Cet article a été réalisé en partenariat sonore avec Héritage d'Opeth. 

 

 

Tu viens d'acheter la Vita ? Ou tu hésites encore ? Alors ce petit bout d'article est fait pour toi.

Sous la pressante demande d'un pingouin hésitant, je me permets ces quelques lignes pour bien commencer avec la nouvelle portable de Sony. Ces faits prennent évidemment comme base mon expérience personnelle, exactement comme mon premier bilan sur la console, un mois après sa sortie japonaise.

1- Préférer le modèle Wifi au modèle 3G. Parce que les interactions 3G font tiep de chez tiep. Non, n'espérez pas pouvoir jouer en ligne ou télécharger de nouveaux contenus depuis le PSN, car la 3G est uniquement là pour le chat, le surf sur le net et Google Maps. Donc laissez-la tomber, et économisez 50 euro. Toute façon, un smartphone passé en modem, et vous aurez à bien plus que ce que propose la console de base.

Je conseille de prendre la console toute seule, afin de profiter de l'offre de remboursement des 50 euro.  En chinant bien, on trouve la console à 220 euro sur le net. Avec l'offre, ça nous fait 170 euro, c'est-à-dire grosso-modo le prix d'une 3DS.

 

2- Ne soyez pas radins pour la carte mémoire. Prenez directement une carte 16 Go ou la 32 Go (16 Go pour mon compte principal JP dans mon cas, 8 pour le FR). 8 Go pour un compte principal, c'est bien trop peu. Je ne parle même pas de la 4 Go, qui devrait être offerte avec la console (ce qui commence à être le cas avec le pack Uncharted).

 

3- En fonction de vos besoins et habitudes de déplacements, prenez soit le pack d'accessoires Starter Kit, soit Travel Kit, qui sont des packs d'accessoires officiels pour la console. C'est suffisamment rare pour être signalé, l'écran de protection officiel est incroyablement simple à poser.

 

Maintenant que vous avez une belle console bien  prête à en découdre, faisons le tour des jeux qui valent le détour. Les baisses de prix commencent à poindre le bout de leur museau, et ça tombe bien, parce qu'on vient de faire péter la tirelire.

 

Le must :

Gravity Rush. J'écrirai un test du jeu dans les jours à venir. Mais après une dizaine d'heures, je peux aisément vous promettre qu'il s'agit du premier réel killer-app de la Vita. Parce qu'il est aussi le premier jeu à sortir de la vitrine des premiers jeux de la console, et de se concentrer sur une belle expérience vidéoludique.

On y suit Kat, une jeune gravitéenne ayant perdu la mémoire. Gravitéenne ? Oui, oui, c'est exactement ce que le nom laisse présager : on peut, à volonté, modifier la gravité, ce qui permet une exploration et un gameplay foutrement originaux.

L'ambiance sonore, infiniment jazzy (donc infiniment sexy) ne peut que ravir, le côté retro steampunk de la ville, ses environnements et ses habitants est à en tâcher l'écran de sa console. Le design, à tomber, est quant à lui parfaitement mis en scène dans des bandes dessinées interactives mettant en scène Kat et son chat, Poussière. Pas une petite perle. Une grosse perle.

 

Le trio gagnant :

Wipeout 2048. Je ne vais pas vous présenter Wipeout, série qu'on compare souvent, et pas toujours à juste titre, à F-Zero. C'est bon, c'est beau, c'est dur, c'est long. Un vrai bon jeu, qui possède selon moi le seul vrai mode en ligne intéressant de la console. En effet, en sus de la progression solo, il vous est possible d'accéder à une campagne multi : dans cette dernière, vous avez des défis à relever, tout en vous confrontant à d'autres joueurs sur le net. Assez innovant, et diablement prenant.

Everybody's Golf. Non, ne partez pas. Je vous jure, ce jeu est une tuerie. Et pourtant, le golf, ça me passe au-dessus de la tête de chez au-dessus de la tête. Mais ici, tout est mignon, gentillet, simple, et pourtant profond et bien pensé. Le mode en ligne vaut lui aussi son petit lot de cacahuètes.

Ninja Gaiden Sigma. Clairement, ce jeu ne s'adresse qu'aux personnes n'ayant jamais connu l'aventure Ninja Gaiden, ou tout du moins qui veulent s'y replonger après tant d'années. Le jeu, portage de la version PS3 (qui est elle-même un portage de la version améliorée de la version Xbox, ouf), est parfaitement calibré pour la portable de Sony et assure une excellente durée de vie. Le jeu propose quelques mécaniques arriérées, notamment au niveau des points de sauvegarde, mais cela ne fait qu'ajouter du charme à son ambiance et à son challenge old-school, particulièrement bienvenu en 2012.

 

L'outsider :

Uncharted : Golden Abyss. Proposant un gameplay solide et une réalisation somptueuse, le titre de Bend était une valeur sûre lancement, comme je vous le confirmais dans mon test. Mais aujourd'hui, je ne saurais le conseiller autrement qu'en pack avec la console ou à bas prix. Typiquement le jeu vitrine du lancement, mais qu'on oublie rapidement.

Et puis Reality Fighters. Non, je déconne.

 

Les trucs chelous Japonais :

Dream C Club Zero Portable. C'est, à l'heure actuelle, le jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps sur ma Vita. Superbe et proposant une durée de vie monstrueuse, il vise cependant un public bien restreint d'otakus. Une bonne aisance en Japonais  est obligatoire.

Ragnarok Odyssey. Sur le long terme, j'ai été assez déçu par ce titre, dont la sortie aux US et en Europe a récemment été confirmée. A moins que vous soyez fans de l'univers du MMO Ragnarok Online, mieux vaut attendre le vrai prochain Monster Hunter, ou se tenir au courant de l'actu de Soul Sacrifice.

 

Les titres à venir :

Hatsune Miku Project Diva f. Avec une possible sortie en occident, l'égérie de Yamaha et SEGA n'a pas fini de vendre. Mais l'image de marque du titre n'est pas sa seule force, puisqu'il propose un des meilleurs gameplays de tous les temps pour un jeu de rythme portable, et l'ajout de l'écran tactile, permettant des contrôles similaires à ceux de DJ Max Technika, ne viendra pas me contredire. Je le rappelle, la Vita étant dézonée (ou presque), le titre peut de toute façon se faire importer.

Soul Sacrifice. Nouveau projet de Keiji Inafune (Megaman, Dead Rising), Soul Sacrifice pourrait bien, aux côtés de la petite Miku, relancer les ventes de la Vita au Japon. Surfant sur la vague des Monster Hunter-like, tout en apportant sa petite touche d'originalité, en particulier au niveau de son design, le titre de Marvelous a toutes les cartes en mains pour intéresser.

Assassin's Creed III : Libération. Même si je ne suis pas fan de la saga phare d'Ubisoft, je reconnais volontiers ses attraits, et ce nouvel AC, présenté pendant la conférence de Sony à l'E3, promet de bien garder l'ADN de la série. Sera-t-il proche dans son gameplay de l'opus 2012 sur consoles de salon, ou davantage des anciens épisodes ? Seul l'avenir nous le dira.

Persona 4 : The Golden. Portage de l'exceptionnel RPG sur PS2, ses graphismes ont été revus à la hausse, le jeu est intégralement doublé et propose une durée de vie hallucinante. Si vous êtes fan de RPG, n'hésitez pas à découvrir cette incroyable saga, souvent restez dans l'ombre car plus adulte que ses consorts, et pourtant, tellement riche. Sortie US en fin d'année.

Zero Escape : Virtue's Last Reward. Suite d'un des plus grands jeux de tous les temps, Il reprend le principe du jeu à échappatoires, dans un cadre glauque (ici, un gigantesque avion cargo), avec des règles tordues, à la manière d'un Battle Royale. On peut changer switcher à tout moment entre les doublages Anglais ou Japonais.