Votre mère ou votre conjoint ne vous ont-t-ils jamais hurlé dessus
pendant que vous jouiez devant votre console alors que, selon eux , vous devriez plutôt jouer dehors ou tondre la pelouse ?
Mais ce qu'elles ne savent pas, c'est que les jeux vidéo ne sont en fait qu'une invention des extra-terrestres pour tester les capacités des
humains afin de trouver ceux qui pourront sauver l'univers d'une
invasion ennemie interplanétaire. Tel est le postulat de départ de The Last Starfighter, un film de science-fiction réalisé en 1984.


"Salut Starfighter, vous avez été recruté par la ligue stellaire pour défendre la frontière contre Xur et l'armada Ko-Dan". Défendre la
planète Rylos des vaisseaux ennemis, tel est l'enjeu du Starfighter.
Imbattable à ce jeu vidéo, Alex joue une partie mémorable qui sidère son entourage. Mais la suite est encore plus incroyable, car l'inventeur du Starfighter expédie réellement Alex sur Rylos pour sauver la planète au bord de l'invasion.

The Last Starfighter est réalisé par Nick Castle, qui oeuvrera par la suite sur le film Dennis la malice et qui a écrit, entre autre, les scénarios de New-York 1997 de John Carpenter et Hook de Steven Spielberg. Le scénario a été écrit par Jonathan Betuel qui oeuvrera plus tard sur quelques épisodes (scénario et réalisation) de la série TV Freddy's Nightmares, mais qui réalisera aussi et surtout le film T-rex avec Whoopi Goldberg en 1995 (eh oui, c'était lui). The Last Starfighter est le second film de l'histoire du cinéma à utiliser des image de synthèse après le film Tron, réalisé par Steven Lisberger en 1982, qui reste le pionnier du genre à exploiter ce type d'effets spéciaux. Les vaisseaux spaciaux du film sont ainsi créés en images de synthèse de façon très cubiques et simplistes. Malheureusement, elles sont complètement dépassées par ce qui ce fait aujourd'hui en effets spéciaux, mais gardent malgré tout un certain charme. L'histoire du film s'inspire largement de la Guerre des Etoiles de Georges Lucas avec un "Luke Skywalke"r qui délaisse sa paisible vie pour jouer les pilotes et aller combattre l'Empire. Le film dispose lui-aussi d'une palette d'extra-terrestres en tout genre qui va de l'homme-iguane à l'homme-piranha. Les joutes spatiales, tout droit tirées d'une partie de Space Invader, sont légèrement grotesques à cause de ses images de synthèses périmées et ne valent point un X-Wing contre une Etoile Noire. Mais accompagné de sympathiques musiques symphoniques, le film réserve quelques bons moments, notament les scènes avec le beta-robot qui remplace le héros dans sa famille. Moins culte en somme qu'un Starwars, The Last Starfighter reste malgré tout un merveilleux film de science-fiction qui sont bon les années 80, à ranger entre Tron et Retour vers le futur.

La bande-annonce :

Et oui messieurs-dames ! Si vous voulez sauver le monde,
il faut s'entraîner dur sur les jeux vidéo. Par conséquent, vous avez une
nouvelle excuse à répondre si on vous empêche de jouer tranquillement.