La remasterisation des jeux périodes PS2 est beaucoup à la mode en ce moment. C'est ainsi l'occasion de faire revivre des jeux et de les faire découvrir à ceux qui les ont loupés. La compilation ICO et Shadow of Colossus est donc l'occasion de se replonger dans ces deux superbes titres qui à l'époque s'étaient timidement vendus comparés à leur énorme succès critique.

Comme le titre l'indique, cette compilation regroupe donc ICO sorti en 2002 et Shadow of the Colossus sorti en 2006. J'avais déjà joué au premier à sa sortie par contre je suis passé à côté du second. Ça a été difficile de savoir par lequel commencer : replonger dans ICOqui reste l'une des plus belle expérience vidéoludique que j'ai vécue ou bien se lancer dansShadow of the Colossus qui me tardait de découvrir. Finalement j'ai respecté l'ordre chronologique en commençant par ICO. Ça fait des années que je mets Shadow of the Colossus en attente, il pourra attendre quelques semaines de plus.

Ça fait toujours bizarre de rejouer à un jeu des années après. Il faut dire que la dernière fois que j'ai touché à ICO c'était en 2002 soit presque 10 ans (toujours aussi halluciné de voir à quel point le temps passe vite). Je vous avoue avoir une petite appréhension de rejouer à ICO. J'en ai un tellement bon souvenir que je craignais de ne plus y retrouver la magie que j'avais éprouvée à l'époque. Et bien toutes ces craintes ont été balayées dès les premières minutes de jeu.

Pour moi ICO c'est vraiment un bol d'air pur avec ses couleurs pastels, ses décors épurés, et cette relation si particulière entre ICO et Yorda. Petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas L'histoire est celle d'Ico un petit garçon qui a eu le malheur de naître avec des cornes. Cette différence le conduira a être enfermé dans un donjon par son entourage. Dans cette prison il rencontrera la lumineuse Yorda menacée par des ombres. Il tenteront alors de s'évader de ce château avant que les ténèbres ne rattrape l'innocente Yorda.

Le principe est simple, on dirige Ico et on doit s'échapper de ce donjon. Ico peut sauter, grimper, s'accrocher etc. ce qui n'est pas le cas de Yorda. Il vous faudra donc ouvrir les passages et résoudre différentes énigmes pour faciliter le chemin de votre amie. Le tout est de ne pas s'éloigner trop longtemps de la jeune fille sinon elle se fera attaquer par les ombres qui rôdent dans le château. Rien de bien compliqué mais c'est souvent avec des choses simples qu'ont vit des expériences marquantes. La force de ce jeu c'est vraiment l'empathie qu'il crée entre le joueur et ces bouts de pixels, et on se sent complètement embarqué dans cette aventure onirique. L'une des choses que j'avais oubliée lorsque j'y avais joué pour la première fois c'est qu'on sent battre le cœur de Yorda dans sa main (via la manette qui vibre). C'est bête mais j'avais l'impression de redécouvrir entièrement le jeu.

Quelques petits points ne sont pas parfaits. C'est sûr que techniquement, à part des textures plus fines, les développeurs ne sont pas foulés. Mais à la limite ça ne m'a pas tant dérangé que ça car ça ne m'a pas faussé l'image qui me restait dans mes souvenirs. On retrouve aussi les défauts de l'original avec une jouabilité pas forcément au top (et qui a vieilli en plus) et quelques soucis de caméra. C'est vrai que là-dessus ils auraient pu faire quelques corrections. Mais bon l'essentiel c'est que l'expérience reste intacte et moi je n'en demande pas plus.

Les plus  :

  • Toujours aussi poétique
  • Émotions partagées intactes
  • Expérience unique
  • Redécouverte d'un jeu culte

Les moins :

  • Remasterisation minimale
  • Toujours aussi court

Verdict :

ICO disponible sur PS3 dans la compilation ICO & Shadow of The Colossus, Classics HD.

Retrouvez cet article sur mon blog Web.O.ToFF.