Oh désespoir ! Oh Tristesse !

Depuis presque un an, le monde de la Jap-animation
connait une période de disette. Les très bonnes
séries se font rares et seuls les blockbusters, avec leurs épisodes à trois chiffres,
gardent encore grâce à mes yeux... C'est dans ce contexte que je suis
parti à la recherche d'un petit shönen sans prétention me
permettant, dès les premières secondes, d'oublier un peu l'horreur de
la banalité de ce pauvre monde. Grand mal m'a pris d'ouvrir la boite à pandore
du summum de la mou-attitude : Chorme Shelled Regios
dixit Kökaku No Regios pour les intimes.

 

La
première fois que je suis tombé sur cet extrait, je me suis dit que la série était
prometteuse. Elle regroupe en effet  tout
ce que peu souhaiter le pauvre otaku dépressif que je suis : untriangle amoureux, des flingues, des bastons et une fille mystérieuse représentante d'une grande chaine de fleuriste...
 Pourtant, Vade Retro petit scarabée! Ce trailer fait parti du groupe maléfique des vidéo-spoilers
qui, dans leur grande sollicitude, nous résume en deux minutes l'intégralité de l'animé
et ceci, dans le but inavoué de conquérir le monde !

L'intrigue prend place dans un univers post-apo où la
terre, dévastée et à l'air empoisonné (encore!), est devenu le parc de loisir des
contaminées : cafards géants multicolores, moches et baveux. Pour survivre,
l'humanité est forcée de se refugier dans des mégalopoles mobiles appelé Regios et d'apprendre la maitrise de leur Kei
via l'utilisation d'armes spéciales, les dixits. Nous suivons les pérégrinations
d'un certain Layfon au sein de l'académie Zuellini, sorte d' exilé politique recherchant la
rédemption de ses erreurs passées.  On
comprend bien vite que ce héro ultra cheaté ne fera qu'une bouchée de ses
adversaires. On assiste donc, impuissant, au découpage abusif de ses pauvres
contaminés qui n'ont demandé qu'un peu de chair fraiche pour survivre.

 Chrome Shelled Regios

J'ai assisté tout
au long des 24
magnifiques épisodes que compte cet animé à une pincette de faux
combats
, le tout agrémenté d'une cuillère à soupe de sentiment nian nian, d'une
touche de mysticisme et d'une avalanche de
temps morts. Bref, je me suis ennuyé
ferme ! Je pleure les heures perdues à attendre un soupçon d'intérêt qui n'arriva
jamais...

GBH