les plans et massacre de démons » du 2, BG1 nous introduit dans un univers plus « rationnel » (ça reste du med fan, entendons-nous), où voir apparaître un démon au beau milieu de la forêt en quête de son petit chien (= loup) ne tient pas lieu de routine. Dans le 2, vous cligneriez des yeux ; là, ça marque. En conséquence, les personnages flippent plus facilement. Et c'est super marrant. Les situations rocambolesques déboulent à la mesure de vos explorations, vous tomberez sur des poulets qui parlent, un mec bourré qui prétendra être une liche, une fille à nom d'arbre, etc, etc... Car BG ne se prend pas au sérieux, au fond. L'histoire est super bien ficelée, certaines situations créent des émotions réelles, mais on ne verse pas dans le mélo ; on rigole beaucoup.

Pour lire la suite : https://www.le-serpent-retrogamer.org/

Lien direct : https://www.le-serpent-retrogamer.org/?p=985