Suite à une longue réflexion, j'ai décidé de réécrire tout mon test sur Tales of Symphonia Dawn of the new World sur Wii. J'étais insatisfait du résultat d'où la raison de cette réécriture. Si vous l'aviez déjà lu, je n'ai pratiquement rien dit de plus. Je l'ai surtout refait pour qu'il soit plus présentable.

 

jaquette tales of symphonia 2

Tales of Symphonia Dawn of the new World (Wii)

Tales of Symphonia sur
Gamecube fut très connu et est presque devenu, au yeux de beaucoup
de joueurs, l'un des meilleur RPG qui soit. Que ce soit le cas ou
non, on ne pourra contre-dire le fait que c'était une très bonne
expérience vidéoludique. Fort de ce succès, Namco y a
naturellement crée une suite, qui, à mon grand regret, n'est pas
aussi bon qu'il ne devrait l'être. C'est l'histoire d'un conte qui
n'en est pas un...

version redit de mon test. (insastifé de la première version que j'ai écrite)
A mon habitude, ce test est plutôt subjectif...

Le
dicton qui agace plus qu'il ne donne de l'espoir.

« Le
courage est la magie qui permet de rendre les rêves réalités. »
Voilà la phrase dont vous n'en pourrez plus supporter au bout de
l'histoire. Ici, il est question d'un jeune garçon très timide au
destin improbable. Le pauvre se fait maltraité par tous, y compris
son oncle et sa tante, chez qui il a retrouvé refuge suite à la
destruction de sa ville natale avec le meurtre de ses parents. Et un
beau jour, il se retrouve dans la peau d'un chevalier de Ratatosk
suite à une série d'évènements qui l'a poussé à protéger une
jeune fille en détresse.
Le début du jeu est extrêmement lourd
et pénible. Non seulement l'histoire n'avance pas, mais on en a déjà
marre de cette mauviette en guise de héros qui ne peut aligner deux
mots sans dire « I'm sorry. » à tout bout de champs.
Bien sûr, on rencontre vite les deux grands personnages qui auront
un grand rôle dans ce tales of : Marta et Richter. Ce dernier
(Richter) aura bien le mérite de remonter le niveau mais la fatalité
a décidé qu'il ne doit pas rester très longtemps avec Emil... Zut!

Donc,
notre mauviette... heu, je veux dire, notre brave guerrier, Emil s'en
va à la recherche du meurtrier de ses parents : Lloyd Irving, le
héros de tales of symphonia premier du nom. Celui-ci semble avoir
beaucoup changé. Bien qu'il soit toujours considéré comme le grand
héros pour beaucoup de Silvarantiens, ses derniers agissements font
planer d'énorme doute sur son héroïsme. Manipulation? Envoûtement?
Usurpation? Illusions? Bien que nos deux héros niais que sont Emil
et Marta n'auront toujours rien remarqué, le joueur, lui, aura bien
saisie le quiproquo très rapidement. Et cela en devient d'autant
plus agaçant de voir que ces deux idiots ne prennent même pas la
peine de réfléchir. Pire encore, durant leurs aventures, nos deux
compères seront amené à rencontrer les anciens compagnons de
Lloyd. Ceux-ci croient dur comme fer qu'il ne s'agit que d'un mal
entendus. Et pourtant, ils acceptent de traverser un donjon aux côtés
d'un blondinet qui veut la peau de leur ami. Est-ce moi ou sont-ils
complètement con?

screen TOS 2
Lloyd en mode Kratos Aurion. Et beh, ça lui va moyen moyen.

Le
gros de l'histoire dit que nos vaillants guerriers doivent trouver
les noyaux des centurions avant leurs adversaires. Ces centurions,
qui n'ont rien à voir avec les esprits originels (qui sont à peine
mentionné dans cet opus), sont ce que l'on peut appeler les chefs
des monstres. L'union des huits, dont chacun contrôle un élément
de monstre, permet ainsi d'une manière ou d'une autre de contrôler
le mana. Sous les ordres de leur chef Ratatosk, ils pourraient par
exemple supprimer ou régularisé le mana du monde. Quant à
Ratatosk, sans trop spoiler, c'est à la fois le chef des centurions,
et donc indirectement le chef de tout les monstres, mais aussi le
gardien d'une porte menant au monde démoniaque, un monde qui fut
beaucoup mentionné dans les quêtes annexes de tales of symphonia.

Hélas,
ces centurions sont pratiquement tous en hibernation depuis. Et nos
deux héros ne sont pas les seuls à les chercher. Deux autres camps
le sont aussi : Lloyd et le Vanguard.

Ces
méchants que sont le Vanguard est un groupe de résistant
Sylvarantiens qui se rebellent contre l'église de Martel et
Tethe'halla. Rapidement, vous rencontrez dans l'histoire Alice,
membre du vanguard. A vrai dire, cette fille doit bien être la seule
antagoniste qui a un background un minimum réfléchit. Les autres
adversaires que vous pourrez rencontrer dans l'aventure ont une
histoire aussi complexe qu'un post-it. En fait, il m'est même arrivé
de presque oublier leur existence. Même le grand chef des vanguard
est pratiquement transparent. Et leur motivation aussi riche que le
nombre de rubis qu'on ramasse dans Zelda 2 sur NES. Tout ce que tales
of symphonia avait légué est oublié. On ne parle même plus de la
persécution que subissaient les demi-elfes, ni des désians ou du
cruxis, ni de l'origine des exphères, rien. C'est comme si tout cela
n'avait point existé. Est-ce vraiment la ce qu'une suite devrait
nous proposer? Je vous le demande.

FALCON KICK
FALCON KICK!!

« Marta
a quitté le groupe. Formation modifié. » PUTAIN! Elle fait
chié!!

Comptez
huit personnages jouable dans tales of symphonia sans parler de
Lloyd. Enlevez un parce qu'il se passe un truc à la fin du jeu sur
Gamecube. Et ça nous donne un jeu avec beaucoup de personnages.
Hélas, le sentiment de vide continuera à vous envahir durant tout
l'aventure. En effet, même si ceux-ci vous rejoignent durant votre
périple, ce n'est que temporaire. En fait, certains sont là que
pour la durée d'un ou deux donjons. Après quoi, ils s'en vont du
groupe. Et histoire d'équilibrer tout cela, chacun d'eux auront un
équipement et un niveau fixe (quelque soit le niveau de difficulté,
ce qui est problématique), qui sera plus élevé lorsqu'ils
rejoindront à nouveau le groupe. Le soucis, c'est que leur niveau ne
correspond jamais à celui nécessaire pour le donjon, du moins,
ailleurs qu'à la difficulté normal. Le deuxième soucis, c'est qu'à
chaque fois qu'un de ces protagonistes nous rejoint, il a perdu entre
temps les deux tiers de ses raccourcis. Le dernier soucis, c'est
qu'ils ont tellement était nerfé qu'ils en deviennent injouable.
Ainsi, Zélos, qui a étrangement la capacité pour attirer les
monstres sur lui, se déplacera à la vitesse d'une mamie et aura une
portée aussi grand que le bras d'un nourrisson. Sheena n'aura plus
aucune invocations et elle aussi se déplace à la même allure que
Zélos alors que je le rappelle : Sheena est sensé être un ninja.
Sérieusement, ces deux là devraient prendre exemple sur Génis qui
court super vite! (rappel : Génis est un magicien. Pas un type qui
attaque au corps à corps.) 
Bref,
le seul qui soit un minimum potable est Lloyd... Et encore.

De
mon côté, j'ai surtout aimé les tales of parce qu'ils permettent
de découvrir un RPG à plusieurs. On va dire à deux, c'est
suffisant. Si on est plus, c'est plus la foire qu'autre chose. Donc,
j'y ai naturellement joué avec mon frère. Et à notre grand
malheur, seul deux vrais personnages sont jouable. De plus... Il
suffit que « Lady Marta » aille pleurnicher deux minutes,
suffisamment pour quitter le groupe pour y revenir quelques secondes
après, pour... perdre les deux tiers des raccourcis des artes qu'on
lui avait donné. Au début du jeu, on s'en fiche. Mais quand on a
acquis un maximum d'artes (= les techniques), c'est très agaçant.
Sans déconner, à quoi elle sert si c'est pour tout le temps
chialer?! Cette pauvre fille se croit dans un conte de fée avec un
grand chevalier brave et courageux. Allo? Ici tales of symphonia 2.
Le mec qui vous accompagne est une mauviette, pas un beau prince.
Inutile de le harceler (oui, c'est le mot), on n'en veut pas de votre
pseudo histoire d'amour!

Tales
of Pokemon.

Voilà
la seule originalité de cet opus : les monstres.
Les
nouveaux pouvoirs de Emil lui permettent de dompter toutes les
créatures qui soit. Bien sûr, qui ne soit pas humains, sinon ce
serait trop facile. Par exemple, le petit loup que vous croisez dans
le premier donjon peut devenir votre compagnon, et par la suite,
devenir un monstre plus fort.

Comment
les capture-t-on? Au début du jeu, c'est au petit bonheur la chance.
En fait, c'est totalement dénué de sens d'expliquer cela au joueur
vu que celui-ci n'a quasiment aucune attaque élémentaire. En effet,
pour pouvoir capturer un pokemon, il vous faut remplir une grille
élémentaire situé dans un coin de l'écran. Et pour ce faire, il
suffit que l'un des deux camps utilise un arte élémentaire pour
remplir petit à petit cette grille. Uniquement après avoir fait
cela, et détruit le monstre, vous aurez une petite chance d'envouter
la créature. Le mieux, c'est utiliser des éléments qui soient
efficace contre le monstre à capturer... Ah mais c'est très bête!
Dans le jeu, vous n'avez aucune explication sur l'efficacité des
éléments! Oh dur! Ouvrez le manuel du jeu, vers la fin.

Je
peux vous assurez, malgré le didacticiel, que je n'ai pas tout
comprit la première fois. C'en est de même pour d'autres joueurs
qui, jusqu'à la fin du jeu, n'ont jamais su exactement comment on
capture les monstres. Il faut dire, avec de piètres explications
données au début du jeu, on oublie vite. Enfin, si le monstre monte
de niveau beaucoup plus rapidement que le joueur, c'est pour pouvoir
évoluer en une forme plus puissante plus tard. Reprenons exemple du
petit loup. Si celui-ci atteint le niveau 26, il pourra, après être
nourrit, évoluer vers la forme d'un loup noir. Il sera alors niveau
1 et pourra évoluer, au niveau 50, en loup de glace, loup de feu ou
en sphinx. Pas mal!

Ceci
dit, une fois la dernière forme atteinte, il est possible au monstre
de revenir à son stade le plus bas pour dire de re-évoluer à une
autre forme qui vous aurez aimé. Ou pas. Cela reste quand même
intéressant à savoir puisque, à chaque évolution, votre monstre
garde ses "capacités" apprissent jusque là. Pour faire bref,
les capacités sont des aptitudes passives à activer qui vous
permettra, par exemple, de résister mieux aux attaques d'un certain
élément.

Mais
n'oubliez pas : seul l'intelligence artificielle peut contrôler les
monstres. Oubliez les stratégies de fou : ceux-ci sont très limité.
Exemple : Toi, tu attaques. Toi, tu reste là. Voilà! C'est tout! On
ne peut rien leur demander! Rien.

lol
Mais bien sûr. On doit se battre juste devant la porte du chateau de Meltokio. Comme PAR HASARD : il n'y a pas de garde. Bande de fonctionnaires. Va.

Tales
of the Abyss version 0.5

Allons
droit au but : graphiquement, c'est moche. Le charme du cel-shading
mélangé à un style un peu chibi de tales of symphonia n'y est
plus. On refoule honteusement ce que proposait tales of the abyss en
moins beau. Et même le système de combat est pratiquement le même.
Certes, cela nous permet de nous balader en 3D contrairement à
avant. Et le tout est en effet plus rapide et plus dynamique que ce
qu'on a connu sur gamecube. Ce tales of n'innove en rien et ne compte
que sur la popularité du titre « tales of symphonia »
pour se vendre. Hélas, la ruse a marché!

L'aventure
se boucle en une trentaine d'heure en ligne droite, une quarantaine
avec les quêtes annexes. Hélas, au lieu de faire comme the Abyss ou
Symphonia, il n'y a pas de balade sur la map monde. Amputant ainsi le
titre d'un gros truc. D'autant plus que ces quêtes annexes se
résument à parler avec un pnj pour faire et refaire les mêmes
mission les uns à la suite des autres. Un peu comme dans tales of
the innocence mais en moins bien. Et remuons le couteau
dans la plaie : la plus grosse quête annexe donnant ainsi lieu à un
donjon optionnel est... horrible. Celui-ci ne s'obtient qu'après
avoir finit le jeu une fois. Mais il y a hélas dix étages à
parcourir, et chaun d'eux est horriblement long à traverser. Un peu
comme dans un FF8, le décors est toujours le même et en plus de
cela, le donjon est généré aléatoirement. La musique est honteux
(une mélodie de cinq secondes tourné en boucle), et il faut
compter... une vingtaine d'heure pour le terminer. Avec seulement
deux points de sauvegarde. Oui, presque aussi long que l'histoire
principale. Suis-je le seul à trouver ça complètement absurde?

screen TOS 2

... ce
qui reste sauve-t-il les meubles?

Et
bien, on l'aura attendu longtemps ce beau temps! Ce n'est qu'une fois
arrivé au chapitre 8 (le dernier) que l'histoire, le gameplay et le
fun prend place. Vous vous serrez ennuyé pendant une
vingtaine-trentaine heures de jeu avant de prendre enfin, ne
serait-ce qu'un peu de plaisir.

Pour
vous faire une idée, sans tout vous dévoiler, vous aurez accès à
tout. Tout les personnages seront enfin tous jouable, tout les lieux
à visiter sont denouveau ouvert, toutes les vrais quêtes annexes
intéressantes (sans parler de celui décrit tantôt) sont
disponible. Au passage, je donnerai une mention spécial pour le
combat du boss de fin qui est tout simplement épique. A vrai dire,
je ne m'étais jamais autant amusé à refaire le combat final autant
de fois. Et pourtant, d'un point de vue objectif, il n'est pas si
impressionnant que ça. Mais comprenez-moi : après avoir enduré
tant de souffrances vidéoludique aussi longtemps, je ne peux que
jouir devant un tel combat. Enfin! C'est hélas la seule chose qui à
arrive à sauver ce qui reste du jeu. Massacré une telle légende,
ça ne se fait pas!

En conclusion...

2 étoiles

Les
plus :
- Tenebrae.(comprendra qui pourra)
- Lloyd qui fout une raclée à Emil.
- Le boss final.
- Éventuellement, les combats.

Les
moins :
- Durée de vie plutôt courte pour un RPG.
- Pas du tout à la hauteur de ToS sur GC, et ne reprend en rien ce qu'il a légué.
- Héros niais et insupportable.
- Inégale dans l'ensemble.

Pour
conclure, ce jeu est une honte. Il déçoit énormément et ne
reprend rien de ce que l'ancien opus avait légué. La magie n'opère
pas, et on a très difficilement l'impression de retrouver le même
univers. Si vous avez une Wii et que vous n'avez pas fait Tales of
Symphonia sur Gamecube. Achetez-le! Oubliez l'infâme Tales of
symphonia dawn of the new world!
Sinon, il faudra tenir bon
jusqu'à la fin du jeu avant de l'apprécier ne serait-ce qu'un peu.
Pourquoi ce jeu est-il honteux? Manque de moyens? ... de temps? Bof,
on ne le saura peut-être jamais. Ah mais tien donc! Pourquoi
s'appelle-t-il « dawn of the new world »? J'ai beau
l'avoir retourné dans tout les sens (jeu finit X fois sur la Wii de
mon frangin, et une fois chez moi), je me le demande encore...

Sur ce... A un prochain conte!
Hakayami. 

PS
: Si le jeu ne s'appelait pas "Tales of symphonia", croyez-moi,
je ne l'aurai peut-être pas aussi démonté.