DLC.

Mmmm. Ca, c'est un axiome qui ne plait pas trop en ce moment. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut être parce qu'on a l'impression de continuer à nous faire payer pour un jeu qu'on a déjà acheté, et parce que les jeux sont toujours plus chers.

En tout cas, quand on est fan, on ne compte pas, tant que le prix n'est pas prohibitif, et comme disait La Boétie, la servitude volontaire est une question de choix.

Et donc, ce 28 janvier 2010, le premier DLC des aventures d'Ezio Auditore di Fiorenze est arrivé pour 3,99€ sur le PSN (pour la 360, je ne sais pas, je n'en ai pas). On reprend les aventures d'Ezio dans la séquence 12, séquence qui ne parraissait pas accessible dans le jeu original. Ce DLC nous fait participer à une petite guerre entre le personnage de Catherina Sforza et deux types débiles qui vont subir notre courroux.

C'est assez court, entre une heure et une heure trente de jeu, mais on ne s'ennuie pas, et le prix est en correlation avec ce qu'apporte le DLC au titre original : bien, mais pas indispensable. Ubi vise petit.

En fait, ce DLC serait très bien passé aux yeux des raleurs qui popent sur le net ce 29 janvier, s'il avait été inclut dans le jeu original. Parce que c'est là que le problème se situe. L'action ne se déroule pas après, pas avant, mais pendant l'aventure principale d'Assassin's Creed II, lors de séquences qui ont été volontairement bloquées pendant le développement du jeu, pour y inclure ensuite des DLC.

Est ce qu'il y a de quoi gueuler ? Oui, comme d'habitude. C'est une politique douteuse et racoleuse.

Est ce qu'on est obligé d'acheter le DLC ? Non, comme d'habitude. Celui qui n'est pas content n'a pas de raison d'acheter.

Est ce que je me suis amusé ? Oui, parce qu'Assassin's Creed II c'est toujours bien.

Est ce que j'aime bien les FAQs ? Non, les mecs qui les font rajoutent toujours des commentaires à la con.

A bon entendeur...