Après toute cette attente, nous y voici enfin: Persona 5 a officiellement été annoncé lors du Stream d'Atlus. Et il sortira l'hiver prochain, au moins au Japon. Cela s'est fait à la toute fin du Stream, alors que la pression montait suite à toutes les annonces faites et le fait que celle que tout le monde attendait n'arrivait pas, via un court teaser.
S'il est difficile de trouver de nombreuses informations dans cette vidéo, il y a quand même quelques détails intéressants à relever.
Tout d'abord, le rouge foncé semble bien être la couleur dominante de cet épisode, puisqu'il est une fois de plus utilisé, et cette fois directement dans le teasing de Persona 5.
Ensuite, il y a de fortes chances que le jeu soit localisé. Qu'est ce qui me laisse penser ça? Alors que tout le Stream et les trailer des autres jeux étaient intégralement en japonais, la vidéo teaser de Persona 5 bénéficiait d'une traduction en anglais. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il pourrait bénéficier d'une sortie mondiale (même si j'en rêve), mais il me semble évident qu'il est déjà prévu qu'il sorte en dehors du Japon.
Pour finir, revenons sur les éléments aperçus avant la date. Il y a d'abord les chaises, dont un pied est enchainé à un boulet. Il y a cinq chaises, mais je ne pense pas que cela veuille signifier qu'il y aura cinq personnages ou que le chiffre 5 signifie quelque chose pour le jeu, puisque sur le site officiel il y a bien plus de chaises. C'était peut être juste pour coller avec le "5" du jeu, pour l'annonce. Pour les chaises en elles mêmes, elles me font penser à des chaises de classes. On resterait donc dans un milieu scolaire. Les boulets font immédiatement penser à un emprisonnement, même si cela pourrait être une métaphore plus qu'une captivité physique.
Le thème du jeu reste assez vague. On voit deux phrases dans le teaser. "Vous êtes un esclave. Voulez vous l'émancipation?" Dès le début, la première chose que l'on sait du jeu, c'est que l'on est un esclave, que l'on est prisonnier de quelque chose (d'où les chaines avec un boulet, qui renvoient à l'idée de prison). Mais l'esclave de qui/de quoi? Je ne serais pas étonné que la réponse soit "de la société". Pourquoi? Parce que le mot émancipation laisse penser qu'il s'agit de se soustraire à une autorité, à quelque chose de plus abstrait qu'une captivité physique. De plus, on nous pose la question, comme si cela dépendait, au fond, de nous, d'une question de volonté. Comme si on était volontairement esclave, ou que l'on en était conscient sans pour autant y faire quelque chose.
Bien sur, ce n'est qu'une théorie personnelle, et je peux tout à fait me tromper. Si vous avez une idée, n'hésitez pas à la partager.