Il y a quelques mois, je ne connaissais pas Kickstarter.com. Et il y a fort à parier que je ne l'aurais jamais connu si Double Fine Production ne l'avait pas utilisé pour financer son prochain jeu et récolté autant d'argent en si peu de temps. Un tour de force qui a ouvert une nouvelle possibilité de lever des fonds pour les développeurs ayant du mal à se trouver des éditeurs ou les indépendants, et qui en a d'ailleurs encouragé plusieurs à se lancer dans l'aventure juste après cet énorme succès. Kickstarter c'est donc le nouveau "phénomène" dans le monde des jeux vidéo, une curiosité que je surveillais d'un oeil mais sans vraiment totalement m'y intéresser. Enfin, jusqu'à peu, puisque j'ai décidé de m'y intéresser de plus près et de devenir... éditeur de jeux vidéo!

 

Comment ca marche?


Tout d'abord, il me semble important de rapidement expliquer le fonctionnement de Kickstarter. Il est très simple. Kickstarter, c'est un site où se rencontrent des créateurs et des investisseurs. Sauf que là, les investisseurs, c'est vous, moi, n'importe qui. Les créateurs, quelque soit leur domaine (ca va de la musique aux jeux vidéo en passant par les films, la dance, les comics ou encore la mode et la photographie...), présentent leur projet via une page. Ils le détaillent, annoncent leurs intentions, la somme qu'ils comptent atteindre et les récompenses associées à des dons atteignants une certaine somme d'argent. On peut aussi voir sur cette page le nombre de gens qui ont investis dans le projet, le montant atteint et le nombre de jours qu'il reste pour financer le projet (le financement est sur une durée limitée). Il faut aussi noter un détail, qui a son importance: les investisseurs peuvent dépasser la limite établie de fonds nécessaires. Dans le cas des jeux vidéo, puisque c'est ce dont on parle, cela peut permettre aux développeurs de rajouter des choses aux jeux (niveaux, modes de jeu, etc...) ou même de sortir leur jeu sur une autre plateforme en plus de celle prévue à la base.
Maintenant, concrètement, comment ca se passe du coté investisseur? C'est aussi simple. Le seul prérequis est d'avoir un compte Amazon, puisque c'est via le célèbre site de vente en ligne que l'on paye. Lorsque l'on choisi de supporter un projet, plusieurs choix s'offrent à nous. Le premier, c'est un don simple. On choisi la somme que l'on veut investir (avec un minimum de 1$) et on paye. Et c'est tout. C'est un petit geste qui peut aider les développeurs, mais vous, ca ne vous donnera rien. Cependant, ca permet quand même de donner un petit coup de pouce. Et quand on sait que les joueurs sont nombreux, en additionnant les 1$, on peut vite arriver à des centaines de milliers de dollars. Mais les formules les plus intéressantes sont sans conteste celles associées à des récompenses. Je reviendrais sur ces récompenses plus tard, mais pour faire simple sachez qu'à partir de 5 à 10$ de don, on peut choisir une récompense en fonction de la somme que l'on a investi. Bien sur, plus la somme est grosse, plus la récompense en vaut la peine, certaines étant même assez exceptionnelles... Une fois que l'on a choisi la somme à investir, et l'éventuelle récompense qui va avec, il est temps de passer à la caisse! Enfin presque. Parce qu'en fait, on ne paye pas tout de suite. En fait, c'est plus une promesse de don. La transaction est autorisée, mais elle ne sera effectuée que si le projet atteint la somme que ses créateurs s'étaient fixés. Dans le cas contraire, vous n'êtes pas débité de la somme. Voila, en gros, comment ca marche. Voyons maintenant pourquoi c'est intéressant.

 

Payer moins pour avoir plus


Ce qui est intéressant avec Kickstarter, en premier lieu, c'est qu'il permet à des créateurs de s'exprimer, même s'ils n'en ont pas forcément les moyens. Il va par exemple permettre à Double Fine, le studio de Tim Schafer, de faire un jeu d'aventure, alors qu'il ne trouvait pas d'éditeur pour les soutenir. Il va aussi permettre à des gens qui ont travaillé dans des gros studio comme Bioware ou Kojima Prod de lancer leurs propres projets, leur propre studio, sans passer par un éditeur. Il aidera aussi surement les indépendants qui n'ont pas toujours les moyens de leurs ambitions, puisqu'il sera surement facile de récolter les quelques milliers de dollars nécessaires à ces projets qui sont d'habitude financé de la propre poche de leurs créateurs. Kickstarter, c'est vraiment une ouverture à d'autres jeux, peut être moins triple A que ceux qui sortent sur consoles de salon, mais peut être plus originaux, frais ou tout simplement différents.
Et dans le futur, ca pourrait être plus. Imaginez un studio en difficulté qui demande de l'aide via Kickstarter. Imaginez qu'on finance les localisations des pépites japonaises qui ne voient jamais le jour chez nous grâce à Kickstarter. Si les éditeurs et les développeurs intègrent Kickstarter dans l'équation, les joueurs auront enfin le pouvoir de changer les choses, d'avoir un poids dans certaines décisions. Certes, il faudra payer... Mais je pense qu'on est des millions de joueurs, et que 1$, ce n'est pas vraiment une grosse somme... Si Kickstarter prenait vraiment une telle ampleur, on pourrait réaliser des choses incroyables. Je sais, je suis rêveur... mais je l'ai toujours été.

En plus d'être bon pour les petits développeurs, Kickstarter c'est aussi de bonnes choses pour les joueurs qui investissent. Car, ne faisons pas les innocents, si on est prêt à dépenser de l'argent pour financer de beaux projets, on n'a pas envie non plus de le faire sans qu'il n'y ait de retour. Ce qui est logique, parce que 1- c'est humain, 2- c'est le principe d'un investissement, on attend quelque chose en retour. Comme je vous l'ai dit plus haut, il y a des récompenses offertes associées à certaines sommes "pallier". Et franchement, ca vaut le coup. Par exemple, pour la plupart des jeux que j'ai vu jusqu'à présent, pour 15$, soit une dizaines d'euros en arrondissant, on a le jeu offert. Alors bien sur, ce ne sont pas des AAA, mais avoir un jeu pour une dizaine d'euros, ca reste cool. Mais ca ne s'arrête pas là. Plus on donne, plus on gagne. Vers les 20/30$ (si le développeur est pas radin, sinon c'est plus vers les 60$), on a souvent en plus du jeu un artbook, l'OST du jeu, ou les deux! Quand on voit à quel prix sont vendus les collector de nos jours et qu'ils ne proposent parfois pas ce genre de choses... Cet aspect de Kickstarter me fait vraiment penser à ce que pourrait être la dématérialisation dans le meilleur des mondes: des jeux pas chers, dont on pourrait consulter tout les artworks et travaux préparatifs sur notre PC tout en écoutant leur OST. Et ce sont des gens qui n'ont pas beaucoup de moyens qui nous le proposent, pour nous récompenser de les soutenir. C'est beau je trouve. Bon après, il y a les récompenses très spéciales. Parfois physiques (des BD, des livres associées à l'univers du jeu, des T Shirt ou autres goodies), parfois surréaliste (pour des sommes assez élevées, être inclus dans le jeu, pour des grosses sommes dépassant le millier de dollars, une rencontre avec les développeurs). Mais je ne me sens pas trop concerné par ces récompenses, car je ne suis pas riche et que je me suis fixé une limite de 30$, et encore, dans des cas très rare. Je me limite souvent à la récompense la plus simple: avoir le jeu à sa sortie.
Mais en plus de tout ca, il y a une autre récompense, que l'on obtient "par défaut" en soutenant un projet: le privilège de suivre son développement. Si aujourd'hui cela peut paraitre banal, avec tout les developers diary qu'on se mange chaque jour, ca n'en reste pas moins quelque chose de précieux à mes yeux. Qui n'a jamais rêvé de suivre l'avancement du développement d'un jeu, mais en tant que personne presque interne au projet? C'est ce qu'on nous propose. Bien loin de vidéo d'autocongratulation auxquels les développeurs de jeux triple A nous ont habitué, on a le droit à des mails, parfois accompagnés de vidéo, faisant le point sur l'avancement du projet. C'est vraiment un petit plus très instructif et appréciable.

Kickstarter est donc plutôt intéressant pour le joueur-investisseur, avec des bonus sympathiques, et la possibilité de suivre le développement d'un jeu, d'un point de vue de joueur passionné et curieux plus que de celui d'un consommateur. Ca semble aussi un bon moyen à des développeurs passionnés mais pas riches et n'ayant pas d'éditeurs de pouvoir financer leur projet. Cependant, malgré ce coté très attrayant, Kickstarter est loin d'être parfait...

 

 

Un outil qui a ses limites

Depuis que j'ai découvert l'existence de Kickstarter, j'ai toujours lu des articles et des avis positifs. Pourtant, ce n'est pas un outil de création de miracles. Quels sont ses défauts? Le premier, le plus évident, c'est qu'il ne va pas pouvoir aider tout le monde. Si Tim Schafer a récolté la somme astronomique de 3 millions, c'est parce que c'est Tim Schafer. Et que du coup, tout le monde en a parlé. Et que des développeurs connus ont investi de grosses sommes dans son projet. Mais pour un développeur ou un studio moins connu, le seul fait d'atteindre l'objectif de départ est loin d'être assuré. D'ailleurs, on pouvait déjà financer des jeux sur Kickstarter, bien avant que Double Fine ne mette en lumière le site, mais on n'en avait quasiment jamais entendu parler... Maintenant, de nombreux studio y pensent, mais au final, on ne parle que des Kickstarter de studio ou de personnalités déjà connus sur les sites de jeux vidéo. Il faudra donc du temps pour que ca devienne un outil qui puisse vraiment aider un grand nombre de développeurs, car pour le moment cela ressemble plus à un tremplin pour les ex-*insérez le nom d'un studio connu* et les studios qui manquent de fonds, plus qu'un outil pour les "petits". La preuve en chiffre d'ailleurs, puisque selon cet article de Kotaku, seuls 25% des projets de la catégorie "jeux vidéo" atteignent leur but, contre 45% pour l'ensemble des projets. Lancer un Kickstarter n'est donc pas l'assurance de récolter les fonds nécessaires à un projet, en tout cas pour l'instant, puisque Kickstarter commence à peine à véritablement faire parler de lui. De plus, un autre défaut vient s'ajouter à tout cela, au niveau de la visibilité des projets: l'interface du site. Dans l'état actuel, il est compliqué de bien chercher ce qui nous intéresse dans les différents projets consacrés aux jeux vidéo. Ce sont souvent les jeux qui ont le plus de succès qui sont mis en avant et pour voir les autres, il faut se préparer à scroller... beaucoup. Au final, il y a fort à parier que la plupart des jeux qui ne sont pas évoqués sur des "gros sites" de jeux vidéo auront du mal à trouver des investisseurs. Heureusement, on peut se dire qu'avec le succès de Kickstarter, les sites de jeux vidéo nous feront un petit récapitulatif des projets, à l'image de ce qu'a fait Destructoid.

Mais le manque de visibilité n'est pas le seul point d'inquiétude concernant Kickstarter, surtout pour les investisseurs. Tout d'abord, il y a le manque de clarté de l'ensemble. Tout est un peu confus sur les pages Kickstarter, on ne sait parfois pas trop à quoi va ressembler le jeu que l'on finance (il y a même des cas où l'on ne sait pas du tout à quoi il ressemblera) et c'est tout à fait possible que l'on soit déçu au final. Kickstarter, c'est un pari risqué pour les joueurs. Combien de fois j'ai été super attiré par un jeu (dont j'avais vu beaucoup de vidéo, d'images et d'infos) et ensuite extrêmement déçu une fois que je l'essayais via une demo juste parce que le feeling du gameplay ne me plaisait pas ou parce que le jeu n'était pas ce à quoi je m'attendais? Avec Kickstarter, il n'y aura pas de demo (en dehors des beta pour certains jeux, mais pour y participer il faut déjà avoir financé le jeu) et le risque sera encore plus élevé. Avec la description des développeurs de ce que sera le jeu, on a vite fait de se faire sa propre idée, peut être un peu trop parfaite, qui ne collera pas forcément à la réalité lorsque l'on aura enfin le jeu. C'est donc assez dur d'investir en sachant peu de choses sur le jeu (et qu'on ne l'a pas vu "en action"), surtout lorsqu'on nous demande, parfois, de payer maintenant pour un jeu qui ne sortira qu'en 2013...
Il y a aussi la peur d'être arnaqué. Un Kickstarter a d'ailleurs récemment été fermé, car les artwork montrés pour présenter le jeu n'étaient pas vraiment originaux... Là où il y a de l'argent à se faire, il y a toujours des gens qui tentent de tirer profit de la situation. Le fait est que même sans aller jusqu'à l'arnaque pure et simple (j'ose espérer que Kickstarter a prévu ce genre de situation et que tout le monde serait remboursé), d'autres cas plus complexes pourraient s'y apparenter. D'abord, on ne sait pas comment sera gérée la somme totale engrangée par le Kickstarter. Qu'est ce qui nous prouve que tout sera investi dans le jeu? Après tout, les développeurs peuvent très bien en faire ce qu'ils veulent une fois que c'est en leur possession. Autre cas de figure: le cas d'un jeu nul. Kickstarter semble nous avoir fait oublier que parfois, même avec de la bonne volonté, il arrive que des développeurs fassent des jeux moyens, ou mauvais. Mais dans le cas d'un jeu financé par les joueurs eux mêmes, cela ne risque t il pas de créer une certaine tension? Imaginez que vous ayez payé pour financer un jeu de merde: non seulement vous avez investi votre argent pour un résultat décevant mais en plus vous gagnez le jeu en question, qui est bien naze... c'est un peu la double peine.

Tout n'est donc pas rose dans le petit monde de Kickstarter. Si l'idée en elle même est bonne, il y a beaucoup de détails qui restent flous et on ne sait pas toujours réellement dans quoi on s'engage lorsque l'on investi quelques dollars dans un jeu... Surtout que contrairement à nos habitudes, on investi dans un jeu qui n'est pas encore fait, et qui peut être très bon comme vraiment mauvais. Du coté des développeurs ce n'est pas la solution parfaite non plus, puisqu'ils ne sont pas surs d'atteindre la somme qu'ils se sont fixés, surtout s'ils ne sont pas très connus.

 

Les jeux que j'ai financé

Vous vous en doutez, si je vous parle de Kickstarter c'est bien sur parce que j'ai moi même franchi le pas. Je vais donc vous parler assez rapidement des jeux qui m'ont donné envie d'investir.

 

 

The Banner Saga, c'est le jeu qui m'a donné envie d'investir via Kickstarter et d'en savoir plus sur le site, ni plus ni moins! La raison est simple: à l'origine de ce projet, des anciens de Bioware. Vous savez, il ne m'en faut pas plus parfois... Mais en plus de ca, le jeu s'annonce plutôt prometteur. Il s'agira d'un jeu de stratégie au tour par tour, ayant pour thème les Viking et avec des graphismes 2D vraiment magnifiques. Comme c'est un jeu (d'ex) Bioware, on pourra bien sur faire des choix et on peut s'attendre à une certaine maturité, à une certaine qualité d'écriture. Ce jeu m'emballe vraiment, et je n'ai quasiment aucun doute sur le fait qu'il me plaira. Cerise sur le gateau, l'édition spéciale n'était qu'à 25$ et proposera en plus du jeu l'artbook et l'OST. Si vous voulez en savoir plus, visitez sa page (le Kickstarter est terminé par contre).

 

République, c'est un jeu que j'ai failli ne pas financer, pour une raison qui pourrait être la cause de son échec: à son annonce, il n'était prévu que pour sortir sur Iphone et Ipad, et je n'en ai pas. Plusieurs choses m'ont tout de suite intéressées à propos de ce projet. Il est développé par Camouflaj, un studio dirigé par un certain... Ryan Paton! Pour rappel, il a travaillé à Kojima Prod et sur la série Halo. Le nom Camouflaj n'est d'ailleurs pas anecdotique, puisque le jeu sera un jeu d'infiltration/survie. On devra guider une jeune femme à l'aide d'un téléphone. Le but n'est donc pas d'échapper nous même à des gardes et autres dangers, mais de guider une autre personne à l'aide d'une vue globale de la situation. Une personne à laquelle on devrait s'attacher rapidement... Les jeux d'infiltration sont rares, et celui la semble s'éloigner un peu de ce qu'on connait dans le genre. L'univers a l'air assez sympa en plus. Quand il a été annoncé sur PC, je n'ai pas hésité une seule seconde à investir dedans. Malheureusement, il reste peu de temps et il est encore loin de son objectif, assez élevé, de 500 000$. Si vous voulez en savoir plus, et éventuellement investir, allez faire un tour sur la page du jeu. Les éditions collector, avec un journal sorti tout droit de l'univers du jeu, entre autres, me font bien envie, mais sont un peu trop chères (60$ et plus) pour que je craque... Dommage.

 

 

 Ca c'est un peu le jeu dans lequel j'ai investi à l'aveugle. Je ne connaissais pas Shadowrun, mais alors pas du tout (à l'heure où j'écris ces lignes, je n'en sais pas beaucoup plus, si ce n'est que c'est apparemment un jeu de rôle qui a été adapté en jeu vidéo il y a bien longtemps). Ha, si, je connaissais un jeu du même nom sorti sur 360 et qui apparement avait été un bide. Mais les artworks m'ont semblé sympa, et c'était un RPG mélangeant cyberpunk et fantasy, un jeu solo avec une histoire qu'on m'annoncait travaillée et des graphismes en 2D. Du coup je me suis dit "hey, ca a l'air cool, je veux ce jeu". Vous pouvez en savoir plus sur sa page Kickstarter.

 

 

 Et les autres...

Je n'ai financé que trois jeux pour l'instant, ce qui est déjà pas mal. J'aurais pu craquer pour d'autres, mais...

- Double Fine Adventure: Bien que ce soit le jeu qui ait tout lancé, je n'ai pas investi dedans. Ce n'est pas que je n'en ai pas eu envie, mais je ne m'étais pas encore intéressé à Kickstarter plus que ca au moment où on pouvait le financer, et après, c'était trop tard... C'est un peu mon grand regret de Kickstarter, j'aurais aimé financer le jeu de Tim Schafer, le jeu qui a peut être lancé une nouvelle mode. Et puis, ca risque d'être un bon jeu en plus, et les récompenses étaient sympa. Dommage...

- Wasteland 2: Les sites de jeux vidéo ont aussi beaucoup parlé de ce RPG post-apocalyptique, mais comme pour Double Fine Adventure, je suis passé à coté.

- Team Notion: Mon autre regret. Ce jeu ne semble pas spécialement original, mais c'est un Beat Them All en 2D avec une direction artistique que j'adore énormément (voir images ci dessous). Je n'ai pas pu le financer (c'était déjà fini), mais je l'achèterais surement à sa sortie!

 

- Nekro: Le jeu semble sympa, il y a des anciens de Blizzard dessus et j'aime bien le chara-design... mais avec Diablo 3 et Torchlight 2 qui arrivent, je pense que je vais être gavé niveau Dungeon-RPG occidental, donc j'ai décidé de ne pas le financer. Pour l'instant. Parce qu'il reste encore quelques heures... Mais bon, je vais essayer d'être raisonnable.

 Comme vous pouvez le constater, les jeux que je n'ai pas financé sont pour la plupart des jeux que j'ai raté... J'espère ne pas rater les futurs jeux prometteurs! D'ailleurs, je pense que si des jeux me tapent dans l'oeil, je vous en parlerais un peu sur mon blog, pour que vous ne les ratiez pas non plus.

 

Voila, j'espère avoir écrit un article assez complet sur Kickstarter, son fonctionnement, ses bons cotés, ses petits défauts et j'espère que vous avez pris plaisir à le lire, et que ca vous a aider à vous faire un avis et, peut être, donné envie, à vous aussi, d'investir dans des jeux prometteurs.