La guerre, ça fait des morts. La guerre, c'est triste. La guerre,
c'est pour les grands. Faut-il être mature pour justifier de jouer à
un jeu de guerre? Pourquoi le petit bonhomme qui dort à côté n'y a
pas le droit? Mes développeurs préféré, Intelligent System,y ont pensé et créèrent la série Advance Wars, où l'ambiance de
la guerre est « cartoonisé » dans un style mangas. Et
qui dit mangas dit souvent héros de douze ans qui part sauver le
monde. Allez, pourquoi pas. Voilà un petit speech de base que l'on
peut retenir pour décrire cette série. Il n'a pas pour vocation de
dé-crédibiliser la guerre mais de s'en servir pour s'amuser. Rien
de plus.

En fait, la vraie série a commencé bien avant avec « Famicom
Wars »
ou « GameBoy Wars » bien avant, mais ceux-ci
ne franchiront guère la frontière japonaise. Plus tard, la série
Advance Wars naquis et fort de ce succès, Nintendo ne s'en arrêta
pas là. Le dernier en date est sur Nintendo DS du nom « Advance
Wars Dark Conflict »
, celui qui clôtura peut-être la série
pour de bon?

 

Comment tout a commencé...

C'est en 2001 que naquis ce jeu de stratégie au tour par tour aux
USA. Le 10 septembre 2001 pour être précis. Comme tout le monde le
pense, il s'agit de la veille du fameux 11 septembre 2001 qui
bouleversera la vie de beaucoup d'américains. Bien entendue, ceci
n'est que pur coïncidence. Le titre étant déjà présent dans les
rayons, il était difficile de le retirer intégralement même pour
une raison politique. Ils ont cependant réussi à annuler la sortie
Japonaise et Européenne qui furent initialement prévus quelques
semaines/mois plus tard, au risque de créer plus de tensions
qu'autre chose.

En effet, quelque soit l'épisode, le jeu reprend volontairement des
idées sur les armées des différents pays pour les tourner au
ridicule. Qui n'a jamais fait le rapprochement entre Yellow Comet etl'armée japonaise? Green Earth et l'armée américaine?

Rien que le sabre de Kanbeï...

Tout comme Kendy l'a souligné dans l'un de ses pitchs, le jeu
dénonce également la robotisation de chacun des soldats. Des hommes
qui ne sont que des pions sur un grand échiquier dans le but
d'amuser les plus grands stratèges. En effet, il y a un peu de ça
dans l'idée. Le joueur incarne souvent des généraux très jeunes,
parfois pas plus âgé de 18 ans, au commande d'une armée qui lui
obéiront au doigt et à l'œil, même si le chef est un parfait
débutant. Le speech est que le joueur s'en fiche royalement de la
mort d'un de ses gars. Il peut très bien laisser un fantassin
mourir, le sauver n'aurait aucun intérêt et cela utiliserait des
dépenses de fonds inutiles. En cela, on peut dire que Advance Wars
remplit bien son rôle. Après avoir enseigné au joueur les bases de
la guerre, celui-ci n'hésite pas à tenter des actions dé-mesurer
voir de produire des unités à l'usure dans l'objectif de noyer
l'adversaire de coups. Par exemple, l'une des stratégies,« overflood », fonctionnent avec le général Sami
d'Orange Star, spécialisée dans les infanteries. Avec elle, vous
devez ruer d'unités à pieds le sol ennemi, au point que celui-ci ne
parvienne plus à produire suffisamment pour contrer l'invasion. Vous
imaginez cela appliqué à la réalité? Votre général qui vous
demande de courir sous les feux ennemis où une mort quasi-certaine
vous attend?

Enfin, je vous parle déjà de tout cela sans avoir parlé des mécaniques de ce jeu de stratégie au tour par tour! Donc, vous contrôlez un général au choix parmi les héros misent à disposition, chacun ayant quelques caractéristiques distinctes. Sur le terrain, chacun des deux généraux possède un Q.G qu'il se doit de protéger comme on le ferait pour le roi dans les échecs. Autour de celui-ci, des usines et villes peuvent être utilisé à vos fins militaires. Chaque propriété rapporte 1000 de fonds par tour, argent consommé pour produire une armée. Quant à vos usines (qui peuvent être un port ou un aéroport), ils créent ainsi des unités suite à votre demande qui vous permetteront ou non de capturer le Q.G ennemi ou l'anéantissement total des troupes adverse. Selon l'épisode, une bonne flopée d'unités différents sont possible : les fantassins à pied notamment utilisé pour le capture des propriétés, les chars, les D.C.A, les transports de troupes, ... etc etc.

 

Advance Wars premier du nom

Parlons maintenant de Advance Wars en lui-même. Vous débutez l'aventure sous
l'armée d'Orange Star en guerre contre l'armée Blue Moon, le pays
voisin. Sous les ordres de votre supérieur, Nell, vous incarnez
ainsi Andy, Max ou Sami afin de repousser l'ennemi hors de vos
frontières. Et là encore, le jeu fait fort pour séduire son
public.

Andy (ci-contre) est le plus jeune général débutant. Avec son design très
mangas, rappelant un peu un style Monkey D. Luffy du mangas One Piece, le
personnage devient alors très charismatiques grâce à son idéalisme
et sa volonté d'aider ses amis. Tandis que Olaf de Blue Moon, se
fait passer pour un méchant pathétique qui ne fait qu'échouer face
à des novices. Mais comme tout bon scénarii de mangas, il y a
toujours un véritable ennemi commun derrière tout cela. 

Maintenant qu'on a cerné l'histoire, il faut que je vous parle du
gameplay. On a affaire ici à un jeu de stratégie au tour par tour.
Pas de temps réel comme on peut en trouver sur PC, tout a était
penser pour simplifier au mieux l'apprentissage de Advance Wars. Le
but étant de proposer un jeu simple mais efficace... Enfin, pas si
simple que ça.

Tout ceux qui ont jouer à ce premier opus vous le diront : le jeu
est difficile
. Il ne suffit pas de caser quelques chars en première
ligne. Bien que ce soit spécifiquement pour tout public, il vous
faudra du temps et de la patience pour arriver au bout de l'aventure.
Autant le début du jeu est du gâteau. Autant la fin se révèle
extrêmement pénible par l'over power de l'adversaire. Vous serez
toujours en infériorité numérique et de fond, où seul votre sens
de la stratégie vous sauvera. Il sera alors très fréquent de
recommencer une partie à zéro après y être rester une bonne
heure. Non sérieusement, on a plein de généraux de disponible et
je me retrouve seul contre deux (généraux) une fois sur le terrain!
Mais comment dois-je procéder avec trois piteux infanteries déjà
déployés?! Et ceux, sans compter la présence d'une campagne expert
à débloquer derrière. Impossible de dire que ce jeu est facile.
Loin de là. C'est même le plus difficile de la série.

Malgré tout, Advance Wars restera incontestablement une référence
aux jeux de stratégie au tour par tour jamais crée. Aux yeux de
beaucoup de stratèges aguerries, les suites ne seront pas aussi bon
que celui-là.

 

Advance Wars 2 Black Hole Rising, la guerre continue.

Arrivé en 2003 (un an après la sortie Européenne du premier), le
second opus reprend les bases de Advance Wars en y incluant quelques
nouveautés.

L'armée de Black Hole, vaincu sur le territoire de Cosmo Land a déjà
récupéré toutes ses forces pour envahir Macro Land. Les nations
alliés (Encore une référence!) sont alors déployés sur ces
terres afin de repousser l'adversaire. Il y a évidemment de nouveaux
généraux aussi bien des deux côtés. Graphiquement, c'est la même
chose. C'est pareil au niveau du gameplay d'ailleurs.

Enfin presque, le gameplay a pourtant été amélioré. Autrefois,
l'unité la plus puissante était le tank m, des chars qui sont plus
gros que les autres. Malgré leur présence, la victoire est loin
d'être acquis. On a maintenant les néotanks, présentés comme des
chars plus que redoutable. Tout en gardant une grande mobilité, ils
ont en plus une forte puissance de feu ainsi qu'un bon blindage.
Inutile de vous dire qu'on avait déjà là des engins plus que
dangereux. Cette fois, ce n'est pas un overflood de bazooka qui
allait vous sauver d'une armée de néotank. Il faudra trouver mieux
(même si ça reste abordable... Mais risqué).

Le néotank dans toute sa splendeur de puissance.

Encore une nouveauté : les super pouvoirs. Je ne vous ai pas parlé,
mais dans le premier, chaque général possède des caractéristiques
qui rend ses hommes plus ou moins spécialisés dans un domaine. Par
exemple, Max aura des unités direct plus puissante au détriment de
la puissance indirect. Quant à son pouvoir, qui peut s'activer après
avoir détruit suffisamment d'hostiles, il peut ainsi temporairement
augmenter davantage la puissance de ses tires directs. Maintenant,
dans black hole rising, chaque général a un super pouvoir
supplémentaire. Celui-ci est souvent le même que le pouvoir simple
mais plus destructeur. Pour l'activer, il faudra être plus patient
que d'habitude. De mon expérience de jeu, je peux déjà vous dire
que les retournements de situations peuvent très vite arriver.
Autant dans le premier, les pouvoirs ne changeaient pas énormément
l'issue d'une bataille, autant dans Advance Wars 2, on peut vite être
légèrement en difficulté alors que l'on avait l'avantage deux
minutes plus tôt. On peut avouer que c'est toujours mieux d'avoir de
nouveaux personnages, cependant on ne pourra pas dire que cet ajout
équilibrera les batailles, en aucun cas.

Et un super pouvoir, un!

Bref, vous l'aurez compris : il ne s'agit là que d'une version 1.5
du premier advance wars. Le jeu est rendu plus facile, plus fun et
plus riche. Cela ne gâche pas la difficulté qui reste toutefois
raisonnable. Toujours un peu dur, mais raisonnable.

 

Advance Wars Dual Strike sur DS

Deux ans plus tard arriva la suite tant attendue sur la Nintendo DS.
Il est marrant de voir toutes les critiques positifs obtenu par ce
titre via la richesse de gameplay. L'utilisation d'un double écran
devrait promettre que de bonnes choses, mais quand est-il réellement?

L'écran du haut donne quelques informations.

Parlons du speech scénaristique : vous suivez Jake et Rachel
d'Orange Star sous les feux ennemi de... Black Hole! Encore une fois!
Celui-ci a encore était vaincue mais en est très vite relevé pour
lancer l'assaut sur Omega Land. On y apprend enfin plus sur cette
armée noire, en particulier sur le pourquoi du comment. Jake est un
nouveau venue dans les Q.G, et sous les ordre de Rachel, petite sœur
de Nell, ils se retrouvent seul face à l'invasion ennemi. Il faudra
tenir bon jusqu'à l'arrivé des nations alliés qui arriveront,
encore une fois, en masse pour vous sortir du pétrin. Toujours plus
d'unités, toujours plus de nouveaux personnages, Dual Strike
s'annonça comme très prometteur.

Hélas, encore une fois, on a trop d'ajouts over power. Les néotanks
étaient pour vous invincible? Attendez de voir le nouveau char de
combat : le mégatank! Un char encore plus gros et plus puissant. Un
seul de cette merveille militaire suffit pour renverser une armée de
tank et tank m. N'est-ce point là insensée? Toujours plus fort :
vous avez accès à des batailles en deux contre deux. Inutile de
ramener une autre DS, vous pouvez ainsi contrôler deux généraux à
la suite dans une même bataille. Si vous réussissez à cumuler les
deux super pouvoirs respectifs, vous pourrez donc effectuer le
pouvoir relais. Un power up encore plus insensé que jamais! Je prend
volontairement un ton plus fort, parce que ce pouvoir, bien que
jouissif quand c'est nous qui l'activons, n'a pas sa place dans un
jeu de stratégie au tour par tour. En effet, l'activation de ceci
permet d'enchainer, en un seul tour, les deux super pouvoirs à la
chaîne, permettant à vos unités de jouer deux fois en un tour. De
plus, comme si cela ne suffisait pas, si vous utilisez deux généraux
qui s'entendent très bien, leurs pouvoirs ne seront que décupler,
donnant ainsi des proportions monstrueuses. En un instant, une
bataille peut complètement se retourner dans un sens comme dans
l'autre. On a malheureusement cette vague impression que cette
capacité est donné au petit bonheur la chance. Exit la stratégie
digne des plus grands stratèges. Même un gamin peut vous pourrir la
face en deux minutes à l'aide de ce pouvoir relais alors qu'il y a
deux minutes, vous étiez sur le point de gagner. Heureusement, Dieu
merci, il n'y a pas de mode online en wifi pour cette version. Je
n'aurai pas imaginer la catastrophe nucléaire des batailles qui ne
dépendent que du pouvoir relais. Sans déconner, comment opérer
face à une armée de mégatank en pouvoir relais?! C'est
im-po-ssi-ble! Même un tir de bombardier n'arriverait même pas à
enlever 3 PV à un mégatank! Sérieusement, les développeurs
avaient-ils toutes leurs têtes en y incluant ce pouvoir?!

Évidemment, l'IA est devenue encore plus idiote que jamais pour vous
faciliter la tâche. Bien qu'aux premiers abords, la victoire peut
sembler difficile, vous allez très vite vous rendre compte que ce
n'était qu'une question de point de vue. Foncer devient alors la
meilleure des stratégies à entreprendre. Affligeant.

Pour parler du double-écran, celui-ci reste limité. Il arrivera
dans l'aventure que vous soyez sur deux fronts simultanées. Par
exemple, une mission consiste à détruire une base volante afin de
permettre aux unités au sol de reprendre possession de la base. A ce
moment là, vous contrôlerez un général après l'autre. En fait,
cela ne change rien à l'expérience sauf que cela vous oblige à
penser à deux choses en même temps. Rien de plus. Bien sûr, vous
pouvez laisser l'IA s'occuper du second front si cela vous gène. Une
fois le front secondaire de remporté, le général victorieux vient
serrer vos rangs pour un deux contre un sur le front principal.
Inutile de vous dire que la victoire ne devient que plus facile,
beaucoup plus facile. Et même si vous perdez au front secondaire,
vous serrez un contre deux mais la défaite peut être évité...
L'IA est si douteuse dans cette opus que l'on se poserai des
questions.

Voilà un combat sur deux fronts.

Niveau ergonomie, deux maniabilités s'offre à vous : le contrôle
classique à la croix et aux boutons, ou celui au stylet. Je vous le
dis tout de suite : après avoir essayé les deux, le premier est
cent fois mieux. Les cases qui peuvent interagir sont beaucoup trop
petite et on perd en vitesse d'exécution. Déjà que les cartes sont
généralement plus grande, s'il faut passer deux fois plus de temps
pour demander à une unités d'avancer et d'attaquer, ce sera sans
moi. Après, j'ignore si cela pourrait être maniable sur nintendo DS
XL, peut-être. Mais à cette époque, il n'y avait que la première
version de la DS...

J'ai finis le scénario sans encombre, jamais eut peur sauf peut-être
un court instant à la mission finale. Difficulté? Si vous êtes un
adepte de la série : aucune. Après pour les nouveaux, je ne saurai
trop vous dire. Le seul point positif de ce jeu sera de retrouver
l'univers rigolo d'Andy et de toutes sa troupe. Et dire que ce jeu a
été très bien noté par quasi-toutes les presses spécialisés,
j'en reste scotché.

 

Advance Wars Dark Conflict (aux USA : Advance Wars day of ruin)

Arrivés en 2008 aux USA et en Europe (et encore en attente au Japon,
s'il vous plaît!), celui-ci est l'épisode le plus noir de la série.
Exit l'ambiance mangas bien heureux, exit l'over power du pouvoir
relais, cet opus reprend tout à zéro. Cette fois-ci, les héros
sont beaucoup plus mature et conscient d'être en guerre. Car la
guerre, dans Dark Conflict, c'est triste.

Le scénario s'annonce très sombre dès le lancement du jeu : 90% de
l'humanité a été anéantie par une pluie de météorite qui ont
engendré une série de catastrophes naturels. Le ciel est depuis
couvert de fumée masquant la lumière du soleil, et ce, pour
plusieurs années. Les rescapés cherchent par tout les moyens de
survivre. Des clans d'anciens militaires sont nées uniquement dans
le but de profiter de ce désastre pour affirmer leur autorité sur
des survivants déjà bien démoralisés. Cependant, le lieutenant
O'Brian créa l'armée indépendante Néo-Laurientian qui garda son
honneur et sa volonté de vivre unis. Les ordres sont clair : on
n'abandonne personne. On sent véritablement l'ambiance mature du
titre. Les protagonistes sont plus réalistes et se serrent les
coudes, les simple soldats prennent vraiment la parole durant
l'histoire : ils ne se contentent plus que de faire un bête rapport.
Certains paniquent, certains se meurent, ... etc etc. On pourrait
dire que l'histoire un peu cliché mais cette ambiance
post-apocalyptique se ressent vraiment au fil du jeu. Sans vous
spoiler, j'ai même réussi à être attristé. Il y a par exemple un
de ces moments forts où on nous demande de fuir pendant que notre
supérieur retient l'ennemi. J'avoue qu'à ce moment du jeu, j'ai,
tout comme le héros, refusé d'abandonner un personnage aussi
important. J'étais tellement plongé dans l'histoire que j'en ai
presque verser une larme, moi qui ne suis pourtant pas de ce genre
là.

Graphiquement, c'est plus mature, et plus beau.

Que ce soit au niveau du scénario ou du gameplay, j'adore ce jeu! On
a réellement une évolution, une histoire qui se développe enfin,
et non une bête suite de version 1.5 qui s'enchainent. Le gameplay
au stylet reste un très bon compromit contrairement au précédent
opus. La carte pouvant être zoomé, même une panzer DS peut
facilement être jouable avec ce jeu. Un régal vidéoludique, très
certainement.

Pour parler des unités à votre disposition, ceux-ci ont un peu
changé. Il reprend plus ou moins celui qu'on avait dans le premier
advance wars en ré-équilibrant le tout. Il y a toujours des
mégatanks mais ceux-ci sont beaucoup moins powerful et plus coûteux
qu'auparavant. Bref, le jeu a été pensé pour équilibrer les
combats.

Un manuel pour débutant est disponible quand vous voulez.

Enfin, il y a toujours le pouvoir des généraux mais ceux-ci sont
beaucoup moins dangereux dans l'ensemble. Par exemple, Ed, le
personnage principal, donne un petit bonus de puissance aux unités
directs. Mais attention, cela ne prend effet que lorsque le général
est sur le front lui aussi. Autrement dit, vous pouvez déployer un
général à bord de l'unité de votre choix, et vos alliés les plus
proches bénéficieront d'un petit coup de pouce. Pour Ed, son champs
d'action s'étend à 2 cases de lui-même. A noter que l'unité
transportant le générale sera plus solide et plus puissant que la
moyenne. En effet, il y a un système d'expérience propre à chaque
unité. Toutes les unités démarrent au niveau 1 et, à chaque
ennemis entièrement détruite, celui-ci gagne un niveau. Chaque
niveau rapporte légèrement plus de force et de défense, ce qui est
finalement logique. Dans la guerre, une unité présente depuis un
long moment sur le front aura forcément plus d'expérience que le
nouveau venue. En cas de fusion de deux unités affaiblie, le niveau
restera identique a celui qui est le plus élevé des deux. Quant au
niveau « Général », c'est le plus haut qu'une unité
peut obtenir, et on ne l'obtient qu'en transportant notre général.
Si celui-ci est vaincue, le général repart dans son QG avant de
pouvoir accompagné une autre unité. Enfin, si vous abattez
suffisamment d'adversaire avec votre unité général, vous pouvez
utiliser le pouvoir de rupture. Celui-ci permet d'appliquer le
pouvoir d'état major (si vous voulez, la zone d'influence du
général) à toutes les troupes sur le terrain et donne un petit
bonus. Le pouvoir de Ed consiste à améliorer le déplacement des
unités de deux cases. Bref, rien de bien dangereux qui pourrait
renverser complètement une situation.

Pour les réfractaires de ce nouveau tournant, ils me diront qu'il
existe quand même deux généraux qui sont... en effet « abusé ».
A vrai dire, les seuls du jeu, cependant le tout reste justifier par
le scénario. D'autant plus que le plus fort des deux est interdit en
bataille Wifi, ouf.

Niveau difficulté, elle est enfin revue à la hausse. J'ai du
recommencer plusieurs parties pour faute d'inattention, probablement
causé par la facilité que me procurait Dual Strike. Pour dire vrai,
à l'heure d'aujourd'hui, je ne suis toujours pas parvenue à
terminer l'ultime mission de la campagne solo. J'ai beau le refaire
encore et encore, il faut avouer que celui-ci ne pardonne aucune
erreur. Même les missions précédentes m'ont aussi causés des
difficultés, j'ai bien cru ne jamais y arriver par moments. Ceci
dit, je ne parviens pas à dire si cet opus est plus ou moins dur que
le premier advance wars. Les deux jeux sont sensiblement si différent
qu'il est dur de les comparer. On ne raisonne plus de la même
manière, tout a changé pour le bien de la série.

Ed, un atout majeur pour les combats.

Comme vous pouvez le voir sur les screenshots, graphiquement, c'est
très différent. Un peu plus mat, plus sombre et plus réaliste.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce style graphique mature. Même si
ce jeu n'a pas fait toute l'unanimité, il reste pour moi le meilleur
épisode de la série. Le plus aboutie, le plus réfléchit. Il est
meilleur sur tout les points. Malheureusement, les journalistes l'ont
trop critiqué par rapport à Dual Strike, due au changement de cap
radical. Pourquoi réclamé une version 1.5? Vous voulez encore
revoir Andy et un pouvoir encore plus « cheated »apparaître sur votre console juste pour le plaisir? Quelle plaisir?
Vous voulez que les développeurs restent à faire des bête suites
sans innover?

Semi-conclusion

Qui sont les premiers à réclamer des nouvelles licences? Qui ne
cessent de râler à chaque fois qu'ils voient une suite qui
ressemble au précédent? Et qui achètent ces fameuses suites tant
critiqués?

Avant de râler à tout va, il serait peut-être temps de se remettre
en question. Peut-être serait-il temps de grandir un peu et
d'accepter la nouveauté, le changement de cap pour le bien d'une
série. J'ai pris beaucoup plus de plaisir à Dark Conflict que je ne
le prendrai jamais sur Dual Strike. Pourquoi tant bouder ce bijou sur
DS? Je... Je ne comprendrais jamais la logique de certaines
personnes. Une logique qui obligera les développeurs de répondre à
la demande des joueurs, et de ne jamais innover. Ne jamais
bouleverser. Parce que, à mes yeux, les développeurs de Advance
Wars Dark Conflict
ont des couilles, eux! Sans vouloir être
grossier.

Je ne veux pas que Dark Conflict clôt la série comme cela, je le
prendrais trop mal. Je ne veux plus revoir Andy et sa troupe de
rigolo à nouveau sur le champ de bataille pour une énième suite.

 

En conclusion...

Si je devais résumer tout cela, je dirais que cette saga est le saint graal pour les amateurs de stratégie sans pour autant être très complexe. Advance Wars a innové en reprenant le côté fun de la guerre, là où on oublie le massacre qu'il cause pour ne garder que la dimension tactique. En soi, en tant que gamer, on s'en fiche un peu de tout connaître des guerres d'antan. Certes, on en est conscient, mais pour l'expérience vidéoludique, cela ne change rien à l'équation.

Cependant, la montée en puissance de la série a causé trop d'inatention sur le côté hardcore, on se retrouve avec des épisodes de plus en plus facile. Pour moi, l'arrivé de Advance Wars Dark Conflict n'est pas une mauvaise chose, au contraire, il permet de se remettre en question. Comment ai-je pu m'amuser avec des unités cent fois plus puissant que ceux de l'adversaire? En effet, avec Dark Conflict, le côté fun est mise à la trappe mais on garde cette dimension mangas propre à Advance Wars, et surtout pour un gameplay plus équilibré pour le plaisir de jeu.

Malheureusement, ceci fut une prise de risque. Un risque qui n'a pas fait toute l'unaminité. Reconnue comme étant un bon jeu, certes. Mais dans l'ensemble moins apprécié que Dual Strike, qui est un épisode qui m'a bien déçu.

En espérant vous avoir fait connaître cette série ou même remémorer de
bons souvenirs.

Sur ce... A une prochaine fois, sur le champ de bataille.

Hakayami