En attendant que je puisse vous faire une pette vidéo commentée de Remember Me, voici déjà le début du test que j'ai rendu à l'écrit pour mon canard régional. Comme d'hab, la suite est à la fin ;-).

Un jeu qu'on oublie pas

Remember Me est un jeu intéressant à plusieurs égards. Oeuvre d'anticipation, mélange de ce qui s'est fait de meilleur ces dernières années en termes de gameplay, le titre est développé par des Français et pose Paris en décor principal. Grâce à Capcom, les équipes de Dontnod ont réussi à en faire un jeu inoubliable.

Paris en 2084. La guerre civile a eu raison de la ville. Si Paris conserve quelques monuments incontournables (la tour Eiffel, l'arc de triomphe, la colonne Vendôme...), ils ont bien souffert. Tout autour, un enchevêtrement d'habitations précaires façon taudis et des zones inondées qui font penser à Venise. Les bas fonds sont peuplés de créatures contaminées par les déchets toxiques et à l'esprit torturé.
 
Évidement, pour un Français, il y a de quoi apprécier que, pour une fois, l'on n'évolue pas dans une ville faite de blocs verticaux. La progression dans l'espace est linéaire (façon couloir même), mais la recherche de variété est suffisante pour éviter toute redondance. Passages à l'air libre, dans des milieux clos, dans les beaux quartiers, dans des labos Hi-Tech. Il y a ici un joli mélange de Blade Runner, Portal 2 et quelques clins d'œil amusants. A l'image de celui adressé à la série Ghost In The Shell (GITS) de Masamune Shirow avec des affiches pour Babes In The Shell (BITS), un service de valets certainement un peu particulier.