Pour fêter son anniversaire, ce jeune Chamaliérois a décidé d'inviter une vingtaine d'amis chez sa grand-mère. Jusque là tout va bien. L'invitation, émise sur Facebook par une amie du jeune homme dans l'après-midi, donnait l'adresse du rendez-vous. Et c'est là que les choses se gâtent.

A 22 heures, la machine s'emballe

Dès 22 heures, une soixantaine de confirmations lui parviennent. La famille entre en état d'alerte et le père de Benjamin tente d'annuler l'événement depuis son iPad. Peine perdue. Un groupe secret appelé Fête de Benjamin s'est monté et compte dès le lendemain matin plus de 16 000 membres. « Cela part dans tous les sens », se plaint le chef de famille.
En une journée, l'information fuite sur Twitter et dans la soirée, 32 600 personnes sont prêtes à se rendre à Chamalière pour partager un verre de Champomy et une part de gâteau. Le père décide alors de porter plainte contre X. Interrogée par le quotidien La Montagne, la gendarmerie a déclaré : « C'est une fête privée qui peut vite dégénérer sur des troubles à l'ordre public. A part sensibiliser les patrouilles le jour dit, je ne vois pas bien ce que l'on peut faire. » Il faudrait juste appeler la Hadopi pour couper l'accès à Internet dans tout le Puy-de-Dôme.