Il y a eu un nazi dedans …

Euh, un accident

 

Excusez par avance ce qui devait être un jeu de mots imparable mais qui s’est transformé en message sibyllin (ou tout simplement incompréhensible) pour aborder ce jeu de Capcom.

 


 

Bionic Commando qui sort en 1987 sur bornes d’arcade n'est pas vraiment la suite de Commando, un autre hit de Capcom.

 


 

Dans la version arcade on joue avec Super Joe, le héros de Commando, dans la version NES de 1988, Super Joe a été capturé et un nouveau soldat nommé Ladd doit le délivrer.

 


 

Première chose à savoir, Ladd ne peut pas sauter et  utilise son bras bionique pour se déplacer verticalement.

 


 

On a donc une sa maniabilité très particulière avec un bouton pour utiliser son bras bionique (sorte de grappin), un bouton pour tirer et donc aucun bouton de saut.

 


 

Les graphismes de ce jeu sont superbes et le son est très bon.

 


 

Cependant, il faut savoir qu’à l’origine, Bionic Commando était sorti sous le nom évocateur de "Top Secret : Hitler no Fukkatsu" (Top Secret La Résurrection d’Hitler). Un soldat du futur devait délivrer son camarade kidnappé par Hitler revenu à la vie.

 


 

Cette référence au nazisme ne peut, pour Nintendo, être conservée pour la sortie américaine et européenne.

 


 

Les croix gammées sont donc remplacées par des aigles mais l'introduction du jeu qui présente un homme faisant un salut (évocateur) à un bras à une foule enthousiaste est restée.

 


 

On ne parle plus de nazis mais de "badds" et le boss final perd son patronyme sulfureux (Hitler) pour celui de "Master D".

Tout aurait pu passer inaperçu si le visage du boss n’était pas resté en l’état en arborant une petite moustache et une raie sur le côté ne laissant aucun doute sur son identité.

 


 

Bonus vidéo :

 

 

Sources : 123 - 4