Je l'attendais depuis 6 ans comme le messie, Dead or Alive 5 est dans mes mimines depuis quelques jours. En attendant un test qui ne saurait tarder, j'aimerais revenir sur un point qui m'agace passablement. Je ne remets personne en cause, car les deux côtés ont leurs tords et leurs raisons, mais moi, simple fan (de la première heure), je me sens toujours ennuyé dès qu'on parle de DOA.

Dead or Alive, de tout temps, a fait la part belle aux jolies filles bien en chair. C'est un fait, que personne n'a jamais caché, bien au contraire. Certains pensent que c'est une dérive. Personnellement, je ne trouve pas, et j'ai même pris beaucoup de plaisir sur les Dead or Alive Xtreme : entre deux sessions de headshots ensanglantés sur Halo ou de tronçonnages en direct sur Gears of War, voir de beaux brins de femme courir sur la plage en faisant du jet-ski, je trouve ça cool. La preuve, encore aujourd'hui, je remets DOAX2 dans la console de temps en temps.

 

Ce ne sont pas les jeux en eux-mêmes qui m'ennuient, mais plutôt l'image que le public en a. A la moindre news concernant la série, aussi bien du côté journaleux que lecteur, ce sont les jeux de mots foireux « une série bien en formes » et compagnie qui fusent. Je ne jette pas la pierre, loin de là, je trouve aussi que la Team Ninja abuse par moments.

La physique des seins « ballon de baudruche » fait plus peur qu'autre chose, le casting propose plus de femmes que d'hommes jouables (merci à Pai et à Sarah), les DLC maillots de bain sont déjà là, d'autres sont prévus, et de nombreuses poses mettent en avant les combattantes.

Mais au-delà du fait c'est apparemment pour répondre à une demande des joueurs que les développeurs ont laissé les combattantes abonnées à la revue Bonnet E, je ne vois pas en quoi Dead or Alive 5 est plus sexy qu'un Soul Calibur. Ou même qu'un Blazblue tiens.




Les jeux de combats ont toujours été synonymes de belles filles dévêtues, et les personnages masculins ne sont eux aussi pas en reste : muscles saillants, torses nus et transpiration, ils sont eux aussi de vrais sex symbols. Et où est le mal ? Le jeu vidéo, c'est bien le terrain de l'imaginaire et des fantasmes, non ? Si une Gameblogueuse bave devant le torse de Jann Lee, où est le problème ? Je ne parle même pas de EIN, qui était dans un costume quasiment nu, les mains menottés et les tétons à l'air. Bref.

Et pourtant, la plupart du temps, quand je dis que j'aime jouer à DOA, même dans un cercle de gamers chevronnés, on me qualifie directement de pervers. Non. Dead or Alive, c'est un pur jeu de baston. Un vrai, bon jeu, simple à prendre en main mais à la courbe de progression exceptionnelle, au système de jeu compréhensible en quelques secondes mais demandant des mois à maitriser, aux personnages charismatiques et au online chiadé.

Par moments, je me dis même que j'aurais aimé que le casting de DOA soit entièrement masculin : mon intérêt pour le jeu aurait été tout aussi grand, et j'aurais sûrement eu moins de remarques à la con à subir.

Mais pour le coup, il n'y a pas une seule case de la checklist « Jeu de baston de ouf » que Dead or Alive 5 ne remplit pas d'un beau V.