Il fut un temps où le nom de héros avait tout son sens. Un temps de chevalier. La bravoure d'un seul homme face à une armée sans foi ni loi, arborant leur sauvagerie légendaire et pour l'accompagner, une épée taillé dans la roche par les dieux eux même... Cela ferait une bonne histoire non ?! Une histoire de cape et d'épée avec des dragons, des morts-vivants, des sorciers et autres. Seulement voilà, cette histoire ne verra le jour que dans mes impressions de Medievil Résurrection et sous un jour différent, car même si cette intro est ma foi plutôt bien réussi (ah ah ah), le jeu a son propre commencement...

Editeur : Sony
Développeur : SCEE Studio Cambridge

Genre : Action / Plates-forme
Sur : PSP

Histoire : Dans la légende de Sir Daniel Fortesque, l'ancien magicien de la cour, Zarok, lança une armée de morts-vivants à la conquête de Gallowmere pour réaliser de sombres desseins. Dans Medievil Resurrection, le roi Peregrine, l'ancien employeur de Zarok, envoya ses vaillants défenseurs menés par le courageux Sir Dan. Dan parvint à vaincre le sorcier démoniaque, mais fut frappé par une flèche fatale dans l'oeil. Du moins, c'est ce que veut la légende...

C'est pour le 7 et +
Sortie le : 1er septembre 2005

 

Biographie express

Medievil Ressurection est le 3ème volet, si on peut dire, d'un jeu qui a laissé une trace dans le monde vidéo ludique... il s'agit en faite du remake du tout premier jeu sortie sur Playstation One en 1998 et qui avait par la suite vue une suite en 2000 sous le nom de Medievil 2 (plutôt banale oui mais le chiffre deux est plutôt classe je trouve).

Il met en scène un homme dont voici sa biographie :

Sir Daniel Fortesque, Écossais du XIIIe siècle après Jésus-Christ, fut chevalier au service de Peregrin, Roi de Gallowmere. Daniel Fortesque a été d'ailleurs Capitaine de l'armée du Royaume lors de la première guerre de Gallowmere opposant les forces du royaume face à une armée mort-vivante menée par Zarok, un puissant sorcier. Zarok, ancien conseiller du roi fut contraint à l'exil car il avait pratiqué la nécromancie. L'armée dirigée par Daniel Fortesque mit en déroute Zarok et ses hordes démoniaques. Cependant, la première flèche tirée le frappa à l'oeil gauche et le tua net. Mais le sorcier prit la fuite ... Daniel Fortesque fut acclamé, on lui érigea une crypte.
 
 
 Quel homme !
 
 
Cependant, 100 ans plus tard, Zarok mit au point un sort capturant les âmes des habitants de Gallowmere ; il obtint alors un contrôle total de ces derniers. Sir Daniel Fortesqu, ou plutôt son squelette, fut alors rappelé à la vie pour une nouvelle fois mettre en déroute les plans machiavéliques de Zarok.
 
Un jeu... un retour...
 
Mourir et revivre quelques centaines d'années plus tard sous la forme d'un squelette... c'est ce qui est arrivé à Sir Daniel Fortesque, Dan pour les intimes. Horreur, il lui manque un oeil ; la faute à qui ? Une terrible flèche en plein dans son orbite gauche qui a eu raison de lui. Dan ne conduira pas de véhicule et c'est tant mieux car nous ne savons pas s'il a une vision dépassant 6/10ème sur le seul oeil qui lui reste. Pour ajouter un brin d'humour si ce n'est pas déjà fait, un ver de terre s'est niché dans son crâne c'est le comble ! On revient d'entre les morts et un locataire indésirable s'est niché dans votre cavité crânienne. Qu'à cela ne tienne, rien ne pourra empêcher notre "très" maigre chevalier en armure brinquebalante de livrer son combat laissé de côté depuis sa mort. Parviendra t'il à faire oublier sa couardise et vaincre le sorcier Zarok pour enfin mérité les honneurs d'un héros ? Vos doigts, votre dextérité, le temps que vous accorderez au jeu auront la réponse.

Bien qu'il soit un remake, Medievil Resurrection s'avère plaisant a parcourir. Personnellement c'est une aventure que je n'ai jamais pu terminer sur PSone faute de carte mémoire... En sachant que la toute première aventure de Dan revenait sur PSP,  il a donc fallu à tout prix que je vois ce que j'avais manqué. Le résultat s'avère plus positif que négatif bien que ce dernier a une place de choix dans la critique du jeu.
 
 
 

En effet je me souviens encore d'un niveau proche de la fin dans lequel on se retrouvait dans une colonie de fourmis... Sur psp, ce n'est malheureusement pas le cas. De plus, un début de cinématique montrant l'assaut de Dan suivit de ses fidèles chevaliers jusqu'à ce qu'il reçoit la fameuse flèche en pleine oeil est absente du jeu. Bien que cela date, je me souviens encore de ces deux moments du jeu et ne pas les retrouver sur Medievil Resurrection m'a déçu oui et m'a fait un peu perdre le ton que j'avais tant apprécié en jouant sur PSone. Vous me direz que ce n'est qu'un détail sans importance et que le petit UMD n'a peut-être pas eu les capacités nécessaires pour accueillir les parties manquantes de l'original et la je me sentirai bouillir (non quand même pas). Il faut bien comprendre quand n'ayant pas fini l'aventure la première fois mais en ayant tout de même avancé très loin, j'ai gardé cette ambiance unique que procure Medievil. Cette ambiance en tête, en jouant à la version PSP tout en constatant qu'il manquait quelques chose, j'ai très vite été déçu de ne pas retrouvé la joie de mon enfance.

Déception mise à part, le jeu est tout de même bien fichu. Bourré d'un humour omniprésent dans un monde à la Tim Burton (les noces funèbres, L'étrange noël de Monsieur Jack, Charlie et la chocolaterie...), Sony a bien fait de vouloir ressortir son héros "pas fait de chair et de sang". C'est un plaisir pour les yeux de le (re)voir s'animé que cela soit dans le jeu lui même ou les cinématiques que l'ont dévorent à s'en flanquer une crise de foie. Medievil, toute une histoire, un véritable monument.
L'aventure commence dans la crypte de Daniel Fortesque où un génie sommeillant dans votre crâne va vous renseignez sur votre situation histoire de blablaté un peu, il a tendance à le faire assez souvent alors que notre pauvre Dan a fort à faire pour se faire comprendre de certaines personnes. Voyez cela comme un dictatiel pour vous familiarisez avec les commandes du jeu. Dans mes souvenirs la version PSone était différente au début, les fans de la première heure ne seront donc pas blasés même si pour moi l'ambiance change radicalement.

 

Tim Burton es-tu là ?

En parlant d'ambiance, bien que ces petits changements soient un renouveau du jeu original, les décors en eux-mêmes, la musique offrent le tout hollywood. La magie s'éveille à mesure que vous jouez les explorateurs dans chaque niveau tous plus divers, plus éblouissants que le précédent. Il arrivera qu'un ennemi décide de goûter à la lame de votre épée et l'empêcher de faire un festin serait bien mal élevé de votre part. D'autres fois des énigmes se moqueront de vous mais avec le talent innée de vos aïeuls coulant dans vos veines, elles se tairont bien vite.
Il arrive que dans votre environnement en 3D, la caméra vous joue des tours mais pas de panique, une touche la remettra vite à sa place. On peut dire que c'est bien pensé de la part des développeurs.

Et la quête dans tout ça ?

Chaque niveau a son calice (une coupe que l'on pourrait imager au Saint Graal). Une fois un calice récupéré, il vous donne accès au panthéon des héros. Le paradis pour les héros où ces derniers peuvent boire et manger à volonté, danser avec des danseuses très peu vêtues, se battre pour le plaisir sans souffrir, narrer ses aventures, jouir de la vie après la mort... bref, le paradis. Mais avant d'y aller, il va vous falloir combattre vos ennemis pour le remplir... Lorsque cela est fait, à la fin d'un niveau, le panthéon vous ouvre ses portes à vous et rien qu'à vous. Par la suite, un héros s'anime et vous offre son aide avec l'arme qu'il détient.
Ces dernières vous seront d'une grande aide croyez-moi et en plus de cela, les cinématiques de chaque héros sont souvent un délice.
Le jeu peut être parfois répétitif tout comme le plaisir d'y jouer. Ne manquez pas l'un des jeux cultes de la petite portable de Sony aujourd'hui quasiment offert en occasion.
 

Que penses-tu des graphismes ?

De beaux environnements en 3D s'il vous plaît avec un peu de sel autour et un zeste de poivre. Les décors sont très inspirés d'un personnage que j'ai au moins cité 3 fois dans cette impression du jeu et qui ne désire pas avoir davantage de pub :)
Bref, un vrai plaisir pour les yeux. Slurp... l'addition !!
 

Que penses-tu de la bande son ?

A l'égale des graphismes, j'adore ! Danny Elfmann es-tu là toi aussi ? Avec des écouteurs, c'est un délice de cuivres, de percutions accompagnés parfois par des voix féminines de toute beauté.
Le doublage français sonne comme un charme lui aussi ; bien que j'ai eu l'impression qu'il avait un temps de retard sur l'animation...

Que penses-tu de la jouabilité ?

La caméra aurait pu être un handicap s'il n'y avait pas le bouton L permettant de la replacer, à priori, convenablement. Il y a de temps à autre des tout petits minis ralentissements mais qui sont sans réel importance.

Que penses tu de la durée de vie ?

Je mets cette partie en dessous des graphismes et de la bande son, mais c'est bien parce que je tenais à souligner la magie qui permet au jeu d'atteindre des sommets grâce à eux. Le jeu est difficile, il ne faut pas se leurrer. Combien de fois suis-je mort ?! Combien de fois j'ai remercié la sauvegarde ?! Il faut savoir que Sony a rajouté du contenu inédit : 7 mini-jeux qui rallonge la durée de vie et jouable en wifi.

Que penses-tu du scénario ?

Il manque les moments qui m'ont tant marqués (la cinématique du tout début avec la mort de Dan, un niveau ou l'on affronte une colonie de fourmis...). Mais pour le reste : les dialogues sont particulièrement désopilants et savoureux à souhait, un humour décalé qui ne se prend pas au sérieux et qui n'en fait jamais trop. Bravo !

L'avis de Miickies

Fort de son succès, la licence Medievil réussit sont grand retour sur PSP. Aura t'on un jour le droit au second opus ? Je ne pense pas. Sans y avoir joué, il paraît qu'il n'est pas aussi réussit que le premier. Seulement voilà, on peut faire un excellent remake en prenant compte des défauts de ce second opus s'il y en a apparemment. Sony Cambridge, un petit geste... même si la PSP n'en est plus à son lancement.
 
J'aimerai faire un petit clin "d'oeil" à ma mère, qui a pris la route à grand effort de mollets lorsque j'avais 11 ans, pour m'offrir ce jeu et qui est repartie aussitôt pour de longues heures de route, à vélo, je souligne bien. Tu es la meilleure, tu as rendue ce jeu unique pour moi et je pense que cela se ressent dans mon écriture.