J'ai beau gueuler dessus, la série Gears of War représente beaucoup pour moi. Je dirais même qu'elle est la plus belle trilogie de cette génération de consoles.

J'ai acheté chaque opus le jour de sa sortie. Ma première session sur Gears of War correspond aussi à ma première fois en HD. Double claque. Ce fut la date à partir de laquelle j'ai su que je ne verrais plus jamais les shooters comme avant. En une heure de jeu, je savais que j'avais devant moi une nouvelle référence pour le genre.

Encore aujourd'hui, je pense que cette première fois sur Gears représente ma plus grande claque vidéoludique.

J'ai passé mes meilleures heuresde jeu en ligne sur Dead or Alive 4 et Gears of War. Je me souviens encore, tout ému, d'une partie chère en particulier.

 

C'était un mercredi, vers 11h, début 2007. J'avais la crève et était resté chez moi. Forcément, la Xbox ne tarda pas à s'allumer, et à rejoindre le lobby en ligne de Gears. Map Toits, 19 manches, Execution. On se démerde bien mais les gars en face sont plus forts. Ils sont mieux organisés et chopent toujours le Rayon de l'Aube, la celf de la victoire sur cette carte. On se fait décimer, 15 à 7. Mais pas une once de rage : aucun quits, aucun lag, pas de relous, pas de campeurs. C'est du beau, du vrai jeu.

On n'abandonne pas, et un autre type a un casque. Un Espagnol. On baragouine un peu d'Anglais : "Stick together. Wait for them". On espère que les deux sans casque nous écoutent et nous comprennent. Ca fonctionne, on sème la panique dans leurs rangs en les enfumant et en les chargeant à la grenade. On remonte, 17 partout.

On a fini par s'incliner 18 à 19. De retour au lobby, aucune moquerie de la part de l'équipe adverse : on ne disait qu'une chose "C'était la meilleure partie de tous les temps". Aujourd'hui encore, je le pense. Rien que cette partie fait sa place dans mon coeur à la série.

 

Je suis fier de cette trilogie en ma possession, merci Epic. Et merci Mikadotwix, qui rend cette collection encore plus belle et qui la rend encore plus précieuse à mes yeux.