Si l'on peut dire une chose, c'est que j'aime LES jeux vidéo. Loin d'être monomaniaque en la matière, je joue vraiment à tout plein de styles de jeux différents. J'aime le principe même des jeux vidéo : t'appuies sur des boutons*, ça fait bouger des trucs à l'écran, c'est rigolo ^_^ J'ai d'ailleurs un peu de mal à comprendre les personnes qui disent ne pas aimer les jeux vidéo.

* oui, les trackballs ça existe, ainsi que les surfaces tactiles, de même pour les périphériques de détection de mouvements, et dans le futur bien d'autres interfaces encore. MAIS JE PRÉFÈRE LES BOUTONS ET LES CROIX DIRECTIONNELLES, VOILÀ. Parce que. Bref. Reprenons.

 

Comment peut-on ne pas aimer les jeux vidéo ?

C'est marrant d'être dans le monde réel, et d'interagir avec un monde virtuel. On vit des aventures. On résoud des énigmes. On détruit des villes, voire des planètes et des civilisations entières. On en sauve, aussi. On tue plein de gens. On devient copain avec des créatures bizarres. On joue aux cartes. On comate devant un puzzle-game à la simplicité et la répétitivité hypnotiques. On bat des records. On collectionne, gagne ou vole plein des bidules et des machins et des artefacts et des armes et des potions. On marque plein de points. On conduit des voitures de course qui valent 6 000 ans de SMIC, et on peut les bousiller autant de fois qu'on veut. On couche avec n'importe qui, on fouille dans des poubelles et on prend des douches chez les voisins. On voyage dans des avions, des vaisseaux spatiaux, à dos de dragon, ou à bord de pétales de fleurs. On s'occupe d'une ferme et de plein d'animaux trop choupinous. On construit des villes futuristes, des parcs d'attractions, des dictatures. On dirige des soldats, des guerrières, des joueurs de foot, de tennis, des plombiers, des troupes d'orcs. On peut personnaliser presque à l'infini nos personnages, et avoir chacun-e le nôtre. On peut aussi tous et toutes incarner le même héros ou la même héroine, et partager tous et toutes ensemble le plaisir d'être un vif hérisson bleu ou une grosse boule rose.

Et le mieux dans tout ça : C'EST NOUS QU'ON COMMANDE, ouééééééé ! Ne pas aimer les jeux vidéo ? Mer comment c'est possible ?

« COMMENT ÇA T'AIMES PAS LES JEUX VIDÉO ? »

 

Allons. Soyez raisonnables. Et admettez-le : les jeux vidéo çay le bien ipicétou !

MAIS.

C'est pas parce que les jeux vidéo c'est bien que tous les jeux vidéo sont bien.

Et puis on n'aime pas forcément tous les genres de jeux vidéo non plus.

 

Mes chouchous

Les RPG, les jeux de plates-formes, les jeux de stratégie, les simulations.

J'aime beaucoup aussi

Les jeux d'aventure, les jeux d'infiltration, les point & clic, les jeux de réflexion et puzzle-games, les jeux d'enquêtes, les jeux de baston, les jeux de bagnole (là où y'a du crash, y'a d'la joie), et d'autres trucs ayant le label "inclassable".

J'y touche jamais ou très peu

Les FPS (cette vue périscope, l'impression d'être à bord d'un sous-marin ou d'être borgne... je m'y ferai jamais), les jeux de foot (sauf si on personnalise les joueurs avec des noms d'hommes et femmes politiques, ou de personnages historiques ou fictifs : là ça devient poilant. Avoir Joseph Staline, Alexandre Dumas, Oui-Oui, Louise Michel et le Grand Schtroumpf sur le terrain, ça change à tout jamais votre vision d'un match de foot).

Les univers que j'aime

Le passé (époque victorienne, Moyen Âge...) ; enfantin ; tout choupi kawaii joyeux coloré ; sombre et glauque ; ancien, vieux, abandonné, délâbré ; mythes, contes et légendes (surtout celtiques et gréco-romains) ; steampunk ; science-fiction et anticipation ; aquatique, cristallin ; cryptes, châteaux, manoirs, forêts, paysages enneigés ; magique, féerique ; Halloween et Noël ; marrant, cynique, décalé, loufoque (ah, Day of the Tentacle, Grim Fandango, Postal 2... <3).

Les univers que je fuis

Les déserts et environnements "secs", arides, vides ; à peu près tout ce qui ressemble au monde réel. Je vis (suis prisonnière serait plus exact) dans une grande ville, y'a plein d'immeubles de partout, des voitures de partout, du béton de partout, des gens normaux de partout. C'EST FOUTREMENT LAID ET DÉPRIMANT. Même les pigeons se suicident. Quand je joue aux jeux vidéo, ce n'est pas pour "passer le temps" ; c'est une tentative d'évasion. Du monde réel et de la mochitude urbaine. Tentative d'ailleurs le plus souvent couronnée de succès, même si bon, à un moment ou à un autre...

 

Les licences JV qui me font (presque) toujours zizir

Dragon Quest : c'est comme une drogue. J'ai tous ceux sortis sur DS (ne me manque que Dragon Quest Monsters : Joker), et j'ai passé des centaines d'heures dessus. Dragon Quest, je t'aime.

Zelda : je suis loin de tous les avoir fait, mais c'est une noble quête que je me suis fixée.

Disney : j'aime les univers enfantins, et Disney me rappelle mon enfance, passée pour bonne part devant les dessins-animés à la télé, et la lecture assidue du Journal de Mickey et de Super Picsou Géant. Certes, ce n'est pas une garantie que le jeu vidéo sera bon. Mais si on voit La Fée Clochette et Pluto, globalement ça me suffit et je suis contente. Globalement, hein. Le fanatisme béat et aveugle a aussi ses limites. Sauf si on me paie. Car la pauvreté aussi a ses limites.

Tekken : je suis tombée amoureuse des Tekken avec Tekken 2 sur Playstation. Cette fluidité, ces personnages épiques, ces créatures bizarres (un kangourou boxeur qui s'appelle Roger, un robot ange-gardien d'une petite fille, un... truc qui fait des trucs trop classes avec son sabre) et l'histoire de chacun-e à découvrir dans une cinématique super bien foutue, des animations parfaites où les mouvements sont exécutés en détail et avec soin (à la différence des Street Fighter et leur animation épileptique). Tekken, c'est un ballet de la baston. TROP BEAUUUU, j'en bavais presque devant ma télé cathodique. C'est le premier jeu de baston que j'ai kiffé à ce point là.

Les Sims et les GTA (mais si c'est presque pareil, vous allez voir) : les exceptions qui confirment la règle. Je déteste les jeux vidéo dans des univers réalistes et urbains. Mais si je peux y faire n'importe quoi, des trucs délirants, caricaturer le réel, ou bordéliser voire détruire cet urbanisme et ce réel que je déteste, alors là j'aime bien ^_^ J'aime bien Saints Row IV aussi, donc.

Burnout : qui a été laissé à l'abandon, hélas. J'aime les Burnout pour les mêmes raisons que Les Sims et les GTA : on peut foutre un bordel pas possible, et prendre son pied à faire dans cette simulation de réel tout ce qu'on ne peut pas faire en vrai (ou qu'il vaut mieux éviter de faire, hein). Et Burnout, comparativement à d'autres licences de jeux de course (de même que Tekken comparativement à Street Fighter), met plus l'accent sur le fun, et moins sur la seule performance. Quand on joue à un Forza ou à un Gran Turismo, c'est du serious business : il faut super bien piloter, faire le moins d'erreurs possibles, et le moindre accident ou retard de chrono peut engendrer une régression du joueur en position foetale. Alors que dans Burnout, se crasher fait partie intégrante du jeu et du fun. Le soin apporté à la réalisation des crashs, ainsi que la variété des différents types d'accrochages, d'accidents et d'angles de vue pour se repaître du spectacle en témoignent. Bref, j'aime les jeux de bagnole où ça explose de partout, et où se manger un mur pleine face ou foirer son saut peut devenir un art (comme MotorStorm Apocalypse).

Castlevania : un jeu vidéo avec des vampires et autres créatures infernales, des cimetières, des châteaux lugubres, et un héros ultra sexy armé d'un fouet <3 Pour ne pas aimer les Castlevania, il faut être un proche de Christine Boutin, ou avoir très peur des chauves-souris.

Harvest Moon et Animal Crossing : youpi, les joies de la vie à la campagne ! Une jolie ferme, s'occuper des récoltes, des animaux, voir les saisons défiler, la météo changer, et apprécier le plaisir simple d'y assister.

Pokémon : tout récent dans ma liste d'incontournables. Je n'avais jamais joué aux jeux Pokémon auparavant. J'ai essayé pourtant. Si, j'ai essayé. Mais qu'est-ce que c'était MOCHE. Des décors presque vides, aucun charme particulier à part celui des pokémons eux-même (qui a séduit tant de monde, mais ne m'a pas suffit). Et puis... j'ai vu les images de Pokémon X / Y. Ces graphismes soignés et hauts en couleurs, son univers débordant de choupitude (et de dialogues épiques, j'y reviendrai dans un autre billet). Enfin, la franchise Pokémon avait atteint les niveaux de kawaii et de finitions dans sa réalisation suffisants pour me faire plonger dans l'aventure. Et j'ai plongé. Et je me noie depuis dans l'univers des pokémons avec une joie immense.

Je ne les oublierai jamais

Croisés furtivement sur ma route vidéoludique, ou vieux compagnons d'armes, ces jeux vidéo ont laissé leur empreinte dans mon esprit et mon coeur. Et parfois dans mes doigts. On y retrouve, dans un joyeux boxon de pixels :

Le Manoir de Mortevielle, Neverwinter Nights, Gargoyle's Quest, Castlevania (le premier sur Game Boy), les Syberia, The Lucky Dime Caper, Burai Fighter deluxe, (Mick and Mack as the) Global Gladiators, Final Fantasy Fables : Chocobo Tales, Megaman in Dr. Wily's Revenge, Super Mario Land, Tetris, Shinobi (Game Gear), Burnout 2 : Point of Impact, Cool Spot, les vieux LucasArts (Monkey Island, Maniac Mansion, Grim Fandango, Full Throttle, Day of the Tentacle etc), Les Chevaliers de Baphomet (1, 2 et 3), les Oddworld, Postal 2, Runaway : A Road Adventure...

Bref, j'aime les jeux vidéo.