Pour "maintenir en haleine" le lecteur

 

Le cliffhanger, technique narrative bien connue dans le milieu des séries TV, consiste à faire terminer un épisode à un moment particulièrement angoissant ou évoquant un suspense.

C’est un mot anglais composé de cliff (falaise) et hang (suspendre). Tout viendrait d’un épisode de "The adventure of Kathlyn", en 1913, où le héros se trouve accroché au bord d’une falaise pour créer l’intérêt à l’épisode suivant.

 


 

C’est aussi le cas pour les BD quand les aventures se déclinent en plusieurs albums comme dans l’exemple qui suit.

 


Exemple type dans "Objectif lune" qui laisse le lecteur dans l’attente.

 

Le cliffhanger est aussi appelé "suspense de bas de page" et peut se trouver en plein cœur de l’album comme ci-dessous.

 


Ci-dessus à gauche, cliffhanger dans "L’oreille cassée"

Cette présence s’explique notamment par le fait

que les aventures étaient prépubliées dans Le Petit Vingtième.

Il fallait maintenir le suspense pour le lecteur.

 

Cette technique narrative est apparue tôt dans la bande dessinée.

 


Ci-dessus, notez les mentions "à suivre"

 

Les journaux de BD périodiques étaient (et sont encore) friands de cliffhanger comme ci-dessous avec le Journal de Mickey.

 


 

D’autres exemples notables comme avec XIII, Tarzan …

 


 

Aucun genre BD n’échappe à la règle.

 


 

Le Journal de Mickey est à l’honneur avec "Mickey à travers les siècles" et Guy l’Eclair (Flash Gordon).

 


 

Un joli cliffhanger dans cet album de "De cape et de crocs".

 


 

Les comics sont coutumiers du fait. Trois exemples avec Spider-Man dans des situations différentes mais incertaines.

 


 

Les exemples sont nombreux et impossible à recenser (ce n’était pas le but) mais en avez vous qui vous ont marqué ?