Je n'ai jamais passé aussi peu de temps devant mes consoles de salon que depuis ces derniers mois. Emploi du temps chargé, transports, nuits passées hors de chez moi ... C'est un fait, si je veux rester gros joueur technophile, il faut m'adapter.

En 2012 bien plus qu'avant, j'ai toutes les armes nécessaires en main. C'est pourquoi je me suis lancé un petit défi : rester nomade au maximum, le tout sans aucun compromis. Quel qu'en soit le prix d'ailleurs. L'objectif ? Avoir la même expérience que dans mon salon, absolument partout. L'article peut un peu ressembler à un étalage, mais reflète finalement de nombreuses heures de réflexion et des mois d'économies.

Cet état d'esprit 100% nomade est plus théorique qu'autre chose, même si j'ai déjà eu l'occasion de prouver son caractère fonctionnel : en effet, dans notre joli monde, il y a des choses pas gentilles comme des voleurs. Forcément, on relativise vite le millier d'euro de matériel qu'on se trimballe constamment. Mais en gros, voilà comment je pense le tout, dans un monde idyllique.

 

 

 

1-      Internet, partout :

Je fais clairement partie de cette génération accro au téléphone portable, et encore plus aux smartphones. J'avais un iPhone 4S, qui fait certainement à présent le bonheur d'un petit Roumain. Du coup, on m'a passé un Android, que j'ai tôt fait de passer en root. Même si je n'aime pas l'OS, il présente certains avantages, et permet d'être facilement passé en mode modem. Du coup, internet partout, sans limite (les autres devices le repérant comme un point wifi).

Clairement, mon téléphone portable est un HUB géant, ou viennent se connecter l'intégralité de mes appareils quand le besoin se fait sentir. C'est le lien entre moi et les autres.

Le problème majeur vient de mon forfait, assez limité. Je compte bien changer à la fin de mon engagement, si possible pour Free, qui proposera certainement d'ici un an un service de qualité. Ça tombe bien, ça devrait coïncider avec la sortie du prochain iPhone ... La tirelire va encore douiller.

 

 

 

2-      Le multimédia, partout :

Mon ordinateur principal est un laptop de 17 pouces, qui va arriver sur sa deuxième année. Même si ce n'est pas une bête de combat, son processeur i5 et ses 4Go de RAM suffisent parfaitement, et je ne compte pas changer d'ordinateur.

Toutefois, 17 pouces, c'est grand. Autant le tout est parfaitement adapté pour de grands voyages ou le travail, que je ne compte pas l'emmener partout avec moi. Mon dos m'en remercie d'ailleurs.

Après de nombreuses semaines de réflexion, j'ai finalement opté pour un iPad 2, acheté il y a un an. Même si je l'utilise quotidiennement pour de nombreuses autres choses que de l'informatique, force est de constater qu'il fait un excellent net book, couplé à un clavier bluetooth.

Surf, traitement de texte, recherches, il devient un précieux allié de travail, le tout avec une excellent autonomie et un poids réduit. Je me rappelle par exemple avoir écrit plusieurs tests dans la voiture, avec Pages, et envoyé le tout en email à mon rédac chef. Clairement, il y a quelques années, ce genre de pratiques relevait du fantasme.

Pour les vidéos, la lecture (aussi bien romans que BD ou mangas), l'iPad, c'est du pain bénit.

Le seul et unique défaut de l'iPad ? Gameblog, qui pose de nombreux problèmes. Je ne parle même pas de tenir à jour son blog, rêve inaccessible pour le moment, sur la tablette d'Apple.

 

 

3-      La musique, partout :

 

 

Afin de préserver la batterie de mon Android, je réutilise mon vieil iPod Nano, ami et amant d'antan. 6 ans après son achat, il fonctionne toujours aussi bien, et avec son excellente autonomie, il me permet de ne jamais laisser mes oreilles toutes seules.

 

   

L        Le jeu vidéo, partout :

Parce qu'il faut bien qu'on y vienne un jour. Clairement, je n'ai jamais plus de deux machines sur moi. En général, c'est la Vita et la 3DS. Cependant, quand je pars en week-end vers l'inconnu ou en territoire sauvage (comprendre par là, en dehors de Paris intramuros), j'emmène en général le tout. Quel tout ?

 

La Vita : ma PS3 / Xbox ou presque, partout. On dit que la console manque de jeux. Dans mon cas, je trouve que c'est faux. J'ai 14 en boite sur cette console, et aucun n'est mauvais. Il est vrai qu'elle mérite plus de killer apps, mais à l'heure actuelle, j'ai de quoi passer plusieurs centaines d'heures sur la Vita sans éprouver de lassitude. Mes jeux fétiches ? Wipeout, Dream C Club, Everybody's Gold, Rayman, Ragnarok Odyssey, Ninja Gaiden. J'attends de pied ferme Gravity Rush et Resistance. La console propose une bonne maniabilité, et son superbe écran permet réellement de retrouver les sensations d'une console de salon dans sa main. Je cite Joniwan, grand connaisseur de Blazblue, tenant la console dans ses mains pour la première fois : « Waouw, c'est VRAIMENT la même chose que la Xbox. Même le online. La Version 3DS peut aller se rhabiller ».

On dit souvent de la Vita que ce n'est qu'une console de salon portable. Là où beaucoup  le disent de façon péjorative, j'y vois personnellement son atout principal : si dans les années à venir, on me sort les gros titres de salon aussi sur Vita, je serai aux anges. Et clairement, je pense que ça va arriver.

 

Les 3DS : Comme cette console est zonée, et que je joue à de nombreux jeux Japonais, je possède à la fois une console française et une console japonaise. C'est bête à dire, mais le fait de posséder deux consoles permet de pallier à son plus grand défaut : son autonomie. Samurai Warriors, Love Plus, Hatsune Miku, Dead or Alive, Tales of the Abyss, Zelda : les six jeux que joue le plus sur la dernière-née de Nintendo. Et ça tombe bien, car ils proposent tous une excellente durée de vie.

Contrairement à la Vita (on se comprend), la 3DS est rétrocompatible. C'est un  vrai bonheur. J'ai récemment fait dessus 999, dont j'ai suffisamment parlé récemment. De même, je retrouve mon Pokémon Blanc, jeu nomade par excellence.

 

Les PSP : J'utilise conjointement deux PSP : une 1000, pour l'émulation des jeux PS1. La 3000, pour les jeux PSP à proprement parler : la PSP possède une ludothèque incroyable, et passer à côté aujourd'hui serait un crime, d'autant que la plupart des titres sont trouvables pour une bouchée de pain.

Je compte investir dans une PSPGo dans les mois à venir afin de remplacer la PSP 1000. Plus compacte et proposant une meilleure autonomie, elle sera un parfait compagnon de voyage.

 

L'iPod Touch : cadeau de Noël de ma copine, l'iPod Touch 4G devient un vrai iPhone quand je passe mon Android en modem : shooters de CAVE, Miku Flick, Chaos Rings, Call of Duty Zombies ... Je joue beaucoup sur iOS, et le revendique : c'est une vraie belle plateforme de jeu, qui a encore du progrès à faire, mais qui vient parfaitement s'imbriquer dans le jeu nomade. Si j'acquiers le prochain iPhone, je compte jailbreaker cet iPod Touch, afin de l'utiliser comme machine d'émulation principale.

 



La Dingoo A320 : Microscopique console entièrement dédiée à l'émulation (jusqu' à la SNES), la Dingoo est une vraie petite bombe. Ne coutant qu'une cinquantaine d'euros, elle permet de jouer à tous les vieux jeux dans d'excellentes conditions, et avec une très bonne autonomie : près de 10 heures de jeux sur NES ou SNES.

 

 

 

5-      L'enjeu principal : A toute situation sa console.

Ne vous inquiétez pas, je ne trimballe pas tout ce barda sur moi. Non, je factorise. A chaque situation son installation. Je calcule rapidement, le matin, mon temps de jeu prévu, puis le temps moyen d'une session. En fonction de ces deux facteurs, je choisis les deux devices le plus appropriés : je me tourne davantage vers la console de Nintendo et l'iPod Touch pour des sessions courtes, vers la Vita pour des sessions moyennes ou longues, et enfin vers la Dingoo ou la PSP pour une seule et grosse session dédiée au retrogaming.

De même, je sépare l'utilisation du casque de celle des écouteurs, et possède pour chaque console différentes housses, en fonction de nombre de jeux et d'accessoires que j'emporte : tout adapter permet de mieux profiter de mon matériel.

 

 

 

L'autonomie : le grand satan.

Même si le fait de tout factoriser permet de maximiser l'autonomie, cette dernière n'est pas illimitée, et le sera de moins en moins. Mais j'ai à mes côtés un allié de taille : la batterie USB Tecknet 12 000 ma/h avec un câble multiple. Grâce à cette batterie, je recharge 3 fois l'intégralité de mon iPad 2, 6 fois une 3DS, 5 fois une Vita. Clairement, elle me rend invincible, et le câble me permet de recharger plusieurs appareils en même temps.

Comme Sony sont des abrutis, le port USB de la Vita est sécurisé pour ne pas accepter d'autres batteries que l'officielle : il existe cependant un moyen de contourner cette protection, que Dannychoo nous présente ici. C'est un peu de bricolage pour beaucoup d'économies.

Je possède aussi une seconde batterie portable, bien plus petite, uniquement dédiée aux appareils Apple. Elle me recharge intégralement mon iPod Touch, et jusqu'à trois fois mon Nano. Quand on voit l'autonomie de ce dernier, clairement, cette batterie est une arme fatale.

 

7-      Protéger pour mieux utiliser.

Je suis un maniaque de la protection. En plus de garder mes jeux sous blisters, j'empaquète tous mes appareils, du protège écran à la coque, le tout recouvert d'une ou plusieurs housses. Cela m'a souvent permis de sauver la vie à mes consoles : tant pis si elles ressemblent à des Terminator, parce que Terminator, on vient pas l'emmerder.

 

 

Tout cela me permet d'avoir accès à un éventail exceptionnel de jeux, en ayant le tout rangé dans un simple sac en bandoulière. Bien rangé, le tout ne prend que très peu de place, et est parfaitement transportable, tous les jours. Et grâce à la factorisation des utilisations et la batterie portable, c'est simple : je peux tenir une semaine sans la moindre prise de courant, vidéoludiquement et technologiquement parlant. Et puis soyons clairs : je prends autant de plaisir à me préparer et à tout planifier qu'à jouer. Et ça, c'est vraiment le bonheur. Bonheur de geek, certes, mais bonheur quand même.