Testé pour PS4, One, PC et Switch

Degress of Separation c’était un jeu qu’on avait entendu parler par le fait que Chris Avelonne est au scénario. Jouable en solo ou en co-op, il est sorti le jour de la Saint-Valentin, on a envie que ce soit le jeu à faire en couple histoire de faire une bonne Saint-Valentin .

Test réalisé grâce à une version PC acheté sur Steam

 

Roméo et Juliette

Quand on voit Degress of Separation, on se dit automatiquement que ce sera le petit jeu indépendant avec un univers et une histoire sympa à suivre. Cela se confirme quand on commence le jeu du studio moondrop, on remarque qu’il a tous les éléments du jeu indé agréable. Que ce soit par le design de son univers avec le côté glace et le côté feu ou encore son OST. L’OST de Degress of Separation amène ce côté reposant et nous faire dire que ce sera une très belle balade.

Malheureusement ce côté très agréable par son ambiance est gâchée par le système de progression. Ce système de progression force le jeu qui de base ressemblais à une poésie devient, un vulgaire jeu de collectionneur puisque pour atteindre les différents mondes, il faut avoir un certains nombres de foulards et ces foulards et on ne les obtient qu’en réussissant des énigmes.

 

Une séparation douloureuse

 

Ces énigmes pouvaient être un moyen d’oublier ce système de progression qui peut nous dérange quand on n’est pas du genre à faire un jeu à 100% et donc de ramasser tout le comestible d’un jeu afin de gagner quelques pièces. C’est même une très bonne chose d’avoir des énigmes, car si elles sont réussies les gens oublieront qu’il y a un système de progression qui peut totalement nous faire décrocher d’un jeu.

On pouvait penser que certaines énigmes seraient une échappatoire très vite on voit ce qu’il ne va pas dans le jeu. Chaque monde nous offre une compétence. Cette compétence va nous servir à ramasser les 3/4 des foulards. Il est possible de galérer sur des énigmes quand on ne voit pas le potentiel de la compétence donnée et de ce que propose le game design du jeu, mais une fois que c’est compris, le challenge est moins intéressant et on remarque que les énigmes ont tendance à se ressembler. C’est souvent le même mécanisme, sachant que pour avancer il faut ramasser les foulards, on risque d’avoir un sacré moment de solitude, d’autant plus que le jeu n’est pas fait pour être jouable tout seul.

L’IA est complètement à la ramasse et à tendance à ne pas nous suivre, à oublier de sauter ce qui nous oblige à switcher toutes les cinq secondes de personnage et ce n’est pas du tout naturel et très vite on peut ressentir une certaine forme de lassitude entre les énigmes répétitives et le fait de devoir changer tout le temps de perso, car l’IA est complètement foiré.

L’un des arguments de vente de ce jeu c’est que c’est un jeu de Chris Avelonne très réputé dans le milieu, on a pu voir sa patte dans l’écriture des jeux comme Prey, Pillars of Eternity ou encore Fallout New Vegas. On le ressent dans cette narration qui décrit très bien les sentiments des deux protagonistes qu’on incarne : Amber et Rime. On ne parle pas seulement de leurs sentiments, mais aussi de ce qu’ils représentent. Amber c’est le froid, la glace et la neige, alors que Rime c’est la chaleur, le soleil, le beau temps et la végétation. Cette narration a beau être agréable au début du jeu, mais s’éclipse trop rapidement et ne permet pas d’effacer les nombreux défauts du jeu.

 

5/10

Desgress of Separation c’était un jeu que j’avais envie d’aimer, mais il y a tellement d’éléments agaçant qui m’ont empêché d’apprécié la beauté de l’univers et la poésie écris par Chris Avelonne. Après une dizaine d’heure de jeu on ressent une énorme frustration. À éviter en solo !

 

Les +

 

  • Chris Avelonne à l’écriture
  • Un univers reposant
  • Une ost reposante

Les –

  • Une IA illogique
  • Très vite ennuyant en solo
  • Un système de progression rendant le jeu pas du tout fun à cause du principe de collectionner des foulards pour avancer
  • des énigmes trop répétitif