C'était une nuit comme les autres dans la ville où tout est possible, j'étais en patrouille avec mon coéquipier, un chic type nommé Ralph Dunn et comme à notre habitude nous parlions des traquas quotidiens comme nos femmes, le base-ball ou l'Europe dévastée par la vision raciale d'un homme.

Aux environs de 22h, la radio commença à s'affoler, le central nous faisait part qu'une fusillade avait eu lieu à l'angle de la 6Th et d'Industrial Street. Nous décidâmes de nous rendre au lieu où la fusillade mortelle avait eu lieu au grand malheur de mon cher coéquipier. A notre arrivée, nous avons été accueilli par Floyd Rose de la Criminelle qui dans un laxisme exacerbé nous confia la tache de retrouver l'arme qui avait tué Scooter Peyton, un Afro Américain. Cependant, au fond de lui il s'en foutait un peu de l'arme car selon ses mots, la victime n'était qu'un « minable ». Au ton de sa voix on pourrait penser que cet individu méritait sa mort. Tout en écoutant les lamentations de mon coéquipier, je fouilla la ruelle en quête du précieux pistolet, la recherche fut longue car avant tout je regardais dans tout les recoins de cette sombre ruelle, il y avait même ce journal dont le titre était « Un psy déclare : l'Esprit reste une terre de découverte ».

Ce journal je l'avais lu en buvant mon café matinal, il parlait de ce psychiatre, maître de conférence à l'Université qui était capable de guérir les troubles des soldats revenants du front.Bref, après avoir fouillé un peu partout, je tombe sur une porte avec une éclaboussure de sang, avec mon instinct je sentais que l'arme n'était pas loin, je leva les yeux au ciel et là je vis le reflet de l'arme sur une fenêtre. Ainsi, l'instrument de mort se trouvait sur le toit.

Bien sur, vu que mon coéquipier n'était pas le plus grand des sportifs, j'ai du m'atteler à l'escalade et arriver sur le toit, je tombe sur ce précieux St Graal, il s'agissait d'un Smith et Wesson immatriculé 571893. En ouvrant le foyer, je vis que l'arme était lésé de deux balles, les deux balles qui avaient servies à abattre ce pauvre Scooter. L'objectif que nous avez confiés Rose était donc rempli mais ma curiosité et mon instinct me poussé à allez plus loin car je trouvais étrange d'avoir lancé cette arme sur le toit et non dans l'égout.

Malgré les jérémiades de mon coéquipier qui n'était décidément pas apte à l'excès de zèle, ni à la découverte du fin mot de l'histoire, nous sommes remontés dans notre voiture de patrouille direction l'Armurier du 307 South Central Avenue. Après un court chemin en voiture, nous arrivions à l'armurerie où nous avons été accueillis par le vendeur qui, sans rechigner, nous proposa son registre de vente de Smith et Wesson. Après une brève recherche, je trouva le propriétaire du précieux revolver. Il s'agissait de Erol Shroeder domicilié au 203 South Gless Street.

 En sachant ceci, la procédure exigerait que je fasse parvenir cette information au central mais j'étais guidé par cette folle envie de vérité et de réponses, sentiments qui m'ont poussé à me rendre en personne au domicile de ce Shroeder pour étancher ma soif de réponses.

Arrivé au domicile de Shroeder, celui ci nous fait part que la victime, Scooter Peyton travaillait pour lui et dans un jeu d'acteur des plus déplorable nous informe que son arme est dans un tiroir de commode. Suivant mon instinct d'enquêteur, je vais voir par mes propres yeux et je remarque que la dite arme n'est pas dans son rangement habituel.

Épris de rage, le suspect en vient aux mains et après un échange de quelques uppercuts ou autres crochets du droits, j'arrivais à maîtriser le suspect. Laissant le suspect sous la surveillance de mon coéquipier Cole, j'entrepris une fouille du domicile et après quelques minutes de recherche, je suis tombé sur un carnet où le nom de mon supérieur Floyd Rose apparaissait. Qu'est que cela signifiait ? Est ce qu'il s'agissait d'un coup monté ? Rose est t'il un flic corrompu ? Toutes ces questions hantés mon esprit, je voulais allé plus loin, toujours animé par cette soif de vérité mais cette soif vu vite refréné lorsque Ralph m'ordonna d'appeler le Central ce que je fis non sans regret et amertume.

Après l'appel du Central, ce dernier nous libéras pour la nuit. Quand je suis rentré chez moi, ces questions me hantait toujours puis par la force des choses, je finis par m'endormir aux cotés de ma femme dormant du sommeil du juste. Malgré tout ma nuit fut vite perturbée par un rêve qui m'amena quelques années en arrière où je sortais de l'École des officiers pour aller au MRCD.Très vite, ce rêve s'estompât, me laissant un petit répit bien qu'au lendemain matin, mes questions qui me hantait la veille étaient toujours au premier plan dans mon esprit.                                                                     

Cole Phelps