J'avais depuis quelque temps un peu délaissé ma rubrique des "inconnus", tout simplement car que je n'avais pas vraiment le coeur à l'ouvrage. Aujourd'hui, j'ai l'envie soudaine de reprendre et par la même occasion de donner un nouveau nom à celle-ci; nommer une rubrique "les inconnus" pour des titres qui finalement ne le sont pas sur Gameblog n'étant pas très approprié. Voila pour les explications destinées aux pauvres âmes qui me suivent.


Bien, parlons de Spirou. Le joueur du grenier m'ayant déjà grillé avec l'excellente idée d'en faire une de ses émissions, j'ai l'impression de passer pour une personne peu inspirée, alors que j'avais dès le début le projet d'en parler. Mais c'est pas grave, ce n'est pas pour autant que je ne l'aime plus. Au lieu de me pleindre bêtement, je vais plutôt en parler à ma sauce, avec, peut être, moins de sévérité que notre ami à la chemise jaune désormais bien connue. 

 

 Hum, avec mes yeux d'enfant, je me fichais de cet écran titre, alors qu'aujourd'hui je vois un type pervers avec un écureil. Time has changed.

Spirou est à l'image des jeux auxquels j'ai joué étant enfant, il m'a valu beaucoup de frustration. Je remettais mes maladresses au fait que je jouais sur PC et que du coup, je ne disposais pas de la précision d'une manette alors qu'au final, c'était bel et bien le jeu qui offrait un sérieux challenge... pas toujours très honnête avec le joueur. Mais j'y reviendrais plus loin. Tout d'abord, ce que je peux dire, c'est que tout en regardant la vidéo du JDG, je me suis rendu compte que je me souvenais encore très bien du premier niveau du jeu et même des suivants, alors que je n'ai pas retouché au jeu depuis un bon moment. A l'inverse, à la vue de certains niveaux, j'ai cru qu'il nous parlait d'une suite et certainement pas du même jeu...

Début du niveau 1, j'étais petit et je n'avais pas compris qu'on pouvait rentrer. Bloqué bêtement.


J'étais petit et je n'avais pas compris qu'il fallait rentrer et non pas passer derrière / au dessus du taxi. Bloqué bêtement.


Je commence par le plus facile : dire du mal. J'étais enfant lorsque j'ai joué à Spirou, ce qui laisse entendre que je n'avais pas certains réflexes aujourd'hui bien acquis. Comme je le montre avec ces screenshots, j'ai en premier lieu bloqué dans le jeu pour des principes totalement stupides. Le coup du taxi, je ne peux pas mettre mes difficultés sur le compte de la naïveté d'un enfant. La logique veut qu'on puisse passer derrière, par le trottoir, ou alors même sauter par dessus, en montant sur le capot. Sauf que Spirou fait parti de ces héros respectables qui adoptent un comportement civique parmis la population. Il ne faut donc pas déranger ces sympathiques personnes étant tranquillement attablées  (de nuit par un temps qui semble maussade) en passant tel un grand malade devant elles. L'option de monter sur un taxi devant un resto attirerait l'attention. Il est tout aussi évident que l'on ne va pas passer non plus par la route. Au devant de toutes ces graves problématiques, nous n'avons malheureusement pas le choix, il faut passer par les toits pour pouvoir se suspendre aux câbles éléctriques et ainsi passer de l'autre coté.

Spirou a donc l'esprit tordu et France 2 n'aurait certainement pas fait un meilleur jeu.

Bien sur, ce n'est pas le seul point noir du jeu. L'autre principal défaut est sa difficulté très chiante. Le niveau 1, en le connaissant, j'arrivais à le finir du premier coup, bien que les oiseaux sur le fil éléctrique et le courant qui passe par vague rendent la poursuite compliquée (enfin si on pouvait passer derrière le taxi aussi...). A ce sujet, je n'ai pas parlé de l'histoire. Ce n'est pas bien grave, rien de bien important (cf les images). 

Le niveau 2, ce n'est pas la même. Majoritairement en cause, le game design du jeu qui aime nous laisser pantois devant une plateforme qui semblait imbriquée au décors jusqu'au moment où on tombe dessus. Ou bien aussi lorsque l'on découvre certaines interactivités avec des choses bien utiles, comme un nounours qui nous sert de trampoline et des ballons permettant de sauter dessus et ainsi de traverser vaillament un précipice. Je n'oublis pas non plus les trous bien placés qui nous évite de trouver le jeu trop facile. Mais le pire du pire, c'est la troisième partie qui regroupe tous ces défauts et nous oblige à y faire face tout en étant poursuivit par une boules de bowling. Ce niveau mettait souvent fin à mon aventure. Et encore, une fois passé, direction le métro !

Autre système cruel : la vie. Spirou dispose de 5 barres de vie. Si Spirou se fait toucher, il en perd une. Au début, on dispose de 3 vies qui correspondent à des continus. Bien évidemment, ces continus partent à une vitesse folle et on a vite fait de devoir tout recommencer. Merci le mot de passe. Sauf que ce derniers ne permet pas vraiment d'aller n'importe où dans le jeu. C'est pourquoi j'ai la vague impression de n'avoir jamais connu les derniers niveaux.


Bla bla bla bla bla


Bla bla bla bla


Boing ! Boing ! Mauvais souvenir.


Mauvais souvenir.



Très mauvais souvenir.



Ici, jeu ne sert à rien, moi j'allais toujours dans password.


Mais voila, là où mon avis diverge sur celui du JDG, ce sont les comparaisons qu'il fait avec Tintin. J'ai essayé Tintin, en me disant que je devrais y arriver un minimum. Et bien absolument pas, j'ai nettement plus galéré avec le gameplay du belge roux qu'avec l'aventurier roux. Mine de rien j'ai pris du plaisir sur ce Spirou, je le trouvais bien plus jouable que d'autres jeux de plateforme. Je le place même au dessus du Roi Lion au niveau du gameplay. Raisonnement un peu bizarre mais pourtant sincère. Tel était mon ressenti de l'époque, je persévérais jusqu'à temps d'y arriver, pensant que c'était moi et moi seul qui était mauvais. D'autant plus que j'en ai fait une partie avec ma soeur, qui était bien meilleur que moi (4 ans de plus !).

Au final, j'en retiens beaucoup de mal mais m'a vision était troublée par ma conscience qui me persuadait qu'une manette résoudrait bien des choses. Il y avait aussi le fait que je rêvais de posséder une console, ce qui n'était jadis pas le cas. Et encore une fois, je trouve le joueur du grenier trop sévère (attendez qui j'y rejoue pour que je retourne ma veste lamentablement), le jeu étant très agréable à regarder et le sentiment de pouvoir réussir le niveau reste présent tout au long. En réalité, je garde un bon souvenir du titre d'Infogramme, au même titre que le Roi Lion et autre.


Je vous mets la vidéo du JDG, histoire de.