Comme beaucoup, je trouve que les récentes années furent excellentes, vidéoludiquement parlant. Il en va de même pour 2012, qui proposa son lot de jeux de oufguedin.

Cependant, 2012 aura aussi été une année de grosses déceptions. Pas dans le genre pétard mouillé, non. Dans le genre « très bon jeu, mais que si les dev ça avait pas été des gros cons, qu'il aurait été parfait leur putain de jeu ». 2013, top and flop, go go go.

 

TOP

 

 3 -

 

Catherine est l'exemple typique du jeu mal marketté. Avant de le mettre dans ma PS3, je pensais avoir droit à un jeu pseudo érotique sur fond de puzzle game. Merci Atlus de me l'avoir vendu comme tel.

Catherine n'a RIEN de sexy (mais traite de la sexualité, nuance), parlera à tous les hommes qui se sont déjà investi dans un couple, et encore plus ceux en pleine « crise de la trentaine ». L'implication du joueur y est géniale, et, par beaucoup d'aspects, il me rappelle Heavy Rain. Le gameplay y est excellent et l'ambiance musicale exceptionnelle. Ne pas le faire serait se priver d'une véritable expérience différente dans le paysage vidéoludique actuel. Une perle.

 

 

2 - 

 

 

 

Vous connaissez mon amour pour Dead or Alive. Dead or Alive 5 est un vrai nouveau départ pour la série : après pas mal de semaines de jeux, il est vrai qu'il m'accroche moins que le quatrième opus. La faute à quoi ? Je ne saurais que dire. Car il revisite intelligemment toutes les bases de la série et comprend que six ans se sont déroulés entre lui et son prédécesseur. Alors oui, il lui manque un certain challenge sur le long terme, chose que savait proposer DOA4. Mais qu'importe, je n'avais pas pris mon pied sur un jeu de combat depuis bien des années. Depuis le 4 en fait.

 

 

 

 1 -

 

 

 

Virtue's Last Reward a réussi l'exploit de remplacer 999 dans le statut de jeu culte. Il a changé ma vision du jeu vidéo. Son ambition narrative est au-delà du raisonnable. Il reprend le concept de 999 et d'Ever17 et en fait un vrai jeu. J'irai même jusqu'à dire qu'il est le premier vrai jeu vidéo : celui qui justifie son support dans sa narration, qui n'aurait jamais pu être fait autre part que sur console. Vous pouvez aussi lire mon dossier sur la série.

 

 

 

 

Les trois jeux suivants sont bons, excellents même. J'aurais très bien pu les mettre tous les trois dans mes jeux de l'année. Mais chacun à leur manière, ils m'ont frustré, et ont généré en mois une énorme déception. Explications.

 

FLOP 

 

 3 -

 

 

Dishonored est l'antithèse des deux prochains jeux : il est fini et léché, les développeurs ont brillamment réussi à retranscrire dans leur jeu ce qu'ils souhaitaient faire. Et en ça, c'est une réussite. Mais ce qui m'a énervé, c'est finalement la restriction de libertés, non pas voulue, mais insidieuse : dans un GTA, on nous dit qu'on « fait ce qu'on veut ». Non. Dans un GTA, on vole des voitures et écrase des piétons.

Dans Dishonored, on a le choix. Non. On a trois ou quatre chemins différents, pour finalement arriver à un dénouement téléphoné et sans réel ambition scénaristique. Dishonored est toutefois bien plus abouti qu'un Deus Ex, et quelques moments de génie, de gameplay émergent. Dishonored vaut chacun de ses pesos, mais sera rapidement oublié.

 

 

  

2 - 

 

ZombiU. Que je renommerai « le jeu parfait...ement relou ». Sans déconner, ZombiU était à un poil de proposer la plus belle expérience de survival de tous les temps. Le jeu aurait bénéficié de deux mois de développement supplémentaires, il serait dans mon Top (et pas en bas). Il est le jeu qui m'a fait le plus flipper de tous les temps. Il est celui qui a parfaitement cerné ce qu'était un Zombie. Sa progression est excellente. Son multi. Mais il n'est pas fini. Mais il est bourré de bugs. Mais la fin est une daube sans nom. Mais il m'a obligé à effacer une sauvegarde de quinze heures. Mais son multi est un proof of concept.

Vous faites chier Ubi. Vous êtes des dieux, mais vous êtes des gros connards. Je vous aime et je vous déteste. Et le pire, c'est que je précommanderai ZombiU 2 à la seconde où il sera disponible. Arg.

 

 


1 - 

 

 

Je vous renvoie vers mon test du jeu, mais Gravity Rush est un parfait exemple de la fin ouverte totalement ratée, qui vient par la même pourrir l'expérience de jeu, qui est elle d'une qualité irréprochable. Ma plus grosse déception de l'année, mais comme Denver, « bien plus encore ».