De temps en temps, une histoire de jeu rétro piochée dans ma mémoire de gamer presque quarantenaire. Pas de grande leçon, pas d'historique détaillés. Juste des petits souvenirs marquants, du « j'ai connu ça », des moments... retrosnobs.

Aujourd'hui: Elite 

Mon dieu Elite ! Combien d'heures ai-je passées sur Elite ? Combien d'heures ai-je passées à faire du commerce, buter des ennemis, upgrader mon équipement, à refaire des personnages...

Combien d'heures ai-je passées à faire tout ça entre deux ou trois systèmes du début de jeu ? Tu parles d'un explorateur... Je crois qu'une fois, je me suis lancé, et je suis parti loin, très loin dans la galaxie (et je ne suis jamais revenu).

Pourquoi voyager lorsque la fortune est sur le pas de la porte ? Mon vaisseau avait des Military Lasers devant, derrière, sur les côtés. Lorsque je quittais le voyage rapide à cause d'un ennemi, il ne dépassait pas le stade du pixel habituellement. Une fois dans mon viseur zzzrrrakkkkk boom.

Mais le truc dont je me souviens le mieux pour Elite, c'était lorsque l'on entrait dans une station, car celles-ci tournoyaient sur elles-mêmes. Avec la musique de Zarathrusta, comme dans 2001 (elle était dans le jeu ou dans ma tête ? Je ne me souviens plus), il fallait se placer face à l'entrée rectangulaire de la station, puis avancer en tournant afin de bien se synchroniser.

Avec l'habitude, on faisait ça avec les moteurs à fond, bien entendu ! Ce qui était finalement moins dangereux que d'y aller prudemment, puisque plus vous mettiez de temps, plus le risque était grand qu'un vaisseau sorte de la base pour vous percuter bêtement. Il explosait et vous étiez alors tenu responsable par la police qui débarquait sans attendre pour vous oblitérer.

Et dans l'espace, personne ne vous entend contester les faits énergétiquement...