Hello les poneys !

Vous allez bien? Bon, ce week-end je n'ai pas vraiment eu le temps de continuer sur ma lancé du jeu de la semaine (c'était vendredi à la base) c'est pourquoi nous nous rattrapons aujourd'hui.

Et la palme revient à.....Machinarium !

S'il y a bien une tendance ces derniers mois qui émerge et qui à le don de me fritter le poil, c'est bien cette manie de s'extasier devant des jeux minimaliste, les jeux indés dit "arties" à cause d'un p'tit coup d'aquarelle en guise de graphisme et un gameplay concocté par des professionel issu d'un garage. Attention, entendons-nous bien, je parle ici des jeux complétement pérave surfant sur la vague des sempiternelles Braid, Flower ou Limbo.

Donc pour bien avoir l'air con, je vais parler maintenant d'un jeu qui à tout à voir avec ce que je viens de dire, je vais parler d'un jeu indé, d'un jeu artie, d'un jeu surfant sur la vague "les jeux indé, c'est trop cool", mais d'un jeu réellement envoie du lourd au niveau fraicheur ludique.

On parle donc d'un jeu d'aventure Point&Click concocté par Amanita Design, un studio tchéque, ayant crée auparavant Samorost, un autre Point&Click. Le jeu est entièrement en flash, et surtout, c'est un jeu muet, les personnages s'exprimant par des mimiques et des expressions dans des bulles de dialogues. Je dirai même que ça donne beaucoup de charme au jeu, que ça rend les personnages attachant et que c'est pratique de pas avoir besoin de lire mais surtout d'observer.

Qui dit Point&Click, dit énigmes à résoudre, et Machinarium ne fais pas dans la dentelle à ce niveau, même si un QI de 80 pourra finir le titre en à peu près 5h de jeu. Mais l'intérêt premier du titre étant son atmosphère, son originalité en terme de background, de direction artistique, de perspective philosophique même pourquoi pas (après tout, le jeu narre l'aventure d'un jeune robot cherchant à retrouver son petite amie robot), la durée de vie importe peu finalement, vu le prix demandé. Les robot/ordinateur/IA/Skynet ect posent toujours autant la doctrine sur la nature "inhumaine" de ces créations, pourtant ici nous voyons parfaitement les sentiments qu'éprouve le jeune robot envers sa concubine métallique, sentiments considéré comme étant intrasèque aux êtres "vivants" et donc pas aux "non-vivants". M'enfin, ça c'est très capillo-tracté et n'engage que les cons qui voient loin quand il faut regarder tout près.

Et tout près, il y a le 2 ème intérêt du titre : La bande son, signé Dvorak Thomas, d'une profondeur, d'une candeur et d'une finesse incroyable pour un jeu d'un tel budget. D'ailleurs, l'OST est vendu séparément et je ne saurais que trop vous conseiller de vous le procurer.

Résumons : Un jeu d'aventure Point&Click différent dans son ambiance, très classique dans son déroulement, d'une durée de vie faible mais suffisante, d'une bande son génial, le tout pour 15 euro? Pourquoi vous lisez encore et n'allez pas l'acheter, hein? Allez, go.

 

Hi !!!