Salut à tous les amis ! Ce soir, j'ai vu le sixième épisode de Better Call Saul...mais à la fin, j'ai ressenti le besoin de vous en parler. Cela faisait déjà un bon p'tit moment que j'y pensais mais manquant de temps ou le consacrant à autre chose (il faut bien le reconnaîre aussi...), bah je reportais toujours ce papier au lendemain. Mais là, ce soir, c'est la bonne  !

Bon, avant tout dessein d'analyse sur ce fameux spin-off, je prend quand même le temps de vous signaler à quel point je suis un célesto-fan (allez, ce soir, on fait dans la référence !) de Breaking Bad (et de trop plein de séries télévisées mais ça c'est une autre affaire). Elle a été une des premières séries "choc" pour moi... vous savez, ces épisodes au format d'une heure tout au plus que vous n'hésiteriez pas de qualifier d'oeuvres d'art tant tout sur tout est maîtrisé ! Bref, en une ou deux phrases, vous avez bien compris que j'ai vu la série (et pas qu'une fois...), que j'ai adoré et que mes poils se sont hérissés quand j'ai appri l'intention de notre cher Vince et de son équipe talentueuse de remettre le couvert. Mais je pense que je ne suis pas tout seul à avoir vécu la chose de cette façon, hein ?  Rassurez-moi. 

Enfin...passons à Better Call Saul parce que sinon je ne m'arreterai jamais. Déjà, même si cette interrogation devrait se placer à la fin du papier, je vous le demande tout de suite maintenant et les yeux dans les yeux : que pensez-vous de ce début de série ? Prometteur, génialissime, captivant, nul (?!?) ? 

De mon côté, je suis comblé, pour être franc avec vous. Ce soir, j'ai eu pour la deuxième ou la troisième fois des frissons devant ma télé. Je sais même pas comment l'expliquer, y'a tellement à expliquer en plus... Quand vous regardez BCS (ou BB), c'est quelque chose d'unique dans l'immense sphère cinématographique que nous côtoyons. Et cela est dû à cette sensation de fusion et même d'osmose pour rester dans le thème de la série, que l'on ressent très fortement en visionnant les épisodes de la série originale et désormais de son très prometteur spin-off. C'est fort, drôle, triste, jouissif mais pas de trop, juste ce qu'il faut, au bon moment. Quelle justesse, c'est tout à fait renversant ! Et je pense très fortement que c'est grâce à cette finesse de travail tant au niveau de l'univers que de la façon de capturer les images, de raconter l'histoire (avec de fabuleux moments de silence !) que BB et son "petit fils" sont ou deviendront cultes. Sans parler en détail de tous les choix faits dans cette série. Tout est calculé ; le choix des environnements, des véhicules de chacun, des situations, ... Et je me sens également obligé d'évoquer les acteurs, que dire ? Ils ne sont pas ou n'ont pas été sélectionnés en fonction de leur célébrité et de leur palmarès mais vraiment parce qu'un tel ou une telle colle parfaitement avec un personnage. Et dieu merci ! C'est avec ce type de vision que les réalisateurs dévoilent des talents cachés (qui a dit Aaron Paul ?) et je trouve ça tout bêtement super. 

Better Call Saul est blindée de clins d'oeil, de caméos et de toutes les laisons imaginables avec Breaking Bad et rien que pour ça, tout fan de la série originale se doit de regarder cette pépite que je qualifierai volontier de cerise sur un magnifique gâteau (le genre à donner envi à tous les diabétiques du monde, m'voyez ?

Quand aux autres, vous savez, les gars (ou les filles, pas de jalousie ici hein) n'ayant jamais vu un épisode de Breaking Bad ou ne connaissant même pas le grand Heisenberg, comment faire pour eux ? Une thérapie docteur ?? Oui, je vous prescrit une cure de 62 épisodes dans un premier temps. Puis pour ne pas rechuter, vous allez poursuivre en prenant chaque mardi soir une dose de Saul Goodman, vous verrez, c'est du très très lourd.