Après 10 heures de jeu, j'avais envie de livrer mes impressions sur le monument vidéo ludique de l'année, je veux bien sûr parler de GTA V. En fait je voulais surtout livrer mes impressions suites à ma découverte du personnage de Trevor mais ce point viendra dans un autre article qui arrivera juste après. Place, dans un premier temps, à mes impressions.

 

La première chose qui frappe chez GTA V, c'est ses graphismes, honnêtement lors de la première scène du jeu j'ai eu peur, vue que c'était un environnement fermé  je l'ai comparé à Max Payne 3 et force est de constater que ce dernier a des textures beaucoup plus fines, notamment au niveau des vêtements. Cette première "mauvaise impression" a vite été dissipé lorsque j'ai arpenté la ville de Los Santos. Les textures sont corrects, rien de superbes, les personnages sont bien animés et modélisés (mention spéciale pour les visages), mais c'est surtout la grandeur de la map et la solidité des performance du jeu qui m'a impressionné. Beaucoup moins de cliping ou poping, à vrai dire je n'en ai pas vu, un framerate constant. Je me souviens de la première fois où j'ai plongé dans l'eau, passage en fond marin sans temps de chargement, sans ralentissement, là on comprends que le jeu est bien optimisé, du moins sur PS3. Chapeau Rockstar. La partie sonore est tout aussi bonne, comme Rockstar à l'habitude de le faire.

 

Le gameplay a gagné en souplesse, notamment au niveau des phases de tirs, on est pas encore au niveau de Max Payne 3 mais c'est quand même du bon niveau ! J'aurai peut-être un petit bémol c'est qu'il est apparemment impossible de changer d'épaules lorsque je vise, et pas moyen de se mettre accroupis, à la place il y a le mode discret, dommage de ne pas avoir tout conserver.Les phases de conduites ont un feeling complètement différent, concernant les voitures je pense que je préférais le style GTA IV, plus lourd, par contre pour les deux roues GTA V est beaucoup plus souple et agréable. En fait le gameplay de GTA V est un mélange des différents opus, on a le côté activité annexes et personnalisation du personnage, véhicules, qui rappelle San Andreas. Le traitement du jeu est beaucoup plus proche de GTA IV quant à lui, bien qu'un peu différent, j'y reviendrai. Je trouve que c'est l'épisode de l'équilibre. Les activités annexes sont nombreuses, tennis, golf, faire de la spéculation en bourse, acheter des propriétés pour générer des revenus, etc. Les missions de braquage sont vraiment prenantes, notamment avec cet aspect de préparation et de gestion de l'équipe. Un épisode complet et solide à ce niveau donc.

 

 

Maintenant parlons de l'histoire et la de cet épisode. Je ne vais pas revenir en détail sur l'histoire, car tout le monde la connais, trois braqueurs aux histoires et personnalités différentes, qui vont réaliser des casses ensemble. Le traitement du jeu est tout aussi sérieux que GTA IV, quoique, la critique de la société occidentale (plus particulièrement le modèle U.S) est ici plus grossière, moins fine, on voit les ficelles, on dirait même que Rockstar fait exprès de les rendre aussi visible. Critique de la télé réalité, et de la manipulation des candidats, omniprésence du sexe et de la violence, crise des sub primes, l'éclatement familiale. Les réseaux sociaux en prennent aussi pour leur grade, et mettent bien en avant les dérives qu'ils peuvent entrainer, aller jeter un œil sur le profil lifeinvader de la fille de Mickael pour en être convaincu. Rockstar n'hésite pas à beaucoup accentuer ces traits, d'où l'aspect plus grossier, je trouve, mais  comme l'a bien souligné inFy lors de l'une de nos conversations, c'est peut-être pour souligné la démesure de cette société, cette société dans laquelle nous vivons.  La recette est donc la même que GTA IV, mettre en scène une histoire de malfrats tout en critiquant un ou des aspects de la société actuelle.

 

 

Après ces dix heures de jeu, je suis donc globalement conquis par GTA V, je ne peux pas encore dire si il sera dans mon top 3 des GOTY 2013, mais c'est clairement une nouvelle réussite de Rockstar.

 

Waylander