Alors qu'elle fête ses 25 ans d'existence, la série Castlevania semble se porter on ne peut plus mieux. Traversant les époques en s'adaptant constamment, mis à part un interlude 3D à l'époque de la N64 et PS2, la saga mythique de Konami méritait bien sa présence sur Le Serpent Retrogamer. La sortie du dernier opus, Lords of Shadow sur PS3 et Xbox 360, testé il y a peu, nous donne l'occasion de revenir sur la quête des Belmont. Autant le dire tout de suite, ce dossier fera l'impasse sur les différents remakes de type arcade. Castlevania -Château (Castle) Transylvanie (Vania)- est certainement l'un des piliers de la société Konami depuis 25 ans. On ne compte plus les suites, versions alternatives ou en 3D que ce jeu a engendré depuis son apparition sur Famicom en 1986 . Cette série, connue sous le nom de Akumajô Dracula chez les nippons a sans aucun doute révolutionné le genre. Et c'est en l'honneur de la sortie du dernier épisode de cette série qui a bouleversée sur bien des points le monde du jeu vidéo que vous pourrez lire ce dossier sur cette saga aujourd'hui encore mythique ! Mais tout d'abord il faut se plonger dans l'ambiance de la série ! Vous êtes un humain, généralement issu de la famille Belmont, qui part, armé de son fouet pour casser du vampire (eh eh !). Sur votre route vous rencontrerez des hordes de monstres tous aussi bêtes les uns que les autres mais assez puissants pour vous mettre au tapis en moins de deux secondes. Des morts vivants, des chauves souris, des tronches de médusa, des chevaliers en armure qui vous bourrent à coup de hache et n'oublions surtout pas nos amis et éternels squelettes lanceurs de tibia. Les boss sont excellents, certains ont marqué plus que d'autres, de par leur apparence monstrueuse, notamment dans « Symphony of the night ».

La trilogie NES : Akumajo Dracula, ou Castlevania chez nous, le début d'une légende.

Quelle belle jaquette !

Le tout premier opus de Castlevania voit le jour en 1986 au Japon sur Famicom, sous le nom d'Akumajo Dracula. La série s'exporte vite en Europe, sous le sobriquet de Castlevania. Conçu comme un concurrent au Ghouls and Ghost de Capcom, bizarre non ? (Konami et Capcom était en guerre permanente à l'époque et chacun souhaitait répliquer aux licences de l'autre). La sortie hors des frontières nippones s'explique de façon assez simple. Son gameplay, axé sur un mélange équilibré entre action et plate-forme était abordable par tous, selon les dires des développeurs. On a toujours voulu prendre les Européens pour des bennés... Ensuite, la série utilisait la mythologie du vampire comme toile de fond à son background, était largement connu par chez nous. Les références à la culture occidentale, surtout européenne, abondait donc, ce qui en faisait un produit parfaitement adapté à l'import. Ce premier opus met en scène Simon Belmont et prend place en 1691. L'héritier d'une célèbre famille de chasseurs de vampires doit pénétrer au sein du château de Dracula, afin de le tuer. Quoi de plus simple ? Comble de malchance, le comte renaît tous les 100 ans, un gimmick scénaristique qui donnera l'occasion à Konami de décliner sa licence sur bien des supports en créant une véritable ligne directrice au travers des époques. Comme dis au dessus, le tout premier Castlevania propose un gameplay mixant action et plate-forme, Simon doit affronter un large bestiaire (chauve-souris, tête de méduse, la Mort elle-même, etc.) armé de son fouet magique (le célèbre Vampire Killer) tout en ramassant sur sa route de nombreuses armes secondaires (les classiques sub-weapons : dagues, haches, eau bénite, etc.). Ce Castlevania, et ceux qui suivirent aussi, emporte avec lui une difficulté relevée, principalement à cause d'une maniabilité assez rigide.

 

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