Il y a quelques jours, une petite réunion a permis de réunir les membres les plus importants de Kamisole de Force. Suite à un travail acharné, ils décidèrent ensemble du prochain article de Dessine moi un Gameurz. Vu que cette sublime nouvelle rubrique accueille désormais non pas 5 mais 6 grands journalistes réputés de la presse jeu vidéo, il fallait marquer le coup. Et quelle meilleure idée que de présenter les différents membres formant le comité Gameurz autrement qu'en présentant leurs personnages de jeu vidéo préférés. Hé oui, un personnage peut en dire long sur l'histoire, l'expérience vécue par un joueur. Il permet d'en apprendre beaucoup plus sur la psychologie de ce dernier....mais ça, ce sera à vous de vous faire une idée sur eux. Et c'est donc un article long que vous vous apprêtez à attaquer (18 pages sur OpenOffice) mais néanmoins intéressant et qui pourra peut être vous inciter à jouer à certains jeux !!

 

 

 

 

K.W
Quand ce sujet a été lancé, je me suis dit tout d'abord "Merde...." à part des persos ultra classieux, y'en a vraiment aucun qui aura laissé sa marque dans mon cœur. Et puis petit à petit, ils sont apparus. Ce sont les persos qui m'ont marqué mais il ne s'agit pas forcément de GRANDS persos du jeux vidéo. Il s'agit d'une liste de ceux que je considère comme mes persos préférés, ceux qui ont marqué mes nombreuses heures de jeux...ceux qui avaient quelque chose en plus que les autres ceux qui m'ont fait vibré à un moment de ma vie virtuelle.

Rayman (Rayman 2 & 3)
Personnage de cartoon, sans bras, sans jambes et sans cou. Peut planer avec ses cheveux qu'il fait tourner comme les hélices d'un hélico et balance ses poings pour détruire ses adversaires.
→ Mon premier jeu 3D sur PC et là c'est peut être plus par nostalgie, mais ce héros improbable est resté gravé dans ma mémoire. Il m'aura fait rire à travers ses aventures totalement loufoque (surtout dans le 3). Et du coup, j'ai toujours été fan de ce personnage drôle et mignon ainsi que du travail de Michel Ancel (à suivre...XD). Et il revient prochainement dans Rayman Origins, happy ! 

Jade (Beyond Good & Evil)
Photographe et reporter, âgée de 20 ans. Elle va devoir prendre son appareil photo pour révéler la conspiration qui se trame sur Hillys. Séparée très tôt de ses parents qui avaient des problèmes avec les autorités, elle a appris à vivre seule à se défendre. Elle a donc beaucoup de caractère mais sait se montrer maternelle avec les orphelins du phare sud dont elle s'occupe.
→ Un jeu de Michel Ancel encore une fois mais qui n'a pas connu le succès qu'il aurait du avoir. Quand tous les japonais font des nanas aux protubérances sur-développées, Ubi Soft joue la carte de la jeune femme plutôt normale, ce qui ne gâche absolument pas son charisme et sa beauté. Bref, une femme avec un cul de ouf et une poitrine normale dans un grand jeu...forcément ça marque !! Le jeu marque de toute façon, mais sans cette héroïne si particulière, il aurait perdu de sa force.

Prince (Prince of persia: les sables du temps)
Un beau gosse de Perse qui se la joue yamakasi et kamikaze pour sauver le royaume de la terrible menace qu'a libéré l'ignoble vizir: les sables du temps, terrible malédiction qui change quiconque en monstre de sable.
→ Contrairement au film, ce héros a une classe d'enfer. Un des premiers jeux auxquels j'ai joué avec Space Invaders et Pac Man. Mais quand est arrivé la nouvel saga, ce fut une baffe célesto cosmique. On a l'impression de le voir voler durant les phrases de plate forme et les combats. Son agilité hors du commun et sa maîtrise des armes l'ont directement classé comme UN grand perso de jeux vidéo selon moi. Et puis c'est tout de même une saga à découvrir :) !!

Leon Scott Kennedy ou Leon S. Kennedy (Resident Evil 4)
Il est l'un des deux personnages principaux dans Resident Evil 2 et est le personnage principal de Resident Evil 4. Lors de sa première apparition, Leon semble être un jeune homme naïf avec un sens fort de la justice et avec pour priorité de venir en aide aux faibles. A ce moment-là, Leon n'a que 21 ans et est envoyé travailler pour le département de la police de Raccoon (R.P.D) dans la division des forces spéciales (S.P.F) après avoir réussi avec brio dans l'académie de police. Il arrive à Raccoon City le 29 septembre 1998, quelques jours après avoir été admis dans la police.
→ La classe incarnée j'ai envie de dire. Avec sa mèche de cheveux qui vole au vent, avec ses animations super bien foutues...et le passage des lasers...Ultra culte quoi..Enfin bref :D !!

Pikachu (Pokémon version jaune)
A t'on vraiment besoin de le décrire ? :D
→ Le pokémon certes le plus connu...Le pokémon qui a créé la legende de cette saga mythique. Et dans la version jaune, je me suis tapé le trip à la Sacha. Et quelle chiure ce Pikachu, qu'est jamais content au début et qui finit par avoir un relation pokémonophile avec nous. La souris électrique m'aura bien fait trippé pendant les heures où je squattais la GBA d'un pote (vu que j'en avais pas à l'époque...) avant de passer à la version PC.

Waluigi
Il est l'anti-héros de Luigi. Il apparaît pour la première fois dans Mario Tennis, développé par le studio Camelot Software Planning, compagnie spécialisée dans la production de jeux de sports Mario, où il a été créé pour être le partenaire de double de Wario. Waluigi est de grande taille et très maigre. Il porte une moustache, a le nez crochu et rougeâtre, et le menton en pointe. Il porte une salopette noire et un haut violet ainsi qu'une casquette, également violette, avec un « L » à l'envers (l'inverse du « L » de Luigi, tout comme le signe de Wario « W » est l'inverse du « M » de Mario). A noter que les développeurs l'ont donc nommé Waluigi, qui provient du japonais warui, signifiant « mauvais », « mal ».
→ Personnage assez moche, pitoyable, a la voix nasillarde et dénué de charisme. Cependant il s'agit toujours du personnage que je prends lors d'un Mario Party, Mario Tennis, Mario Kart, etc...

Psychomantis (Metal Gear Solid)
Psycho Mantis est un des plus grands spécialistes de psychokinésie et de télépathie du monde. Il est capable de lire les pensées d'autrui avec grande facilité, ainsi que de bouger des objets (même lourds) par la force de son mental.
→ Vêtu tout de cuir, masque à gaz sur la gueule, ultra classieux, super gay et terriblement anxiogène....Et son combat magique contre Snake !! Franchement pour son combat contre lui, il faut jouer à MGS :) !!

Yorda (ICO)
Étrange jeune femme, au teint pâle et parlant un mystérieux dialecte. Accompagne Ico, jeune garçon avec des cornes, durant tout leur périple en étant parfois carrément à l'ouest.
ICO a été une expérience incroyable. Mais ce qui l'a été encore plus, c'est tout ce que j'ai pu ressentir pour cette nana, seule personne pixelisée. Et si j'avais pu, je me serais mariée avec ma PS2 pour le meilleur et pour le pire....mais ça aurait été moins intéressant que LovePlus.

Faith (Mirror's Edge)
Faith, messagère de 24 ans, tente de déjouer le complot qui accuse sa sœur du meurtre d'un opposant au régime. Comme le prince de perse, yamakasi et kamikaze seraient les mots la définissant le mieux.
→ Une yamakasi digne de ce nom. Corps athlétique et pourtant frêle, elle a été mon coup de cœur de ces dernières années pour l'avoir fait courir, sauter, vire-volter pendant des vingtaines d'heures.  

Nathan Drake ou Nate pour les intimes (Uncharted 1 & 2)
Nathan Drake, un chasseur de trésor qui parcourt le globe à la recherche de reliques et autres objets de valeurs, est persuadé d'être le descendant de l'illustre corsaire et explorateur Francis Drake disparu dans de mystérieuse conditions après avoir amassé de nombreux trésors.
→ Un Indiana Jones moderne qui ne m'aura pas laissé indifférent. Drôle, courageux, et très maladroit, il s'agit pour moi d'un personnage qui restera dans l'histoire du jeu vidéo.

Les petites soeurs (Bioshock)
....Petites et moches. Constamment accompagné par leur fidèle protecteur.
→ Elles peuvent être à la fois touchantes et totalement effrayantes, étranges et anxiogènes...Bref pour n'avoir jamais vraiment réussi à les cerner, ce sont des personnages dérangeants qui ont longtemps occupé mon esprit (hu hu hu les petites filles).

Bruce "Brucie" Kibbutz (GTA IV)
Homme d'affaires juif aux activités douteuses, principalement dans le domaine automobile, créateur du "Brucie's Executive Lifestyle". Fervent adepte du fitness, consommateur de stéroïdes de requin, adorateur de voitures, et se considérant VIP, il a une très grande estime de lui-même, et n'hésite pas à s'exposer sur le devant de la scène. Il vit très généreusement, rien qu'avec les plus belles femmes et les plus belles voitures, tout ce qu'il y a de plus exubérant. L'abus d'hormones mâles provoque chez lui des excès de virilité excessive. Brucie rencontre Niko par l'intermédiaire de Roman, et il lui offrira ses services de pilote d'hélicoptère-taxi quand ils entretiendront d'excellentes relations amicales.
→ Le personnage le plus barré de la saga, qui bouffe des stéroïdes de requin et qui a des boules bizarres....Le seul perso surtout dans tous les GTA confondus qui a su me faire mourir de rire tellement il est pitoyable.

Eddie Riggs (Brütal Legend)
Eddie Riggs, un roadie à l'ancienne, amoureux de musique mais grand nostalgique du passé et plein d'amertume lorsqu'il constate que les groupes pour lesquels il travaille ne sont plus en phase avec sa définition du rock'n'roll. Suite à un événement abracadabrantesque, il se retrouve propulsé dans un monde où tout ce qu'il affectionne dans le heavy-metal semble avoir pris vie. (dixit Angel)
→ Bon bah, voilà, un jeu Tim Schafer, le premier de la sélection. Le personnage est totalement barré, à fond sur le rock n' rool et incarné par Jack Black....Que dire de mieux ?!! DECAPITATIIIIIIIIION !!

John Marston (Red Dead Redemption)
Il faisait partie d'un ancien gang qui pillait et tuait sans remords toute personne se mettant à travers leur chemin. Il a un fils, Jack, et une femme, Abigail, qu'il va tenter de rejoindre à travers son périple aux États-Unis et au Mexique.
→ Que dire ? La classe incarnée ! Pas forcément beau mais incroyablement charismatique, au look d'enfer, un hors la loi avec une éthique et uuuuultra classieux ! Il ne m'aura fallu que quelques minutes après avoir lancé le jeu pour la première fois pour comprendre qu'une grande histoire d'amour était née entre lui et moi.

Viola viola (les petits enfants)

 K.W

 

 

PETER
C'EST L'HEURE DU DU DU DU DU DUEL !! Faut juste revoir ta définition de charisme...et puis bon tes persos datent maxi de 5ans...dans 5 ans on les oubliera comme tu as oublié les persos CHARISMATIQUES de 8bits/16bits/32bits/128bits. Exemple Wolverine/Logan/James Howlett/Weapon X est charismatique, Mario n'est pas charismatique, il est amusant, genre le bon ami, gros, sympathique, Hugh Jackman est un bg, Christian Bale a la classe, le mec de Gears of War est un héros normal/typique (tellement basique que je m'en fous de son nom) et Mickael Young est une sous merde.

- Déjà oublié Akuma/Gouki(jp) est une faute impardonnable vu le mythe qu'il est, Sagat également, Véga/Balrog(jp), Guile, Nash, Dee Jay, de Street Fighter, les persos de SNK également, enfin pour la partie jeu de vs fighting (Iori, Kyo, Maxima,Geese,Raggal etc) parce que les persos de Metal slug je m'en branle royalement.

- Ensuite tu cites les femmes...fail quoi, oubliez Samus Aran est impardonnable, même Lara Croft (vu le nombre d'heure ou j'ai dézingué loup, ours, chauve souris et messieurs transgeniques et faire ces putains de saut de merde et rabaisser ces putes de levier). Puis dire de Faith femme qu'elle est humaine...genre sauter de toit en toit, sur un hélico c'est humain...surtout vu sa musculature fluette quand tu vois les mecs qui durent dans le parkour qui ont juste des masses de gymnastes...(quand à savoir si elle est sexy c'est un éternel débat à la Hillary Swank est elle sexy ?) Puis Yorda...je ne relève même pas...tant son charisme est aussi pale que son boule...

- Vive le charisme de la curent gen avec Nate Drake quoi...le mec sans charisme au possible qui tire juste son épingle du jeu en faisant des vannes et mattant des culs...Alors que Moi j'ai apprécié Kaim Argonar (Lost Odyssey) malgré son accoutrement de JRPG bien pourrave (en meme temps japonais et bon gout vestimentaire c'est antinomique) Jack Sheppard (n'est ce pas Bruce) même si le mien se nomme Chaz Sheppard et est un mix entre Joackim Phoenix et Val Kilmer...mais il est juste surkiffant. Travis Touchdown (No More Heroes), lui est charismatique...KRATOS (God of War), lui est charismatique. L'agent 47 (Hitman), lui est charismatique et ils sont chauves quoi !

- Il est vrai que Brucie est le seul perso potable de GTA4 voire de toute la série, tant les persos sont caricaturés à mort, que c'est du c/c à chaque épisode sauf le héros qui a appris à parler, ô grande joie, puis d'un black un peu con-con à la 50cent customisable, il se transforme en ex-guerrier de l'est juste sans charisme avec ses remords de merde pour au final faire de la merde (han regarde moi, je me fais pigeonner de tous les cotés mais je suis content, je suis pote avec le gay que j'ai recherché pdt 15ans, que je retrouve en 15secondes), Putain mais l'Est quoi !! C'est des super guerriers, c'est des Poutine, Ramzan Kadyrov, Fedor, CroCop, des hommes, des vrais, des durs. Là on dirait un roumain de GDL...

- Tous les persos de MGS sont fabuleux, (Raven, Wolf, Gray Fox !!!, Ocelot, Liquid et son alter égo, Snake bien sur, surtout au début, à la rambo avec les veuch longs, LE mec qu'on sort de la cave quoi, etc...), ceux de mgs2 aussi ( SOLIDUS JTE KIFFE, VAMP !! puis les autres ce ne sont que des supra-tetra pleureuse, genre je peux pas mourir...Fortune, useless, le vieux black mentor de Gros, lol, la soeur de "oh-que-t'es-con", gros LOL), ceux du 3, seulement le Boss, Eva et Volgin sont cools, les autres sont trop abusé. Attention M. Kojima a force de tirer dans le mélo-pathos ça devient vite soulant, sur les boss c/c sur mgs (gros bourrin, sniper, sensation extra cognitif, etc).

- Rayman (bon jeu au demeurant enfin surtout le 1er, le meilleur de tous, la 3d et les monstres de merde ont tué le jeu) tellement charismatique que les lapins crétins l'ont exterminé des mémoires des joueurs et des marketeux...

-Le charisme dans l'univers mario n'existe pas...sinon pourquoi tout le monde prend toad à mario kart, c'est super jouasse de jouer avec Luigi (Luigi's mansion, best mario ever !!!).

-Puis tout joueur de pokémon te le dira...Pikachu est le plus détesté des pokémon comme Mélofée ou Roudoudou dans le genre je sers à rien et je n'ai pas de classe...genre un hamster ventripotent jaune qui ne prend l'ascendant sur aucun pokémon quoi....alors que à coté t'as Carapuce ou Tortank (et oui carabaffe n'existe pas...déjà rien que le nom...vraiment :/ ), t'as la série des dragons (feu, glace etc), t'as Locklhass dixit la classe, même Magicarpe est surpuissant vu que tu galères à le transformer en Léviator. Pikachu je veux qu'il crève coupé en 2 par Insecatueur et puis broyé par Ptera....Bon ne parlons pas des pokémons qui sont après le 251e vu leur futilité et leur manque de classe (Arceus...franchement ??le dieu de l'univers...putain gamefreak avec les thunes monstres que vous avez, prenez de la bonne dope quoi...).

Voila pour te répondre, mes persos de jeux que j'ai aimé, je peux te faire un bouquin de 300 pages juste avec leur nom...

 Peter

 

 

GARRETT
Bon, navré, encore une fois, de n'avoir pas été présent à cette réunion au sommet. J'approuve complètement ta sélection K.W, mais j'aurais quand même rajouté un petit Dante (Devil May Cry) parce que côté classieux, il se pose là, et le tandem Banjo&Kazooie, parce que c'est l'un des rares jeux à m'avoir fait hurler de rire (mention spéciale aux bruitages). Mais sinon, tout à fait d'accord!

Ciao!

...

Honte sur moi! Désolé oubli monstrueux!

Je rajoute Géralt de Riv, le Sorceleur de The Witcher sur PC. Et si t'y a jamais joué, ni lu les bouquins, débrouille toi pour rattraper tout çà xD. Classe, charisme et humour noir... voilà, peut-être mon perso préféré depuis que j'ai succombé au vice du jeu vidéo.

Garrett 

 

 

BRUCE
Tout d'abord, je salue Peter et sa thèse qui m'a fait me pisser dessus, une fois de plus. Alors après, ma liste personnelle est plus mince. Il m'est d'ailleurs difficile de choisir lequel, parmis ceux qui suivent, est MON FAVORI.

On commence gentiment avec Wolf de Star Fox. C'est juste la grosse tarlouse qui se fait botter le cul à chaque rencontre mais avec un vrai charisme. Fox en mieux quoi. Sa voix, ses paroles froides mais pleines de sens. Bon après, dans SSBB, il est juste trop abusé: rapide, force de gros porc, Ball Smash abusée, bref...

Ensuite, chez Resident Evil, j'ai d'abord pensé à Krauser, ce gentil repenti en méchant en quelque sorte, qui en jette pas mal avec son bras bionicle qui fait office de guillotine pure et simple dans le mode Mercenary de RE4. Mais je vous avouerai que l'inconnu X dans l'équation RE+classe= ?, c'est quand même Wesker. Monsieur j'ai-un-plan-tout-va-bien-chuis-machiavélique style Dark Sidious, Monsieur j'ai-des-lunettes-et-un-costard-propre, Monsieur j'donne-des-coups-de-poings-qui-font-voler-les-mecs-comme-Néo-dans-Matrix, Monsieur chuis-l'meilleur en somme. J'aurai aimé faire RE5 pour lui botter le cul moi-même.

Un petit tour chez Nintendo avec Samus. Comme tu l'as dis Peter, c'est quand même une des femmes fatales à ne jamais oublier si on devait en faire une liste. J'avais vu une vidéo comme ça, où ils demandaient "Qui est la femme la plus sexy dans le jeu vidéo ?" 90% c'est Tifa (BOOBS), Lara Croft, etc. J'ai dû attendre plus de 5 minutes (temps réel) pour trouver un nippon pour balancer un "Zéro Suit Samus" MERCI, MON BON BRIDE, T'IRAS LOIN TOI. Oui parce que, pour un Gameurz comme moi qui a cottoyé la dite gonzesse depuis Super Metroid sur SNES, Samus sans armure, c'est un peu une femme sans vêtement (Et c'est pas totalement faux tant sa combinaison est moulante :3)

Après, chez Mr Suda 51 Goichi, que ce soit dans Killer 7 ou No More Heroes, quasiment tous les perso' sans stylés.
- Dans l'un, Harman Smith qui déboite même s'il est handicapé, Con l'aveugle avec ses supers baskets, Dan (cf Peter) le sadique sûr de lui, Mask de Smith un lance-grenade à chaque main et ses bêtes de répliques, Kaede et sa nuisettes toute tâchée de sang, Kévin dit le furtif qui tue à l'arme blanche, et Coyote et ses chemises hawaïennes, sans oublier Garcian, le négro en costard blanc.
- Dans l'autre, je ferai pas la liste de tous les tueurs qui sont tous des personnalités très bien fouillées. La question sera plutôt Travis ou Henry ? L'un l'otaku impulsif assoiffé de sang qui achète un sabre laser sur Ebay, l'autre, le double au long monteau et aux mouvements ultra stylés. Deux genre différents mais auquels je suis sensible d'un coté comme de l'autre.

Toujours du coté Nintendo (même si ce jeu a vu le jour d'abord sur PS2), Shiranui dans Okami. Il est la précédente réincarnation d'Amaterasu, votre prédécesseur tout simplement. A cette différence qu'il a une bête de toison blanche et des bêtes de tatouages à en faire pâlir le bras de Peter. Et quand celui ci vous vient en aide à un moment du jeu et qu'il vous balance des sorts nucléaires, j'ai jamais été aussi jaloux dans un jeu vidéo.

Enfin, ma petite préférence, oui parce que j'ai quand même un champion, ça serait John Shepard de Mass Effect. Et oui Peter, tu devais t'en douter. Bon, le mien s'appelle Bruce Shepard, mais si j'avais donné ce nom, personne n'aurait compris, mix entre Liev Schreiber et... Et personne, c'est Liev Schreiber mon perso' xD. DIXIT LA CLASSE, qu'on soit Conciliant ou Pragmatique, ou même ni l'un ni l'autre, c'est LA classe incarnée pour moi. Pourquoi ? Parce que je joue le rôle de Shepard comme je le jouerai moi dans la vraie vie. Ca veut dire que tu trouves ce perso' classe parce qu'il te ressemble ? ... Oui :p

PS: le pokémon charismatique ? Ectoplasma et son sourire Freedent White, le seul Pokémon à pouvoir faire WAZZUUPPP Dans Pokémon Stadium ;)

Bruce

 

 

MR JACK
Je te passe ici ma liste, elle est peu fournie donc je risque de sûrement rajouter des choses, mais le cœur est là.

Jim Raynor (Starcraft):
Un ancien flic vivant au sein d'une confédération spatiale corrompue, qui tente de faire ce qui est juste. Il finira par passer hors la loi pour continuer à le faire. Et son armure claque. Du reste le style space sherif est toujours efficace.

Thrall (Warcraft):
Le jeune Chef de Guerre prodige de la Horde des orcs, qui tente de sortir son peuple de l'obscurité et de la barbarie pour en faire une nation libre et honorable. Sagesse, honneur et puissance, que demander de plus ?

Sarah Kerrigan, la Reine des Lames (Starcraft):
A mon sens le meilleur personnage féminin que j'ai jamais eu le loisir d'apercevoir dans un jeu vidéo. Que ce soit sous sa forme d'agent Ghost, ou plus tard de créature Zerg, Kerrigan est un chef d'œuvre de discrétion, de style et de manipulation, le tout combiné à une sensualité perturbante.

Grom Hellscream (Warcraft):
LE guerrier orc par excellence, rugissant et crachant l'enfer, le tout en brandissant la hache la plus grosse possible. Mais le personnage a aussi ses points forts au niveau psychologie, étant conscient du monstre qu'il est, et cherchant la rédemption de ses actes, d'une façon ou d'une autre. Et son style METAL reste définitivement un standard en matière de look.

Arthas Menethil (Warcraft):
Le fameux classique Dark Vadorien revu par Blizzard ? Oui, please. L'un des personnages dont la psychologie et les raisons d'agir (mal) ont été les plus examinées de la série, Arthas incarne tout l'aspect tragique de l'univers de Warcraft.

Kael'Thas Sunstrider (Warcraft):
Assez semblable à Arthas sur bien des points (y compris les conquêtes amoureuses, hem), Kael est quand à lui LE héros tragique de l'univers, le Folken Van Fanelia, le Hamlet, le prince déchu pour le bien de tous. Hell, même ses quotes de Frozen Throne étaient épiques.

Et je pourrais continuer encore quelques temps avec les univers Blizzard...(Pour ceux qui attendent, NON je ne citerais pas Illidan, qui fait partie quand à lui de mon top 10 des personnages les plus détestés. Le trip « héros de shonen pré pubère qui fait sa crise en manquant de détruire le monde » a tendance à m'horripiler. Du reste, il se promène en caleçon) Vous l'aurez compris, je suis un gros fan de Blizzard. Passons aux autres personnages de la liste, si vous le voulez bien.

Kratos (God of War):
Le barbare hellénique dans toute sa martiale splendeur. Ce que j'apprécie chez lui, c'est sa totale absence de moralité, d'empathie ou de compassion, chose rare pour les héros de ce genre de jeu. Si quelque chose lui barre la route, il le détruira, de préférence de la façon la plus sanglante et violente possible. Il est même clairement mauvais et incontrôlable.

Marcus Phenix (Gears of War):
Le personnage n'est ni original, ni particulièrement travaillé, et il est même totalement caricatural...Mais pourtant je ne peux pas m'empêcher d'éprouver une certaine affection pour lui. Ne serait-ce que parce que pas une seule fois il ne perd son bandana au cours du jeu (Et vu ce qu'il traverse, c'est un exploit, oui).

Jill Valentine (Resident Evil):
Parce que c'est quand même une fliquette qui a du chien. Sans parler de ses autres attributs. Et puis elle est simplement cool. Je dois avoir un faible pour les femmes en uniforme.

Ganon (Zelda):
Et alors là je vois d'ici venir les « wait...what ? » des lecteurs interloqués. On passe d'une série de personnages « serious business » à ça ? Et bien, oui, Ganondorf est selon moi un antagonistes classe, surtout depuis Ocarina of Time et Twilight Princess, où il gagne en charisme et en majesté. Il est une parfaite représentation du grand méchant récurrent, le vilain avec un grand V.

Tanya Adams (Red Alert):
Une commando court-vêtue, canon, bourrine, totalement givrée et obsédée par les explosifs. Il vous en faut plus ?

Xzar (Baldur's Gate):
Le nécromant désaxé du groupe, que je me suis bien évidemment fait un devoir de garder en vie jusqu'à la fin du jeu. Sérieusement, qui n'a jamais sourit devant les énormités que ce psychopathe lâchait totalement gratuitement n'importe quand ?

Quistis Trepe (Final Fantasy VIII):
Bon, c'est là mon personnage fétiche de FF8. Et l'une des cause de ma haine profonde envers le héros du jeu. Franchement, pourquoi choisir Linoa ? Quistis est tout simplement la femme parfaite, posée, maîtresse d'elle même, sympathique et totalement mignonne. Et niveau concept, soyez honnêtes ! Celui de la prof canon à lunettes maniant le fouet ne vous a jamais traversé l'esprit ?

C'est tout ! Bien sûr ce ne sont là quelques uns des personnages qui ont traversé ma carrière de Gameurz, mais je crois bien qu'ils sont ceux qui m'ont le plus marqué. On notera ma préférence pour les gros bourrins ou les action girls. A votre avis ça cache quelque chose ?

Mr Jack

 

 

TETRIS
Cette liste n'a pas pour objectif de répertorier tous les personnages qui ont marqué l'histoire du jeu vidéo, mais seulement ceux qui m'ont plus particulièrement touché et auxquels j'ai pu m'identifier. Aucun classement dans ma liste, je vous donne ça en vrac parce que l'anarchie c'est mon credo, même si les anarchistes sont tous des cons. Et vous aussi d'ailleurs.

Specter (Ape Escape):
C'est un singe albinos, et le principal antagoniste de la série. Grâce au casque d'intelligence inventé par le professeur il est désormais à la tête d'une armée de singe et compte bien s'en servir pour gouverner le monde. Une histoire de primate. Le fier président du club des cacahuètes fondé il y dix ans que je fus a tout de suite su reconnaître ce jeu à sa juste valeur. Un personnage à la fois vil et kawaï, un comportement totalement désordonné et égoïste, ce Specter à décidemment tout pour plaire !

Pixel (multi):
Parce que je n'ai pas attendu l'arrivé des polygones et de l'animation procédurale avant de me lancer corps, âme et charentaise dans une aventure, le pixel est très certainement le premier personnage avec lequel j'ai vécu de formidables épopées. Depuis le château d'Aventure sur Atari 2600 où j'ai pu récupérer le calice en bravant des dragons à Megaman 10, en passant par Combat ou ChuChu Rocket, le pixel et moi c'est une grande histoire d'amour.

Crash Bandicoot (Jeu éponyme):
Tout droit sortit des studios de Naughty Dog l'atypique Crash Bandicoot fait sa première apparition en 1996 sur Playstation. C'est un bandicoot anthropomorphique totalement barré et candide. Le bonhomme veut faire du bien autour de lui mais il est fougueux et maladroit. Sauver le monde avec cette impétueuse créature rouquine aura vraiment été une grande aventure : « HiHi HaHa ! »

Duke Nukem (Jeu éponyme):
Le Duke est la parfaite caricature du macho bourré de stéroïdes vu dans nombre de nanars hollywoodien. Quasi invulnérable, il est la définition même de l'état d'esprit "bigger, better, more badass" aujourd'hui revendiquée par Cliff Bleszinski, le créateur de Gears of War. Il est le fantasme de tout homme ou femme, et l'antéchrist de tout cochon flic venu de l'hyper-espace (et ouais !). Et s'il est une chose que monsieur Nuke apprécie particulièrement en plus des femmes, du nucléaire et du paranormal, c'est le sarcasme. En effet si ce héros à aujourd'hui une telle popularité c'est grâce aux nombreuses répliques acérés qu'il proférait à ses ennemis (à une époque ou la pluparts des héros de jeu vidéo était muet). Avec la dissolution de 3D Realms et l'abandon officiel de Duke Nukem Forever après douze ans de dur labeur (si, si), notre bon vieux duc semble avoir rendu les armes. Rest In Pieces.

Cloud (Final Fantasy VII):
Première classe du SOLDIER (unité d'élite de la ShinRa) et mercenaire révolutionnaire à ses heures perdues, Clad est un jeune homme bien mystérieux. Après l'avoir côtoyé de longues heures durant j'ai pu découvrir l'histoire de ce personnage torturé et vivre l'une des plus forte et plus saisissante identification qu'il m'est été donné de voir dans une œuvre. Je m'évanouis dans la brume avec ces bribes d'informations et vous invite de tout cœur à vous jeter dans le monde de FF7.

Sir Daniel Fortesque (Medievil):
Depuis des générations, l'on narre dans toutes les chaumières la légende de Sir Daniel Fortesque, le vaillant héros qui se sacrifia lors de la grande bataille de Potencie pour bouter hors du royaume l'infâme sorcier Zarok. Hum. En réalité, Dan n'avait rien du preux chevalier que l'on croît connaître... appelons un chat un chat : c'était le plus couard que la Terre ai jamais porté. Bien malgré lui, il fut contraint de rejoindre la bataille et tomba raide mort dès la première pluie de flèches. Et lorsque le sorcier revient du monde des morts notre héros squelettique dépossédé de sa mâchoire inférieure et de son œil gauche renfile son armure, et il est bien déterminé à prouver sa vraie valeur. L'univers décalé du jeu (que monsieur Burton n'aurais pas renié) et l'humour noir du personnage m'auront indéniablement charmé. Que trépasse si je faiblis !

Feux d'artifice (Fantavision):
En effet, quelle joie ça a pu faire de s'envoyer en l'air à la sortie de la Playstation deuxième du nom. Ceci couplé à l'effusion de couleur qui s'échappait de notre fusée suite à l'explosion, y'a pas à dire : les feux d'artifices c'est le pied !

Les Lemmings (Lemmings):
Petits, aux cheveux verts et vêtus de T-shirts bleu extra larges, les Lemmings auront su changer ma façon de voir les choses. Que vous soyez meurtrier de masse, sadique ou communiste, ce jeu saura vous satisfaire ! Inspiré du mythe du suicide collectif de nos amis les Lemmings (en chairs et en os), le jeu nous fait diriger une colonie de ces bestioles qui foncent droit vers des obstacles mortels et nous propose des les sauver (ou pas, c'est votre choix). Foncer dans le mur, y'a que ça de vrai !

Solid Snake (Metal Gear):
Personnage torturé, Solid Snake (de son nom de code) a eu une vie mouvementée remplie de peines et de douleurs. Au départ simple pastiche d'héros d'action il évolua vers un agent plus complexe, mais toujours défini par son exubérance. Comment ne pas me sentir proche de héros débordant d'humanité après vécu à ses côtés ses débuts comme bleu, et prises de galons jusqu'à sa vieillesse ? Une attention spéciale doit lui être accordée pour son habilité à se camoufler sous diverses boîtes en carton pour mieux tromper son ennemi. C'est donc ça les missions spéciales !

Fargus (Pandemonium):
Le bouffon déjanté et sa marionnette de partenaire dément Sid ont passé leur vie main dans la main. Lassés d'errer de foire en festival ils se rendirent au Séminaire d'entrainement des magiciens où ils rencontrèrent Nikki l'acrobate avant de se retrouver projeté dans le monde merveilleux de Pandémonium suite un accident impliquant une chope d'hydromel, un tapis, un palabreur transformiste et un grimoire magique. Un bouffon et une acrobate, quoi de mieux pour se lancer dans la plate-forme en 3D ? C'est l'un de mes premiers jeux sur Playstation, et l'un de mes clowns favoris (ouais je sais, les clowns c'est anxiogène, toussa).

Alice (American McGee's Alice):
Lorsque Lewis Carroll rêva pour la première fois du personnage d'Alice et l'envoya tournoyer dans le trou sans fin, rien n'est moins sûr que c'est vraiment ceci qu'il avait en tête. Sombre, tordue et empoignant fermement un couteau ensanglanté, l'interprétation d'American McGee de l'icône du conte initiatique est un pot-pourri de douceur et de macabre. En termes de sadisme pur et tordu, cette Alice est indéniablement la plus intéressante et pour ma part, paradoxalement, la plus touchante. Pour sûr cette fillette dénote dans le paysage vidéoludique féminin malheureusement trop souvent rattaché aux clichés de la femme-objet/bimbo.

Dante (Devil May Cry):
Avec sa redingote flottante, sa tignasse de cheveux platine, sa langue acérée et ses frères d'armes Ebony et Ivory avec lesquels il fait cracher la poudre, Dante (prononcer « danté ») est certainement l'un des plus charismatique héros de jeux vidéo. La vision de son créateur, Hideki Kamiya (kiki pour les intimes), du gars « cool and stylish » se ressens tout autant dans le look du personnage que dans son attitude détaché et les nombreux pics qu'il lance à ses adversaires (dans les deux sens du terme). Archétype même du je-m'en-foutiste, Dante et moi avons ceci en commun que la considération conféré aux soucis quotidien de tout un chacun est à nous ce que l'excrément est à l'anis.

Kratos (God of War):
Violent, impulsif, impitoyable, brutal. Aussi sanglant qu'un tampax usagé. Kratos est tout cela à la fois, mais par-dessus tout, il est énervé. Très énervé. Certainement le meilleur éviscérateur du jeu vidéo à porter des sandales, son désir de vengeance ne connaît aucune limite. Sa bâtardise, son tragique passé et sa conviction olympienne font du fantôme de Sparte bien plus qu'un amas de polygones texturés et s'il est une froide machine de mort, il est notre machine de mort, c'est pour ça qu'on l'aime !

Agent 47 (Hitman):
Posez-vous la question : pour quoi vivre ? Le sujet est vaste ! Pour quoi mourir ? Voilà que vous restez muet comme la tombe... Si vous deviez faire ce choix, hésiteriez-vous longtemps ? La vie est un bienfait mais la mort peut être une grande amie, quand elle n'est plus un prix à payer. Rien de mauvais ou de bon dans la nature, rien de vrai ou de faux, seulement de tristes conséquences...Arme silencieuse pour l'ICA (International Contract Agency), l'agent 47 - un nom dérivé des deux derniers chiffres de son code-barres - est le parfait tueur à gages. Imperfection, vice, faiblesse, vulnérabilité, voilà le fardeau de la création du démiurge. Code 47 lui est amoral, introverti et dépourvu de sentiments. J'ai presque envie de l'aimer. Mais c'est toujours un bâtard total.

Daxter (Jak & Daxter):
Autrefois jeune homme roux, Daxter, l'éternel compagnon de Jak, s'est transformé en beloutre (mélange de belette et loutre) suite à un accident d'écho noir (pétrole imprégné de force obscure). Il est l'élément comique du duo et se démarque grâce à son énorme prétention. Avec un ego plus gros qu'une montagne d'orbes précurseurs et des mimiques à faire sourire Jean-Pierre Raffarin, Daxter est un personnage attachant qui apporte un fort capital sympathie à la série.

James Sunderland (Silent Hill 2):
Il y a trois ans, l'épouse adorée de James Sunderland, Mary, est morte après avoir été gravement malade. James dépérit, accablé par son deuil, lorsqu'une lettre étrange lui parvient. L'expéditeur de cette dernière n'est autre que Mary Shepherd-Sunderland, son épouse défunte. Cette mystérieuse missive l'invite à rencontrer Mary à Silent Hill, ville qui a jadis occupé une place importante dans la vie du couple. Bien que persuadé de la mort de sa femme, James s'interroge sur l'origine de la lettre et est déterminé à partir à Silent Hill afin de découvrir la vérité. Plongé dans la confusion et le malaise, James prend le chemin du monde de Silent Hill... Au fur et à mesure que la brume s'épaissit nous savons que la ville n'est plus très loin. Je ne vois personne à travers cet épais brouillard... Pour être plus précis, je n'y sens personne. Mary, est-ce vraiment possible que tu te trouve dans cette ville ? James, je, ne peux me résoudre à y croire vraiment car les morts n'envoient pas de lettres, mais je suis tout de même venu voir ma Mary... A travers le vide émotionnel et le voyage du personnage de James dans cet univers mystique et torturé, il en ressort l'une des plus viscérale et percutante expérience qu'il m'ai été donné de vivre dans un jeu.

Le vagabond (Shadow of the Colossus):
Le voyage a été long. Avec pour seul compagnon Agro, son fidèle destrier, Wanda (vagabond en japonais, transcrit en nom propre chez nous) voyage pendant des lunes pour arriver ici, dans ce temple étrange, au cœur de contrées désolées. En déposant délicatement le corps de la jeune fille sur la pierre froide de l'autel, il se demande quelle est la part de vérité dans la légende. Mais une voix venue des cieux interrompt le cours de ses pensées... Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas entendu la moindre voix. Il semblerait qu'il y ait un espoir, une chance de troquer la mort contre la vie, et de la ramener près de lui. Mais la découverte d'un tel pouvoir n'est pas sans conséquences. Wanda est près à tout, quel que soit le prix. Il s'est aventuré trop loin pour perdre espoir maintenant. La voix évoque des créatures immenses qui peuplent ces terres ; des êtres qui, une fois abattus, confèrent le pouvoir de ressusciter les âmes des disparus. Quand tout semble perdu, il existe toujours une issus. Le voyage de Wanda ne fait que commencer...Un voyage que j'ai vécut à ses côtés, perdus dans ces plaines immensément vides en me raccrochant tout le long du périple à la légende qui me permettra de pouvoir à nouveau sentir la chaleur des lèvres de ma compagne ; me sacrifiant pour elle.

AiAi (Monkey Ball):
La série Monkey Ball est célèbre pour son background très travaillé, aussi je ne m'attarderais pas sur l'histoire du AiAi ; sachez juste que c'est un petit singe insouciant qui adore tellement les bananes qu'il ne pense à rien d'autre. Aussi quoi de plus logique que de monter dans sa boule de compétition et de se lancer dans des aventures terriblement difficiles uniquement pour avoir des bananes ? Vous l'aurez compris, j'ai un faible pour les singes. Mais lorsqu'en plus ils sont totalement stupide et suicidaire alors la je suis aux anges !
NB: Yes j'ai évité la blague sur les jeux de boules ! Ah non merde...

Master Chief (Halo):
Super soldat cybernétique qui se bats pour sauver la race humaine des Covenant en maraude, Master Chief est un homme peu loquace qui préfère faire parle son fusil tandis que son visage est toujours obstrué par sa visière doré. Contrairement à nombre de ses fans depuis son apparition sur Xbox en 2001 je ne le trouve pas pour un brin charismatique. Il faut toutefois dire qu'endosser le rôle de l'armure blindé responsable du sort de l'humanité vous fait sentir, et ce même après trois campagnes, un être surpuissant. Et parce qu'on en manque de surhomme dans le monde du jeu vidéo, et bien c'est toujours agréable.

Kaim Argonar (Lost Odyssey):
Je ne reviendrais pas ici sur les controversées qualités ludiques et scénaristiques de ce RPG japonais qui font de lui à ce jour pour moi le meilleur de cette génération de consoles. Luxure, jalousie, décadence et rancune. Le lieutenant Argonar d'Urha a témoigné de tous les défauts de la psyché humaine. Désormais plus ému par les vallonnements du drame humain, Kaim voit la beauté là où les autres ne le peuvent : dans la plus ordinaire bagatelle, dans la grâce subtile tissée partout dans une vie, dans la bonté inattendue d'un passant. Condamné par une vie qu'il ne peut perdre, il a voyagé d'un champ de bataille à l'autre pendant un millénaire. La journée sans fin de Kaim a toujours été libre. Et toujours solitaire. C'est cet immortel au lourd fardeau qu'il nous est donné de diriger pour découvrir la signification de la joie et de la peine à travers une formidable aventure. En découvrant peu à peu le passé de cet homme millénaire amnésique à travers des rêves (retranscrit par écrits) et des rencontres hautes en couleur je me suis attaché à ce triste personnage.

Mr Game & Watch (Fire):
« Indéniablement, les petits personnages utilisés dans les jeux LCD de Nintendo sont indissociables de leur succès. Récemment, on les voit même réapparaître au grand jour dans des titres de consoles récentes comme las série des Smash Brothers sous le nom de Mr. Game & Watch. » L'histoire de Nintendo Vol.2, Florent Gorges. Et si ces derniers ne laissent pas indifférent c'est grâce à leur design rondouillard et leurs mimiques humoristiques. Aussi, comment ne pas se sentir concerné par le sauvetage des habitants d'un immeuble en feu dans Fire ou encore pour éviter l'inondation dans Oil Panic à l'aide de ces personnages monochromes et résolument maladroits.

Gordon Freeman (Half Life):
Aussi muet qu'une carpe contorsionniste suédoise et titulaire d'un doctorat en physique théorique, Gordon Freeman est loin du machiste musculeux et des héros incroyablement proportionnés qui composent traditionnellement le genre; Valve a réussi à créer en lui un des héros les plus improbables qui soient, et en même temps un des plus crédibles. Ce serait le desservir que de dire qu'il est dépourvu de personnalité en raison de son mutisme ou du fait qu'il n'apparaisse jamais à l'écran. En le gardant muet et invisible, Valve a proposé un personnage que les joueurs peuvent pleinement incarner, permettant à chacun de modeler son propre Gordon. Il y a un peu de Gordon en chacun d'entre nous : noble, malveillant, intelligent...

Sam & Max (Jeu éponyme):
Dieu (K.W ?) que les animaux anthropomorphiques dans les jeux me manquent aujourd'hui ! S'il on a récemment eu le plaisir de voir renaitre cette célèbre licence de Lucas Art, le temps de ces mascottes fantasques semble bien révolu. Mais de toute cette ménagerie parlante, il y quelque chose de singulier chez Sam et Max. Peut-être est-ce le couple tordant et complémentaire qu'ils forment, leur lignes de dialogues savoureuses et hilarantes au possible, leur accoutrement digne d'un colombo et d'un film de fesses, ou peut-être ai-je toujours secrètement rêvé de contrôler un chien détective et un lapin tout droit sorti d'un asile ?

Max Payne (Jeu éponyme) :
Max n'est pas un héros comme les autres : un héros normalement constitué contrôle son destin. Max, lui, essaie simplement de se sortir d'une situation impossible. La vie ne l'a pas gâté. Mais comme au jeu de poker, un bon joueur peut faire tourner la chance de son côté. C'est à l'aide de Bullet Time et d'un pistolet qui n'a plus cessé de faire corps avec ma main que cette histoire est restée gravée dans ma mémoire à jamais. Une lettre : « V » comme Valkyr, la nouvelle drogue qui décime la ville entière. Un bruit métallique qui résonne dans la ville ; et une famille de truands : les Punchinello. C'est à ce moment-la que le destin m'a fait signe. Max Payne, agent spécial de la DEA, a été remplacé par un nouvel homme. Maintenant c'est Max Payne, criminel professionnel, semant derrière lui un amas de cartouches vides et de macabées. Car en réalité tout cela n'est pas nouveau pour moi, tout a commencé il y a trois ans avec le meurtre de ma femme. Je me souviens encore des pleurs de mon bébé, de cette atmosphère... Noir. Tout est dorénavant noir.

Fox McCloud (Star Wing):
Inspiré d'une statue d'Inari présente dans le Fumishi Inari-taisha, le sanctuaire situé en face des locaux de Nintendo, ce renard pilote mercenaire d'élite est la figure de proue de la série des Star Fox. Plus futé que ses congénères, c'est un vrai professionnel qui sait faire preuve de sang-froid (sacré renard) lorsque la situation l'exige! Très réservé et peu enclin à faire durer la conversation, il devient aussi balbutiant face à Krystal (l'autre), la canidé de ses rêves. Pour les différentes facettes de sa personnalité, son héroïsme borné, mais aussi son humanité (sacré renard), Fox McCloud est un personnage qui m'est agréable de côtoyer.

Andrew Ryan (Bioshock) :
«Nous faisons tous des choix, mais en réalité ce sont ces choix qui nous font. » Les choix d'Andrew Ryan nous dessinent le personnage : en construisant une cité utopique dans les profondeurs de l'océan, « une cité où l'artiste ne craindrait pas les foudres du censeur, où le scientifique ne serait pas inhibé par une éthique aussi artificielle que vaine, où les grands ne serait plus humilié par les petits», cet homme nous montre sa philosophie personnelle. Rapture c'est une ville sans « parasites » (hommes politiques généralement) pour prendre le contrôle du monde et le détruire, une ville saine ou l'homme est libre de ses choix. « L'homme choisi, l'esclave obéit. » Un homme de conviction donc qui, s'il est certes désabusé, reste toujours intègre. Cet homme c'est notre antagoniste dans Rapture, mais c'est aussi un personnage brillant. Un personnage envers lequel j'ai pu éprouver une myriade de sentiments durant ma partie, et un personnage à l'origine de l'une des plus belles scènes du média jeu vidéo.

Isaac Clarke (Dead Space):
Au 25ème siècle Isaac Clarke, qui tire son nom des écrivains de Science-fiction Isaac Asimov et Arthur C. Clarke, est un ingénieur appelé sur le grand vaisseau minier USG Ishimura suite à un signal de détresse (ou l'appel du four je sais plus trop). Outre ses origines répugnantes, Isaac est aussi le compagnon d'une des infirmières présente à bord du bâtiment et il est bien décidé à la retrouver malgré les nécromorphes (mutants) qui parsèment l'Ishimura. S'il n'est pas très communicatif, notre ingénieur parvient à nous transférer son malaise grâce à ses visions et très rapidement on ne fait plus qu'un avec le personnage. Je dois dire que me retrouver au milieu de l'espace dans cet enfer à été une expérience très intéressante ; car là-bas personne ne m'a entendu crier...

Tingle (The legend of Zelda : Majora's Mask):
Célibataire âgé de 35, Tingle est un petit gars obsédé par les fées et les rubis. Ce personnage haut en couleur dénote vraiment au sein de la série des Zelda, il est excentrique, voleur, fainéant et se prend pour un homme-fée. Suite à l'énumération de ses qualités vous comprendrez aisément pourquoi Tingle et moi c'est presque une histoire d'amour fusionnelle. Le seul souci c'est qu'il me vole toujours mes rupees.

Tétromino bâton (Tetris):
Le tétromino est un personnage haut assez sombre (dans sa version originale) avec un passif très intéressant. Issu d'une famille stricte, il ne pouvait jamais dépasser les lignes et son père alcoolique, Alexei Pajitnov, lui a plus d'une fois mis la tête au carré. Le petit bâton (I pour les intimes) a décidé de fuguer et a été recueilli dans une secte quatre pâtés de maison plus loin. Là-bas il a appris l'altruisme, le principe de la réincarnation et s'est fait plein de nouveaux copains. Aujourd'hui lorsque ses amis sont au bout du rouleau, il est toujours là pour les faire disparaître de la surface de l'écran. Heureusement pour moi ils ont plusieurs vies, aussi I et sa secte répondent toujours présent lors de mes parties.

Sonic (Sonic the Hedgehog):
Eternel rival du plombier le plus célèbre de la planète, Sonic est venu au monde grâce à trois employés de Sega (Naoto Ōshima, Yuji Naka et Hirozuka Yasuhara) pour remplacer la vieillissante mascotte d'Alex Kidd. Sonic préfère la vitesse, le fun avant tout, et évolue dans un level-design absolument époustouflant. Son charme est dans son air plastronnant, sa vitesse et l'air choqué qu'il arbore après avoir perdu tous ses anneaux suite à un impact. J'ai un affect particulier avec ce hérisson ado puisque la Megadrive était ma première console et que j'ai pu parcourir les terres de South Island en sa compagnie alors que je n'avais même pas encore découvert les monstres de poche.

Samus Aran (Metroid):
Si Samus Aran n'était à ses débuts que la récompense finale (ou leçon de morale, c'est selon) camouflée sous son armure de cyborg casqué, c'est pourtant bel et bien l'une des premières femmes héroïne d'un jeu vidéo. Chasseuse de primes et justicière intersidérale dézinguant les pirates de l'espace (assassins de ses parents) à tour de bras-canon, elle est la preuve en pixels que les femmes savent faire autre chose que la vaisselle et le ménage (même si elles font très bien ces choses-la). Mon histoire avec Samus est tumultueuse mais nous avons toujours pris un malin plaisir à assouvir notre désir de vengeance ensemble.

Conker (Jeu éponyme):
Mignon petit écureuil affublé d'un univers global enfantin, mais qui se révèle très vite mature et trash, Conker est alcoolique, cupide, vulgaire et obsédé. Tout cela nous donne donc un univers débile à souhait, où violence et vulgarité sont légion. Si je n'ai toujours pas eu l'occasion de voir le fin mot de ses aventure - cela ne saurait trop tarder - Conker est un personnage que j'apprécie particulièrement tant il est un pied-de-nez à toutes les productions enfantines de l'époque, celles de Rare y compris. En lui je vois donc le gros rustre que je suis lorsque je suis de bonne humeur.

Earthworm Jim (Jeu éponyme):
A l'aube de la renaissance de Virgin Interactive j'aimerais vous parler de l'une de leur meilleure licence, j'ai nommé Earthworm Jim de David Perry. Autrefois simple lombric, Jim s'est un jour fait agressé par une combinaison de l'espace alors qu'il était en pleine course-poursuite avec un corbeau. Après l'avoir enfilé (l'eternel débat de la queue ou la tête du ver de terre), Jim devint le super-héro qu'il est aujourd'hui. C'est avec ce personnage bariolé, déjanté, et totalement stupide que j'ai découvert les joies de la location de jeux vidéo (ne cherchez pas, ça n'existe plus). J'ai donc pu parcourir des niveaux tous plus surprenants les uns que les autres avec un ver de terre haut en couleur pendant quelques soirées. Et ça, ça n'a pas de prix.

Alucard (Castlevania III / Symphony of th Night):
De son vrai nom Adrian Farenheights Tepes, Alucard est le fils bâtard de Dracula et d'une humaine. S'il vous suce ce ne sera donc que partiellement, mais il est pourtant un homme de conviction et combat son père au côté des chasseurs de vampire du clan Belmont. Si j'apprécie ce personnage c'est tout d'abord pour son design et sa grâce mais également pour sa cape. Parce que oui, moi aussi j'ai joué à Batman quand j'étais gosse.

Après avoir parcouru ces quelques lignes vous devez surement penser, si vous êtes toujours là, que vous avez affaire à un misanthrope couplé d'un schtroumpfophobe et d'un -rajoutez ici l'insulte de votre choix- ! Et bien je ne vous contredirais pas.

Bien à vous,
Tétris

 

 

 

 

A bientôt pour un prochain article de Dessine moi un Gameurz
La Rédaction