Je ne me suis pas trop spoilé avec Rain, tant je sentai que ce titre avait un potentiel intéressant. Grand bien m'en a pris. J'ai pu y jouer une bonne demi heure et je suis tombé sous le charme.

Jouant de suite sur des teintes décolorées et tirant vers le gris, Rain plonge le joueur dans une ambiance plutôt tristounette. Un petit garçon devait aller au cirque. Malade, il est cependant cloué au lit et confiné dans sa chambre. En regardant par la fenêtre, il distingue la silhouette d'une petite fille dessinée par la pluie. Non loin d'elle, une autre silouhette se révelle. Elle est bien plus inquiétante et menaçante. La petite fille s'enfuie et le jeune garçon court d'instinct à l'exterieur pour l'aider.

Lui même trempé, il passe une porte et réalise rapidement qu'il est lui aussi devenu invisible. Sauf, lorsque l'eau le touche et ruiselle, révélant ainsi ses formes. Une bonne partie des mécanismes de jeu vont reposer sur ces deux états (visible / invisible) sous l'effet de l'eau.

L'accompagnement sonore est capital dans Rain. Ce sont des notes de piano qui vont ponctuer la progression et des moments forts qui vont être soulignés par des touches plus inquiétantes et plus appuyées. Même dans un environnement aussi riche et bruyant que la Gamescom, j'ai été happé et je me suis pris à frissonner.

Probablement pas le jeu le plus gai et enjoué de la ludothèque PS3, mais assurément un titre qui va provoquer des émotions. A suivre et à jouer sur PS3 début octobre.