Depuis son arrivée, le DG Satya Nadella essaye de secouer un géant, incontournable à la grande époque du PC mais désormais distancé par Google et Apple.
Le DG de Microsoft veut imposer un changement de culture au sein de l'entreprise. © Sipa
Ces bouleversements s'inscrivent dans le cadre d'un nouveau credo, "le mobile et le cloud d'abord", annoncé fin avril par Satya Nadella lors de la présentation des résultats du premier trimestre. "Rien n'est exclu" pour atteindre cet objectif, assure-t-il dans sa missive. Satya Nadella réaffirme en outre les ambitions du géant informatique dans les jeux vidéo, les tablettes et les smartphones avec son système d'exploitation Windows, qui est à la peine face au système Android de Google. "La combinaison de plusieurs appareils et des services d'informatique dématérialisée ("cloud") utilisés pour générer et consommer des données crée une opportunité unique pour nous", assure celui qui a pris les rênes de Microsoft en février. "Nous allons réinventer la productivité pour les gens qui naviguent dans une mer montante d'appareils, d'applications, de données et de réseaux sociaux", promet-il encore.
Depuis son arrivée, Satya Nadella essaye de secouer par petites touches le mastodonte Microsoft, incontournable à la grande époque du PC mais distancé désormais dans le mobile par Google et Apple. Il a remanié la direction, lancé Cortana, un assistant personnel pour concurrencer Siri d'Apple. Il promet des innovations aussi bien en termes de produits que de pratiques.
Mais, certains pensent qu'il n'à pas assez de recul vis à vis de Microsoft, ayant fait toute sa carrière dans la firme, pour prendre les décisions qui s'imposent.
De plus, malgré la récente réaffirmation de l'attachement à la marque Xbox n'est pas une garantie suffisante pour le maintien de la Xbox one en tant que produit Microsoft. Certaines rumeurs laisseraient entendre que la console pourrait faire partie d'une société 1st partie...mais ce ne sont que des rumeurs et en l'état actuel des informations distillées par la marque, une telle issue ne saurait être envisagée