Masque de Fernandel sur le visage, Invader, l'un des artistes français les plus mystérieux.

 

L'ancienne usine EDF va accueillir une rétrospective de son travail Depuis quinze ans l'homme cache son visage au médias. L'anonymat fait partie de mon projet j'aime bien ça me donne un côté Superman.

Cet artiste parisien, est aussi discret que c'est œuvres sont accessible. Il colle de petits extraterrestres en mosaïque sur les murs des villes. Sans autorisation et souvent en hauteur une manière de les protégé.

L'idée de cette invasion lui est venue en 1998 on peut parler d'un accident je me cherchais en tant qu'artiste. Je bidouillais sur PhotoShop.

Un jour il fait le pont entre la mosaïque et le pixel informatique Ca ma plus de lier cet art ancien à la technologie moderne. Un soir il s'amuse à poser une mosaïque sur le mur extérieur d'une cave non loin de son atelier parisien J'ai réaliser que ce geste il y avait quelque chose d'important. C'était un Space Invader petit Alien pixelisé issu du célèbre jeux sortie en 1980. Pour l'artiste l'invasion doit continuer Miami, Londres, Paris, Espagne, New York, Nice... Pas loin de 40 villes au compteur.

Il faut minimum quinze jours pour quadriller une ville et y dissémine au moins 20 a 30 collages. L'artiste choisit le lieu généralement pour son originalité et sa fréquentation.

L'un de ses gros coups, en 1999 : intervenir sur les lettres Hollywood. L'accès est interdit. Invaders franchit les barrières, commence son collage. Soudain , une voix enregistrée, liée a un détecteur de mouvement, se déclenche :Bonjour, vous êtes entré dans une zone interdite, veuillez partir dans les 30 secondes.

L'artiste se carapate, mais revient coloniser une deuxième lettre. Cette fois il prend son temps et voit surgir un hélicoptère de la police ! Des nuits au poste, il en a passé ! Mais la prison ne l'arrête pas, A ce qui l'accusent de vandalisme Invader répond : On est déjà envahi par des pubs ou des panneaux multidirectionnels.

Le parisien assume le côté militant du Street Art, l'art urbain, dont il fait partie. Invader vit de son art. Les collectionneurs peuvent acquérir un alias le seul double strictement conforme à chaque Space Invader posé dans le monde.

Un Alias avec carte d'identité

 

L'artiste reçoit parfois des commandes d'Etat comme celle de la ville de Vienne pour les murs de son métro. Mail il propose aussi, sur sa boutique en ligne, des pièces plus accessible pour s'adapter à tous les publics.

A la Général, les photos de ses 1000 Space Invaders parisiens seront exposées. Beaucoup ont disparu. Surtout les premiers, mais ma technique s'est améliorée en 15 ans. Des pilleurs ou des propriétaires continuent à vouloir les décoller mais les pièces sont si fragile que se cassent. Qu'importe, l'invasion continura. J'aimerais en poser un sur la cathédrale Notre Dame pour qu'il cause avec une gargouille. Invader n'est pas près de tomber le masque.

 

Exposition à la Générale 17 avenue Parmentier Paris 75011

du 7 juin au 2 juillet. Entré libre

 

Pour plus d'infos sur l'artiste : https://www.space-invaders.com/som.html