Attention
Un article un peu spécial qui sera divisé en 2 parties, l'une rédigée par Tétris et moi même, l'autre exposant le point de vue de notre reporter de l'extrême, j'ai nommé Peter Parker.

Sur ce, Bonne lecture !

K.W 

 

 

Coup d'envoi

 

Le foot chez Kamisole de Force c'est une vraie histoire d'amour. De notre Bruce national qui ne manquerais pas de trébucher sur le cuir avant de se convulser au sol, à Jack pour qui soirée foot rime avec pinte à prix réduit au pub du coin, le foot ça nous connaît ! Car quand nous ne sommes pas en train de monter des plans machiavéliques pour survivre durant la coupe du monde il nous arrive d'organiser des réunions (autour du pad bien sûr) pour débattre des prochains articles à publier. Avec le récent coup d'envoi de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, lorsque Peter nous à suggéré un historique du football vidéoludique nous avons donc tous bondi pour entamer la marseillaise. Un historique oui, mais à la sauce KdF alors, cela va sans dire ! Nous tâcherons donc dans ce numéro de Dessine moi un GameurZ de parcourir les œuvres majeures du ballon rond pixellisé de façon viscérale, non exhaustive, et totalement décalé. Au programme : sa naissance dans les années 1980, sa réinvention en 1989 et son parcours jusqu'à aujourd'hui ou football virtuel rime avec PES et FIFA ; tandis que Peter notre envoyé spécial nous parlera de son vécu pad en main.

Deux c'est bien, mais plus c'est mieux
Le football numérique est indéniablement un phénomène populaire. Avec aujourd'hui 871 jeux, dont 872 à chier, dans lesquels nous pouvons fouler des pelouses virtuelles, et se classant régulièrement dans les tops des produits culturels les plus vendus en France (en 2006 Pro Evolution Soccer 6 caracole en tête des ventes avec 1.6 millions d'exemplaires d'écoulés), il est une branche majeure de la culture vidéoludique à lui seul (ce qui démontre assez bien le niveau de culture des français). Vous ne serez donc pas surpris d'apprendre qu'il n'est pas né de la dernière pluie. En effet Soccer, premier jeu vidéo à permettre de simuler un match de football (avec un filtre à coller sur votre téléviseur pour le terrain et les couleurs et trois pixels lumineux pour les joueurs et la balle) est sorti en 74 sur Odyssey, soit deux ans après la mise sur le marché de la première console de jeux. A une époque ou le football était déjà un sport mondialement reconnu tout un chacun rêvait déjà de diriger toute une équipe du bout des doigts, mais limitations techniques obligent, il fallait faire avec les moyens du bord ! C'est donc l'ingéniosité des développeurs et l'imagination des joueurs qu'il faut solliciter pour apprécier ses parties. Car il faut bien le reconnaître, jusqu'à la fin des années 70, les jeux de soccer se résument plus ou moins à des clones de Pong. Soccer proposait à l'époque une simulation ultra réaliste avec 2 joueurs sur le terrain et un ballon. Aujourd'hui, les matchs se déroulent à 22 joueurs et toujours un seul ballon...

Le début des années 80 marque le début de la course aux graphismes avec l'arrivée de titres comme Real Sport Soccer (Atari, 1982), Atari Soccer ou encore Pelé's Soccer (dans lequel les joueurs ressemblent à des tasses de café) qui bénéficient d'une évolution plastique notable face à leurs aïeux monochrome. Ces derniers font pourtant toujours fit des règles du sport, voir même des gardiens pour RealSport (ce qui est tout de même un paradoxe pour un jeu se voulant réel). Il est toutefois un pionnier méconnu de la simulation footballistique qui avait pourtant quelques années d'avance sur la concurrence : NASL Soccer. Sorti en 1979, il mettait déjà en place les sorties de buts, de touches et de corners avec six gaillards sur le terrain. On voit d'ailleurs où Michel Ancel a puisé ses inspirations puisqu'on peut y découvrir pour la première fois ce que Rayman deviendra 16 ans plus tard. En effet, les joueurs sont les ancêtres de ce héros démembré vu qu'ils ne possèdent ni bassin, ni cou et il leur manque parfois même une cheville. À l'époque, seuls les cheveux hélicoptères n'avaient pas encore été inventés pour donner une plus grande profondeur à ce jeu. Mattel propose également un angle de caméra beaucoup plus semblable aux retransmissions télévisuelles et un affichage avec score et temps de jeu présent en permanence à l'écran.

Au milieu des années 80 la vue de côté devient la norme de la représentation du foot virtuel, et les petits frères de NASL Soccer ne se font pas attendre avec des titres comme Match Day (ZX Spectrum, 1985) ou Soccer 86' (Amstrad CPC, 1985). Le développement des ordinateurs 8-bits permet par la même occasion de faire tomber une à une les limitations techniques ; ainsi une féroce bataille va alors s'engager chez les différents concurrents de jeux de ce genre : rajout de règles, améliorations graphiques, personnalisation des joueurs et des équipes, etc. Tout est fait pour rendre ces jeux de plus en plus réalistes.

Mais comme je commence à m'ennuyer à vous parler de foot, je vais plutôt m'attarder sur le riz basmati. Alors le riz c'est cool. Maintenant, revenons à nos ballons. World Cup Carnival apporte également son lot d'innovations en 1984 sur Amstrad PC, Commodore 64 et ZX Spectrum. Premier jeu vidéo accompagné de la mention « jeu officiel de la FIFA », il permet aux joueurs de choisir entre 10 équipes (24 sur ZX Spectrum) et de participer à la coupe du monde. Mais ce qui donne de l'importance à ce titre, ce sont les séances de tirs au but, bien qu'encore peu précises, qui apparaissant désormais avec une barre de puissance à l'écran permettant de jauger la force de frappe dans le ballon.

Un an après, Tehkan world cup surenchérit avec son titre très prometteur. Cette société japonaise (aujourd'hui connu sous le nom de Tecmo) est la première dans l'archipel à se lancer dans la bataille de jeux du ballon rond. La vue de côté est abandonnée au profit d'une vue aérienne, l'action est ultra rapide, les musiques rythmées et ensorcelantes, les graphismes fins et colorés et proposant des détails alors jamais vu (les photographes sur les bords du terrain par exemple ou les traces de frein sur les shorts). Les commandes restent cependant classiques, proposant ainsi un titre très efficace. Si les joueurs s'en souviennent encore, c'est parce que Tehkan world cup a tout de même apporté le scanner. Ce radar, permettant de pouvoir visualiser en permanence les 22 joueurs présents sur le terrain et d'ainsi éviter des contres attaques fulgurantes, a été mis au point par cette société. Une dimension stratégique et d'anticipation a donc vu le jour.

Une fois la technique rodée le facteur fun entre en jeu, alors qu'il aurait été impensable de privilégier la simplicité à la technique quelques années auparavant. Fort de son expérience dans le monde de l'arcade, SEGA développe World Soccer sur Master System. Il marque les esprits par sa bonne réalisation et ses nouveautés : le titre permet de jouer avec 8 grandes nations du football et d'entendre leurs hymnes respectifs (ce qui est généralement oublié aujourd'hui). Dès l'arrivée des équipes sur le terrain, les graphismes simples et fins sont remarquables. S'il n'apporte pas non plus de grande nouveauté, les frappes se multiplient et le goal est plus actif que jamais. Pas de prolongation, mais de mémorables séances de tirs au but sont proposées. Ce jeu se retrouvera 3 ans plus tard parmi les 10 meilleurs jeux sur Master System lors d'un classement dans le magazine MEGA Force de Septembre 1990.

Dieu (K.W?) créa la vie...Kick Off créa la simulation de foot
Si des jeux tels que FIFA ou PES sont aujourd'hui mondialement reconnus (hum hum), c'est avant tout grâce à Dino Dini. Attention je vous vois venir...Il ne s'agit absolument pas du cousin de Denver, mais juste d'un mec qui créait des jeux. Et pas n'importe quel jeu si vous voyez ce que je veux dire. Ça parle de kike...Ha non pardon de Kick! Car le titre en question, c'est Kick Off : LE jeu qui aura révolutionné le sport du ballon rond en 1989 (sur Amiga, Atari ST, Amstrad CPC, Commodore 64 et ZX Spectrum).

Sans être une bête de technologie, ses graphismes étant moins fins que ses ainés, il aura tout de même eu le mérite de tenter quelque chose jusqu'alors jamais réalisé: donner l'indépendance au ballon. Dans les autres jeux, celui ci collait aux pieds des joueurs comme un chewing gum à la semelle d'une chaussure. Dans Kick Off, le ballon agit selon sa propre volonté, créant alors une toute nouvelle esthétique de jeu. Rappelons tout de même qu'à l'époque, on jouait avec un joystick (comme tous les ados pré pubères dans leur chambre) et un seul bouton. Chaque action effectuée par le joueur est unique selon l'angle de frappe, la puissance et l'interaction avec le décor.

Kick Off donna naissance à deux autres titres dont Goal, en 1993, considéré comme le meilleur et le plus abouti de la série. De 1989 à aujourd'hui, Kick Off représente un peu le saint Graal des jeux de foot, étant repompés à tout va (Tétris appelle ça des hommages) par nombre de titres, FIFA et PES en tête (pour les plus connus).

Le syndrôme FIFA/PES: des maladies consolement transmissibles (MCT)
Pensez tout d'abord à vous protéger quand vous irez jouer chez un(e) ami(e), car ces maladies sont terriblement perfides et vous frappe principalement quand vous vous y attendez le moins. Plus sérieusement, depuis le milieu des années 90 Electronic Arts et Konami monopolisent à eux seul le marché du football virtuel avec leurs licences phare FIFA et Pro Evolution Soccer. Arrivé en 1993, FIFA a trusté les charts t'as vu! Avec un gameplay orienté arcade (l'accessibilité prime sur le réalisme), une réalisation soignée et l'acquisition des licences officielles des footballeurs auprès de la FIFpro, la série a su fidéliser ses joueurs et maintenir un rythme de sortie régulier, voire effréné selon certains. Moins régulier, International Superstar Soccer, arrive en 1995 et s'impose dès lors comme un sérieux concurrent au géant EA. Si FIFA garde son avance en terme de ventes principalement grâce à ses licences (la ou les joueurs des PES portent tous des noms plus incongrus les uns que les autres), la donne change en l'an de grâce 2001 avec le premier ISS sur PS2. Désormais baptisé Pro Evolution Soccer suite à une sombre histoire de conflit entre studios internes (Konami Osaka et Konami Tokyo), le jeu franchit un véritable cap, tant graphique que technique. Avec une approche réaliste du football (un jeu résolument simulation) et une vraie profondeur de gameplay le jeu a su s'octroyer les louanges de la presse et des joueurs pour devenir le nouveau messie du football virtuel. Et avec ses petits frères c'est presque un sans faute : pour les addict du ballon rond le nouveau millénaire se joue sur PES. Ce qui ne trompe d'ailleurs pas c'est la mise en place de tournois autour du titre qui devient dès lors un véritable e-sport (sport virtuel, un terme encore peu répandu dans nos vertes contrées, qui désigne la professionalisation de la pratique d'un jeu multijoueur). A l'initiative de Konami la PES League est lancée en 2001 à l'aide de la société Au délà Du Virtuel (ADDV), composée des membres fondateurs de la Fédération Française des Sports Vidéo (FFSV). Cette compétition connaitra un large succès et permettra de fédérer les joueurs de PES en une communauté de passionné.

Si PES est devenu une licence forte dans le cœur des joueurs, synonyme d'accessibilité mais aussi de profondeur, elle a pourtant perdu de sa splendeur ces trois dernières années. Le passage aux consoles haute-définition couplé à l'ouverture au multi-plateforme (développement du même jeu sur plusieurs consoles, et donc division des ressources) aura été douloureux pour Konami. Un trou dans la défense dont FIFA profitera allègrement pour filer droit au but. Car tandis que PES n'évolue pas vraiment, régresse même, dans ses versions 2008 et 2009, EA retravaille entièrement son jeu pour offrir aux joueurs la simulation ultime, et la recette paye.

Prolongations
Nous sommes donc à une période charnière du foot vidéoludique ou pour la deuxième fois depuis 17 ans les tendances se sont inversées entre les deux géants du foot sur consoles et PC. PES reviendra-t-il en force dans sa mouture 2011 comme nous le promet son créateur Shingo « Seabass » Takatsuka, FIFA va-il tout écraser sur son passage ou bien même, soyons fou, un troisième joueur va-t-il arriver sur le terrain ? Vous le saurez en regardant le prochain épisode. A vrai dire nous on s'en contrefout, mais tenez nous au courant hein !

 Tétris / K.W
Documentation: Les cahiers du jeu vidéo #2 : Football Stories, éditions Pix'n Love

 

 

 

La chronique de Peter
Les jeux vidéo et moi, c'est toujours une histoire d'amour un peu compliqué. Son premier amour inoubliable que l'on tente par-dessus tout de retrouver. Ben voilà comment je pourrai définir cette relation insatiable que j'entretiens avec les jeux de foot depuis ma découverte des jeux vidéo à 4ans (en 91, LAUL). Et bordel de merde, je me souviens de ce jours, dans le centre commercial Massena, jouant à la bombe du moment qui n'était autre que Super Mario 3 sur NES. Et là badabim badaboum, mes parents achètent la console à cause de ma mine enjouée, avec des petites bombes comme The legend of Zelda , Castlevania II : Simon's quest, Duck Tales et parmi elle Kick Off et sa jaquette sublime

A 4 ans on peut pas dire que j'étais très intéressé par ce sport, préférant un plombier moustachu dans un monde plein d'yeux, ou bien la musique fabuleuse de la lune mais fallait dire que la difficulté de Kick off est telle qu'il est toujours considéré comme un modèle du genre dans la simulation de jeu de foot, avec sa physique de balle digne d'un billard, car en effet elle ne collait pas au pieds. Le jeu commence par un bruit de supporter made in 8bits, puis un menu que je ne comprenais guère à l'époque. Puis la partie commence et là, boum, ça va à 100 à l'heure, l'arbitre sifflant toute les 2 secondes à cause des sorties qui étaient monnaie courante. Enfin bon une vidéo vaut mieux qu'une explication laborieuse! Vous pouvez voir que le jeu est en vue perpendiculaire au sol à la verticale, les cages étant en haut et en bas de l'écran, on y trouve déjà le fameux radar de position. Après s'en suit une lutte âpre pour la balle contre un adversaire véloce, car dans ce jeu, l'adversaire n'est pas le seul ennemi, la balle en est un plus gros, et la transformer en alliée sera un match à part entière.

Quelque temps plus tard, sur 16bits cette fois mais toujours chez Nintendo, ISS en version DELUXE Là on voit un grosse innovation de la part de KCEO (Konami Computer Entertainment Osaka), la vue isométrique , l'ambiance et bien sûr les joueurs ENORME. Un jeu qui était très prenant par son côté arcade, les commentaires et des joueurs caractéristiques par leur maillot, numéro dans le cul ou bien leur touffe !! C'est bien sûr LE jeu de foot sur cette génération de console, battant à plate couture la série Fifa (Fifa international soccer, 95,96,97 etc) et sa licence officielle, c'est à dire qu'il avait les vrais noms de joueur, des clubs, des pays.

Et enfin, la 3D arriva...pour moi car présente depuis la version de Fifa 96 sur Saturn et PS1. Ce jeu fut Sega Worldwide Soccer 97 sur Saturn, mais voilà à cette époque le foot ne m'intéressait plus trop mais on pouvait tout de même reconnaître la patte de Sega, rien que dans les menus et sa...musique très dansante... C'était pour moi un jeu assez dure, les centres et tirs compliqués à maîtriser et donc au final ça me saoulait plus qu'autre chose, surtout dans cette période « d'amour vache » avec les jv. Mais on ne peut pas lui enlever sa qualité de très bon jeu de foot et j'en garde un bon souvenir.

Et enfin il arriva, le messie, Fifa 98, et son énorme bande son, son énorme roster avec 173 pays représentés (à cause de la coupe du monde) et 189 clubs, 16 stades plus 1 en salle dans lequel j'ai passé plus de 80% de mon temps de jeu, très fun à plusieurs, en enlevant les fautes, on s'explosait la gueule et surtout celle du goal, sans que le moindre petit carton ne vienne pointer le bout, on faisait rebondir le ballon partout contre le mur, ah quel bonheur ! Puis vint le 99, moins arcade dans son gameplay mais plus rapide et simu, sinon copie conforme de son prédécesseur avec moins d'équipe, réduit à 40 environ, et pour ma part moins fun à jouer et ils ont enlevé la salle, sniff. 

Et là, EA Sports (It's in the game !) ne fit que sombrer dans des suites qui ne sont que des mises à jour, jusqu'à ce que le concurrent japonais montrant enfin les crocs. Après 2 épisodes sur PS1 (Iss pro évolution 1&2) qui montrèrent la suprématie de KCET (Konami Computer Entertainment Tokyo) sur son confrère KCEO et sur EA, Pro Evolution Soccer arrive sur PS2 et là c'est que du bon, un mélange arcade/simu bien dosé, des graphismes pas mal,du gazon très vert, tout ce qu'il faut quoi. Bien sûr, un temps d'adaptation est nécessaire mais ensuite, les dizaines d'heure défilent à toute berzingue. Surtout en multi, c'est jouissif, ça se chambre, ça s'énerve, ça explose des mannettes, mais qu'est ce que c'est bon ! Faut dire, les PES je les ai enchaînés, que ce soit la PAL ou la NTSC (Winning Eleven, plus rapide, plus nerveuse et plus jolie). Mais voilà, le tournant des consoles current gen (xbox360 et PS3), a été mal négocié par les dév jap, et depuis PES6 ça mouline sec. Son concurrent de toujours, Fifa, quant à lui à su se remettre en question pour proposer depuis quelques années des jeux fun à jouer par sa technicité, son côté tactique alors que Konami annonce chaque année un nouveau jeu révolutionnaire qui se gauffre, EA arrive chaque année à faire mieux, meilleure ambiance, animation, physique, là où il y a tout juste 10 ans, chaque nouvel opus n'étant qu'une version 1.1. On retrouve ici, un sacré twist, Fifa qui était connu pour ses jeux bien mais pas top avec des graphismes magnifiques, photo-réalistes, et de l'autre côté, PES, avec son aspect très simu, stratégique, et des animations léchées ; et sans crier gare, bam en un an, tout à changé.

Mais revenons sur des jeux plus obscurs, et surtout plus fun.
Du médium, dessin animé, tout le monde connaît Captain Tsubasa ou Olive et Tom, on retrouve ainsi des adaptations depuis la NES jusqu'à la DS, et les épisodes les plus marquant pour moi ont été sur SNES, un jeu de foot avec des aspects rpg et des tirs du tigres, tacles de l'aigle et autres conneries et sur GBA, une jeu de carte très chronophage. On reste sur GBA avec le portage d' ISS sur la portable bourrée de hits, c'est toujours un plaisir de jouer à des jeux qui n'ont pas vieilli.

Également sur console portable mais cette fois ci plus confidentielle avec la NeoGeo Pocket Color et son fameux NeoGeo Cup 98 Plus (Plus pour dire tout simplement que c'est en couleur), qui rappelle les animés sur le foot, avec une esthétique cartoon. Le plus de ce jeu est la gestion de son équipe en achetant des power-up comme des chaussures ailées magiques, protèges tibia en titane, vous devrez aussi maintenir le bon moral de vos troupes avec la réception de courrier de fan et également faire attention au voleur ! Vous aurez en plus la possibilité de demander des renseignements à votre mentor sur les points forts/faibles de l'adversaire afin d'élaborer au mieux une tactique de match, car outre la formation de son équipe très importante, les power up sont indispensables pour remporter la neogeo cup. Bref un jeu qui m'a vraiment tenu en haleine un bon moment grâce à son mélange judicieux arcade -simulation.

Nous finirons par les jeux arcades, vous avez pu voir que j'aime pas trop les jeux de management style Football Manager à cause de leur aspect bouffe vie, je pourrai rester scotcher des jour et des jours, comparable à un Pokémon mais avec des hommes.

J'ai jamais pu réellement accrocher aux jeux d'arcade pure et dure, autre que Virtua Stricker de Sega, en effet Fifa Street qui repompe allègrement NBA Street qui repompait allègrement NBA Jam, m'a plus fait chier qu'autre chose avec un gameplay étrange, je lui préfère de loin son cousin basketteur qui lui est vraiment loufoque.

Côté joueur occasionnel (je déteste le terme casual), même constat, Mario Smash football, Sega Soccer Slam ou Disney sport football qui ne sont que le même jeu avec skins différentes, sont amusants 30 secondes mais leur durée de vie reste restreinte à cause de leur manque d'intérêt, bref du casu...du jeu pour gamin...

ET toi, vous savez qui je suis !!!

 Peter