Après de nombreuses années de traversée du désert, la division PlayStation s'offre un peu d'air. Le département Produits et Services de l'entreprise, qui inclut les activités jeux vidéo, annonce un bénéfice d'exploitation de 435.5 millions de dollars, en forte hausse par rapport à l'an dernier (perte d'1.02 milliard de dollars). La lourde facture du PSN-gate, de l'ordre de 171 millions de dollars, impactera bien sûr l'année fiscale en cours. D'avril 2010 à mars 2011, Sony a écoulé 14.3 millions de PlayStation 3 (+10%), 147.9 millions de jeux PS3 (+27.9%), mais "seulement" 8 millions de PSP (-19.2%) et 6.4 millions de PS2 (- 12.4%).

La baisse des coûts de production de la PS3 n'est pas étrangère à ce retour à la rentabilité, qui a longtemps constitué un objectif prioritaire pour Kaz Hirai et ses équipes. Paradoxalement, l'entreprise dans son ensemble n'est pas sur la meilleure dynamique. Sony Corp affiche des pertes conséquentes de 3.14 milliards de dollars, six fois supérieures à celles du précédent exercice, pour un chiffre d'affaires en très léger recul (- 0.5%). De quoi, peut-être, accélérer l'inéluctable départ du CEO Howard Stringer. Au profit de Kazuo Hirai?