Sorti de nulle part, le premier Portal a su se faire une place dans le coeur des joueurs avec des personnages et des repliques devenues cultes dans le milieu vidéoludique. Depuis, un deuxième épisode a fait son apparition. Alors, simple suite ou jeu de l'année ?

Nous revoici de retour, après les quelques incidents survenus à la fin du premier épisode, dans les bâtiments d'Aperture Science. À votre éveil, vous allez faire la connaissance d'un nouvel acolyte robotique, appellé Weathley, qui vous accompagnera pendant des tests que vous allez à nouveau devoir effectuer, sous peine de fortement décevoir GLaDOS, l'intelligence artificielle qui régit le complexe scientifique. Un devoir pour le bien de la science.

Ces fameux tests, ou plutôt puzzle, n'ont pas fondamentalement changé dans leur fonctionnement. Une fois arrivé dans une salle, vous avez une sortie à atteindre à l'aide de votre générateur de portails, qui va créer une entrée et une sortie sur n'importe quel mur, donnant lieu à de véritables casse-têtes. Portal 2 reprend les principes de son prédécesseur tout en ajoutant de nouvelles mécaniques de jeu. En plus du générateur de portails, vous devrez jongler avec trois gels différents, un cube qui réfléchit les lasers, des bumpers, un halo d'excursion et un pont de lumière. Des nouveautés bien amenées, et introduites au fur et à mesure le temps que le joueur se fasse la main.

Ce qui fait le charme de la franchise Portal n'est pas spécialement son gameplay, mais plutôt son univers totalement décalé et unique en son genre. De plus, le titre accomplit une tâche simple, mais tellement rare dans les jeux-vidéo : nous faire rire. Le jeu est vraiment bourré d'humour et on se surprend à rire aux tirades de GLaDOS, qui souhaite toujours autant vous tuer, ou encore Weathley. La narration est donc impecablement bien menée et reste encore cette fois-ci le gros point fort du titre.

Au rang des déceptions, nous citerons la difficulté qui a été revue à la baisse par rapport à l'opus précédent. La solution est généralement plus évidente à trouver, et nous aurions bien voulu se passer des quelques indications, certes assez discrètes, qui vont vous aiguiller. D'un point de vue visuel, les graphismes qui auraient pu être encore un peu plus léchés, la faute au moteur Source qui commence à se faire vieux.

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