Oui désole pour le titre, je n'ai pas pu trouvé mieux ^-^ (vachement classe en plus pour mon premier vrai article....)

      Ici, on va un peu parler de notre amour honteux, celui pour un ou des jeux vidéo, qui soit mauvais soit tout juste correct (voir même bon pour les plus gentils), mais qui pourtant, ont pu nous divertir un temps et même parfois donner l'envie d'y revenir.
     Alors comme tous les goûts sont dans la nature, et que finalement notre média n'échappe pas à cette règle, je vais vous exposer des jeux qui ont pu me divertir, mais qui sont bien des navets pour la majorité des joueurs.                               Ce sera un sorte de présentation et un point de vue sur un jeu, ou Prez'view pour aller plus vite :p

Pour aujourd'hui ce sera ........

Damnation (PC-PS3-XBOX 360)
Développeur : Blue Omega Interactive
Éditeur : CodeMaster
Pegi : +18
Coop : Oui (en local et en ligne)
Success/Trophées : Oui

   "Dans un monde alternatif, en pleine révolution industrielle, une guerre civile (semblable à la guerre de sécession) a éclaté sur le sol des États-Unis. Une grande marque de ce conflit est cette partie des États-Unis, devenue un immense désert appelée Damnation.
Ce conflit perdurant, il a été bénéfique pour les revendeurs d'armes, dont un certain Prescott, qui n'a pas laissé le temps à son agent nouvellement rentré de s'entasser. Après que cette immense guerre prenne fin et que le chaos règne en maître à travers tout le pays, il l'utilisa pour assouvir sa soif de pouvoir en déployant son armée privée, tout en imposant sa puissance industrielle en écrasant celles des autres ainsi que le développement de nouvelles armes.

Face à cette nouvelle menace palpable, un groupe d'opposant va se former pour contrer les desseins de Prescott et de son groupe «  Prescoot Standard Industries », dont un Certain Professeur Winslow, ancien chercheur pour le compte de PSI, mais aussi un dénommé Rourke, vétéran de la guerre sanglante. Ils ne feront pas que s'imposer face à la domination de Prescott, mais ils se donneront comme mission d'endiguer la nouvelle arme de ce dernier : le Sérum. Une arme chimique rendant la personne ayant reçu une injection plus fort, la rendant de plus à plus dépendante à cette substance, jusqu'à la faire tomber dans la folie".

Wech la goule ! Tu t'es barré de Fallout ?


   Le pitch de départ est pas mal, quoique commun, avec une bonne ambiance steampunk qui traîne dans l'air....Mais malheureusement peu exploitée, je n'en dirais pas trop ici, mais l'ambiance n'est pas vraiment mise en avant, quant à l'arc scénaristique, il reste plat et prévisible, bien dommage. Il en est de même pour les personnages, stéréotypes et trais communs composent notre ribambelle de protagonistes, aucun ne s'écarte des sentiers battus. Pour faire court (et sans spoil) : 

     Le gros méchant mégalo veut utiliser son sérum pour avoir The Power ; un protagoniste principal chauve qui se la joue badass ; des copains (parfois casse burne, parfois sexy) qui vous rejoindront pour la bonne cause ; des pouvoirs surnaturels issus de la magie amérindienne ; une sorte de méchant façon prédator mais qui n'est pas si méchant que ça ; des sbires aussi bêtes que des poteaux, avec à leur tête, une espèce de bimbo.
Voilà c'est tout, à prendre ou à laisser :D

 Il est pas beau notre cher Rourke ?

   La première chose qui saute aux yeux, c'est l'aspect graphique du soft qui est.... Dépassé. Les plus indulgents pourront y passer outre, mais il faut avouer que le soft a un retard technique assez important, en plus des lacunes de son moteur qui est l'Unreal Engine 3 (apparition tardive de certaines textures etc).
Au premier plan, La distance d'affichage et les textures sont correctes, mais ces dernières sont assez pauvres en termes de résolution et de détails avec une tendance à être terne, pour mieux coller au background sale de la révolution industrielle. D'autres influences sont présentes, celle du grand ouest américain, mais aussi des inspirations amérindiennes, à travers des totems, de l'architecture global de certains niveaux, ce qui permet d'éviter une certaine monotonie. A l'arrière plan, c'est flou, un effet qu'on retrouve dans pas mal jeux de cette gen.   Le coté steampunk se ressent par le design de certains objets comme la moto, les différentes armes, le chara design des ennemis évolués et même à certains moment du jeu (phase en moto par exemple) mais est sous utilisé par rapport à d'autres productions.Quant aux animations, elle ne rattrape en rien le reste, c'est rigide et parfois elles sont mêmes absentes tout bonnement (euh hé, les persos ne respirent pas ? o_o). Ce manque de finition est aussi présent en ce qui concerne les effets, mise à part les effets de lumières qui peuvent suprendre. En bref c'est pas moche mais ca fait vieillot.. des question ?! :p

Un exemple de l'influence Steampuk dans le design 

On va passer rapidement à la bande son qui reste agréable, quant elle est présente, d'ailleurs pas de thème récurrent ni de thème percutant (jolie la rime :p). Par contre un problème est à noter dans les bruitages, notamment des armes qui sont trop fort par rapport au reste et qui sont parfois similaire voir nawak selon les armes. Au niveau des doublages, c'est correct (et bien synchro), ni d'extraordinaire ni kitsch non plus, et colle bien aux personnages.

Le gameplay, quant à lui, est un mélange entre le TPS (Third Person Shooter) et le jeu de plateforme. Autant le mélange entre les deux est plutôt réussi, autant ces deux dimensions de gameplay n'ont pas le même soin apporté :

* Tout d'abord, il faut bien avoir en tête le level design du jeu, un peu particulier. Il s'agit de zones plus ou moins larges (pour un TPS hein ^^) que l'on peut explorer comme bon il nous semble, la plupart du temps, où on pourra grimper et se fighter avec les sbires. Le plus souvent, il faudra prendre de la hauteur pour accéder à la zone suivante, ce qui permet le changement de gameplay.

"Hey mec, j'ai pas signé pour ça bordel !"

*  En ce qui concerne la plateforme, pas de problème à signaler, le perso répond bien à ce que l'on fait, pas d'angle de caméra foireux, il est agile comme un singe, on peut tout de même se louper mais faudra-t-il vraiment le faire exprès.

*  Pour les phases shoot, c'est un peu plus délicat : c'est du classique comme on en a déjà vu, même trop classique, à comprendre par là qu'il n'y pas, par exemple, de système de couverture, ou encore que la précision des armes est imparfaite, idem pour la localisation des dégats qui ne fait que la distinction tête et reste du corps.
    Mais faut pas pousser mémé dans les orties tout de même: la santé se régénère avec le temps, et l'acquisition d'un pouvoir pour permettre localiser ennemis et alliés, ces derniers pouvant être réanimés via ce même pouvoir.
Car oui, vous aurez pour vous aider un acolyte du nom de ...... qui a un rôle inexistant si vous jouez en solo, l'IA n'étant pas plus évolué que celle d'une huitre. Bon au moins il ne se déplace pas pour faire des conneries, on ne meurt  pas avec lui s'il tend à tomber sur le champ de bataille.                                                                                                               L'arsenal mis à disposition n'est pas très étoffé et reste dans le classique, malgré le design steampunk. On ne pourra prendre que deux armes à feu, une seule arme de point, et aussi quelques grenades pour tout faire péter juste où cas où.

Cette dichotomie dans le gameplay est entrecoupée d'autres phases, soit toujours de shoot mais via des mitrailleuses, soit par des phases de motos, qui sans pour autant amener un réel intérêt, ont le mérité d'exister et de diversifier le tout. On pourra même essayé de récolter les 20 médaillons disséminés un peu partout dans le jeu, qui peut être vu comme une quête annexe.

Tantôt Gunfight, tantôt plateforme, avec parfois des petits phases de motos qui demanderont d'être un peu plus agile

 

    Mon point de vue sur tout ça :

    Alors oui ce n'est pas jojo, du tout juste passable, au vu de ce qui a été dit, mais pourtant j'ai aimé joué à ce jeu.
Le jeu, malgré ces lacunes, reste plaisant à jouer, les niveaux sont assez vastes et variés pour qu'on puise s'y amuser, il s'enchainent plutôt bien d'ailleurs, et on pourra même parfois prendre deux (court) embranchement pour changer sensiblement l'expérience de jeu. Même avec une IA au rabais incluant celle de notre bon compagnon, les ennemis peuvent faire mal, on n'ira donc pas comme un gros bourrin. De même, pas de frustration pour notre bouclier humain qu'est notre compagnon, on peut le ranimer à toute distance et cela à l'infini. Le gameplay daté demandant juste un temps de (ré)adaptation, on commencera à s'amuser à dézinguer les ennemis en faisant plein de galipettes partout. Finalement, le jeu ne pique pas autant les yeux que cela et l'histoire se suit sans que l'on doit se forcer à continuer, on peut même en prendre du plaisir, à condition de rester indulgent face aux lacunes du jeu, bien entendu .
Ce même plaisir y sera décuplé si un pote nous rejoint, les modes coop dans ce genre de jeu donne un nouveau point de vue sur le jeu, en plus de s'entraider, la joie et le fun de la coop permet de passer plus facilement outre des défauts du jeu.
Pour les chasseurs de platine ou de gélification, le jeu n'est pas dur à platiner/gélifier, à la réglo, il ne prendra qu'une petite quinzaine d'heures (il faut faire le jeux dans deux modes de difficultés).

Autrement dit, oui ce n'est pas une réussite, oui il ne vaut pas 70 boules, mais il est loin de l'image bousin que l'on donne assez facilement.

Sur ce, je vous laisse, à la prochaine les gens ^_^