Comme je l'ai mentionné dans un précédent post, j'ai terminé Bayonetta ce week-end, j'en profite donc également pour donner mes quelques brèves impressions.

A la base, quand j'ai testé la démo de Bayonetta, je n'ai à vrai dire pas ultra kiffé, enfin si, quand même un peu, mais pas au point d'acheter le jeu « day one » comme disent parfois les jeunes bien dans leur temps.

Il faut dire que cela me paraissait un brin confus, une ambiance assez spéciale, tout en étant sacrement pêchu et fluide, ce qui est quand même primordial pour ce genre de jeu.

Le jeu en version uk, le mode d'emploi, plutôt sympa, est en noir et blanc

J'ai donc attendu un peu pour choper le jeu en import uk, pour une misère du genre 20 euros. Au final j'en ai presque honte tellement j'ai adoré le jeu, mais bon, c'est la dure loi du business...

 

J'ai mis du temps à le finir, car comme souvent j'ai mis le jeu « en pause » pour le finir plus tard, une sale habitude...

Bref... Qu'est ce que j'ai aimé dans Bayonetta ? Au final à peu près tout...

A commencer par la jouabilité et le système de combat. Je vous avouerai que je ne suis pas un grand joueur, et que j'ai donc pas mal joué « bourrin » et pas vraiment fait honneur au système de combat et à toutes les possibilités qu'il offre. Mais fichtre, tous ces coups, tous ces combos... mais aussi leur globale facilité d'exécution, c'est vraiment un plaisir. D'autant plus que plusieurs armes sont disponibles et ont leurs coups propres.

Cela donne des combats vraiment nerveux, funs, qui peuvent paraitre confus (et qui le sont quand même un peu au final), mais qui ne le sont pas tant que ça, quand on sait à peu près quel coup ou combo on veut lancer. Aussi l'utilisation de l'esquive et du « witch-time » qui s'en suit est aussi particulièrement amusant.

L'ambiance est aussi étonnante, une sorte de mix complètement improbable. On s'y fait ou pas, personnellement une fois le « prologue » terminé j'étais conquis. C'est du délire, dans Bayonetta on est là pour s'amuser, les situations sont complètement abusées/improbables/pas crédibles pour un sous, et c'est ça qui est bon. Ca n'empêche pas de vivre des grands moments, et parfois je me suis vraiment dit avec le sourire aux lèvres, « mais mince, faut le voir pour le croire ! »

La musique est dans la même veine, une sorte de cocktail un peu ouf, tantôt jazzy, tantôt pop, tantôt avec des chœurs assez hallucinants, et contribue au final à l'ambiance assez unique du titre.

J'ai aussi bien aimé le doublage anglais du jeu, en particulier la voix de Bayonetta, qui contribue je trouve à en faire un personnage finalement à part et même attachant.

Graphiquement le jeu assure, mais c'est surtout du coté de l'animation que le jeu fait fort, ça tourne à 60 images par seconde (certes ce n'est pas toujours bien constant, il y a aussi quelques soucis de v-sync, mais au vu de la débauche visuelle, ça peut, en tout cas pour moi, se pardonner volontiers). Les animations de Bayonetta m'ont aussi semblé de grande qualité, notamment lors de ses nombreux coups et ses différentes transformations.

J'ai trouvé la difficulté du jeu vraiment bien dosée, ce qui a pour moi rendu le jeu plaisant à jouer tout le long. Le jeu n'est pas facile, j'ai joué en mode « normal » et mangé pas mal de game over, mais ceux-ci ne sont pas vraiment punitifs, et finalement je n'ai jamais trouvé le jeu trop frustrant.
Les checkpoints sont fréquents, après un game over on revient avec sa vie au max, et avec des items du genre « sucette jaune » on peut se mettre invincible pendant un temps limité pour réussir les passages vraiment chauds.

Bien sur, encaisser des game over ou utiliser massivement des items va induire un ranking assez mauvais quand on termine un chapitre, mais cela permet aux joueurs moyens comme moi d'avancer sans trop de souci et prendre du plaisir, tout en conservant un bon challenge pour les joueurs souhaitant avoir un joli rank.
On peut aussi refaire à loisir les chapitres, justement pour améliorer son rank, mais aussi histoire d'engranger plus d'anneaux, pour pouvoir ensuite acheter des techniques, des items et des armes. Ainsi on peut se rendre le jeu plus facile.

 

Bref je vais arrêter là, j'ai littéralement adoré ce Bayonetta. C'est bien simple, une fois les génériques finis j'avais le sourire aux lèvres et je n'ai eu qu'une envie, relancer un niveau.

Il me semble que dans les podcasts on parlait parfois de générosité des développeurs en parlant de ce jeu, je crois qu'on ne peut pas dire mieux, car le jeu en déborde. C'est peut-être un peu maladroit parfois, désordonné, mais mince, quel fun ! Tout dans le jeu semble un véritable cadeau pour les joueurs qui adhérent, en tout cas je l'ai ressenti comme ça.