Quand on bloque subitement sur un segment de jeu, il ne sert à rien d'insister. On s'énerve, on trépigne, on bastonne le canapé (je ne jette jamais la manette) et quand on arrive à ce stade d'énervement, il vaut mieux laisser la console, éteindre le tout, passer une nuit de sommeil ou s'aérer la tête. Et généralement on reprend sa partie dans le calme et le passage récalcitrant devient soudain d'une facilité déconcertante. 

J'ai acheté Illusion of Time sur Supernes de façon assez tardive. Comprenez par là que tous mes camarades patientaient déjà sur l'avertissement anti-piratage bleu sur fond noir de la Playstation pendant que je continuais à souffler dans mes cartouches.

C'est un jeu que j'ai aimé, même si je lui trouve quelques défauts. Mais j'ai toujours été plus Square que Enix dans l'âme...

J'ai stoppé ce jeu subitement, en plein dernier (ou avant-dernier plutôt) donjon. Perte soudaine de motivation, complexité du niveau qui a finit par me saouler, ou que sais-je.
Toujours est-il que j'ai planté là le jeu, scellant à jamais ma partie dans la pile de sauvegarde de la cartouche.

Au lieu de reprendre la partie à tête reposée comme je le dit au début de cet article, les jours passent, puis les mois...

Et voilà que 6 ans plus tard, sur un coup de tête que je ne m'explique pas, je me décide à reprendre le jeu là où je l'avais laissé. La logique aurait du m'amener à refaire le jeu du début, car avec un tel écart, il semble bien peu pertinent de reprendre un jeu dont on a vraisemblablement oublié les fondamentaux.

Je reprend ma manette sans grande conviction, avec plus dans l'idée de me remémorer les sensations du jeu 16-bits. Mais bizarrement, voilà que les réflexes reviennent, l'intêret aussi. La partie s'allonge, les ennemis se font occire gentiment. je boucle le donjon bonus et voici que je me retrouve devant le boss de fin que je poutre finger in the nose...
Allez comprendre...

Six ans. L'écart moyen entre deux mangas d'Evangelion sortant chez Glénat. 
Le temps qu'il m'aura fallu pour terminer un jeu...

Moralité, je suis certain que je pourrai dire quelque chose de très spirituel au sujet d'une tortue, d'un lièvre et des départs qu'il faut prendre à point, mais bon. On est là pour les gothic lolitas non?

On triche un peu sur Miku, Mami et Madoka (Madoka Magica), mais les robes de mariée, c'est aussi classe qu'une robe de chez Atelier-Pierrot ou Victorian Maiden .

 

Et on termine sur Miku non pas en gothic lolita mais en wa-lolita pour changer.