"Merci Madame, vous pouvez vous ranger, j'ai eu l'attention de tout le monde"

Avant tout c'est un article très personnel, un post dont vous avez tout à fait le choix de détester ou non. Les textes sur les différents jeux sont confectionnés aux scotch et ciseaux Maped, donc pour le côté pertinence, ne cherchez pas, il n'y en a absolument aucune. C'est une occasion de vous parler de ce qui m'a botté le plus en terme vidéoludique, une sorte de présentation en un article condensé par ma sélection de mes dix meilleurs jeux. Peut-être que ça vous apprendra mieux à cerner mes écrits.

Jamais je ne remercierai assez mes parents. 25 décembre 1997 a été pour moi un très beau Noël, recevant pour la première fois une console rien qu'à moi, La PlayStation. Cette console m'a donné une toute nouvelle passion pour un art non reconnu. Le jeu vidéo ou art ludique m'a offert la soif d'apprendre (toute forme de culture/art/école) contrairement à ce que pourraient sous-entendre les journaux ou autres spécialistes qui se concentrent sur nos chères têtes blondes. Ce média tant décrié peut nous faire ressentir des émotions intenses, même en touchant juste une manette ou un clavier grâce à une narration qui touche, une immersion totale ou une révolution d'une façon de jouer qui marque, voici mon TOP 10 de la nouvelle culture artistique.

 

10.Team Fortress 2

Le "Teamplay", mot anglophone définissant le travail d'équipe, un travail complété par plusieurs personnes ayant des caractéristiques différentes. Terme oublié des FPS online moderne, mais adulé des MMORPG. Valve, le dieu des soldes et son équipe de développeurs ont réussi à transposer ce mot Ô si bien important dans Team Fortress 2. Sortie en novembre 2007 en Bundle dans la Orange Box avec l'excellent portal et les classiques Half-life 2 & Épisodes. TF2, c'était « LA » surprise de cette collection ; 600 heures passé dans ce jeu, le temps passé à m'éclater, le temps passé à monter un clan (forum + Mumble) , le temps passé à me foutre sur la gueule avec mon clan (Ta Gueule Koré §), le temps passé à déconner avec les joueurs les moins cons du net : La Communauté fr de Team Fortress.

 600 heures, ça me paraît fou maintenant, mais Valve a fait un travail exemplaire. TF2 vous laisse le choix entre 9 classes à jouer (Scout, soly, demo, pyro, médic, ingé, sniper, heavy et spy), dans des parties « Free for All » sur différentes maps, vous pouvez facilement gagner en concordant votre choix de personnage selon les classes utilisées par les autres. Je précise pour le FFA, parce que pour moi, le grand intérêt de TF2, c'était les matchs et tournois compétitifs que vous pouvez faire facilement avec un clan (facilité par steam d'ailleurs). En 6vs6, dans un match, c'est cette fois la combinaison de classe et le skill qui sont mis en valeurs. C'est ça que j'ai adoré, la compétition sans artifice comme les grades « Kikitoudur » qui ne veulent absolument rien dire dans des BF3 ou COD. Ajouter à ça, une direction artistique cartoonesque des plus réussies, un humour de tonnerre et un gameplay reprenant les bases de Quake 3 avec le moteur graphique Source. Vous avez là le meilleur FPS multi PC.

Habilité, dextérité, travail d'équipe, patience, humour . Voilà les qualités humaines, qui j'ai développé en jouant à ce jeu pendant 3 ans.

Merci Valve !

P.-S. J'y joue toujours occasionnellement avec mon frère, si vous voulez vous faire poutrer, vous savez quoi faire.

9.Red Dead Redemption

Ne cherchez pas, ce jeu est le seul jeu console Current gen de mon classement. Mon histoire de coup de cœur avec Red Dead Redemption est quand même assez ironique, résumer en deux points essentiels : je détestais les Westerns et j'y avais joué 5 minutes avec cette impression « Mé çay de la merde ». Quelques jours plus tard, j'ai avalé ma rancœur et j'ai décidé de me lancer dans l'aventure. Et bien, je n'ai jamais autant été bluffé par un monde Open-world. Les frères Houser (Rockstar Games) à qui ont leur doit la saga GTA depuis le 3e volet ont réussi le pari de transposer leurs savoir-faire dans un monde trop rare qui est la culture du "GoldRush & Ripoux sur des poneys". John Marston, personnage principal de ce portrait des États-Unis début XXe siècle est un criminel repenti, trahi par les siens et abusé par la police. Il est en quête de retrouver ses anciens frères d'armes en échange de la libération de sa femme et de son fils.

RDR est porté par une immersion rare (TLOU refera le coup cette année), un sentiment où on se sent vraiment dans la peau de cet homme en quête de sa rédemption. Servi par des graphismes de toute beauté, une bande-son des plus réussies pour un jeu AAA occidental mélangeant ballade mélancolique, silence absolu et musique tonitruante pendant les scènes d'action, RDR est un exemple de finition réussi en terme d'ambiance. Là où Rockstar a fait une prouesse, c'est au niveau du scénario. Habitué des GTA à l'écriture pas vraiment fine, cette œuvre qui rend hommage aux films de Leone et cie, contrairement aux attentes et préjugés, nous sert une belle histoire parsemée d'absurdité, de trahison de vengeance et une fin massacrante. Ajouter à cela, le talent des programmeurs anglais pour le Gameplay, les Feautures (Chasse, Histoires secondaires, chasseur de prime) et un Game design respirant le bon Western Spaghetti. Je n'ai qu'une hâte, voire le résultat de leur expérience gagné transposé sur GTA V.

8. Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

Hideo Kojima, on peut lui reprocher son côté cinéaste trop présent dans ces œuvres, mais c'est le genre de mec qui arrive à rendre des moments comme ce saut en parachute en un passage mémorable teinté de classe que seul lui a le secret. MGS 3, c'est le jeu que j'avais le plus attendu pendant mon adolescence, après une rouste épique du second volet, la troisième itération était pour moi le Saint-grall vidéoludique. Offert par mon père dans la semaine de sa sortie, J'étais déjà dans un état jubilatoire rien qu'en ouvrant la boîte métallique du jeu. Cet épisode incluait plein de subtilités bien vues dans le gameplay , comme le camouflage complet, les fractures et entailles à se soigner, la nourriture à trouver en chassant la faune local (qui périmait selon le temps passé sur l'horloge de la PS2). Plein de nouveautés et améliorations qui donnaient un sentiment de fraîcheur dans la sage. Qui dit MGS, dit forcément son lot de personnage haut en couleur (The Boss en particulier), un chara design de qualité pour les boss et la classe ultime pour Snake en Kurt Russel qui bouffe des crocodiles crues. Il est vrai, le scénario teinté de James Bond était en berne par rapport à la branlette philosophique du volet précédant. C'est la fin qui sort des codes, en proposant une émotion dramatique et personnelle, on ressent un sentiment très fort où Snake est devant la tombe de The Boss, comme un passage de relais à un fils, un Homme qui va partir en guerre contre le monde avec une rage passionnelle enfouie au fond de lui.

Kojima, on t'aime !

7.Dragon Quest VIII : L'Odyssée du Roi Maudit

Le seul Dragon Quest auquel j'ai joué. Putain, mais quel jeu, un orgasme vidéoludique mes amis, une lettre d'amour envers tous les fans de JRPG. Je ne sais pas comment écrire toute cette nostalgie, peut-être commencer par raconter ma première rencontre avec un Dragon Quest et ce jeu. Découvert sur un disque de démo « PlayStation 2 Mag », la démo proposait une heure de jeu, grand maximum. Il m'a fallu le refaire quatre fois, pour me dire : « Tiens ducon, si tu l'achetai au lieu de refaire la démo comme un attardé ? » Belle histoire n'est-ce pas ? Le financement fais, je suis parti dans une ode épique qui m'a pris 153 heures et 23 minutes de ma vie. Je ne vous en veux pas Level-5. Vous m'avez juste montré que rester dans un schéma classique du RPG, on pouvait encore vivre quelque chose de nouveau. C'est cela la réussite et le paradoxe du jeu. Ils ont su faire quelque chose de neuf et frais en gardant les bases ancestrales des jeux DQ qui sont sortis à la fin des 80`. Ce studio a prouvé qu'on était pas obligé de passer dans un Gameplay dit « Moderne » type Couloir+ATB+cinématique/PlanBoobs (T'entends FFXIII ?) pour faire un jeu de rôle neuf. On a tout dans Dragon Quest VIII, on a un grand monde ouvert avec plein de secrets à trouver et un monde à explorer à pied/vol d'oiseau/bateau. On a des donjons retors et des boss où il fallait XP comme un stagiaire pour se faire une place. Les développeurs avaient même eu l'audace d'ajouter un système Pokemon-like où on pouvait capturer des monstres et les utiliser en combat ou faire une ligue (comme fait Game Freak depuis 15 ans en quelque sorte). L'histoire était écrite comme une fable qu'on raconte à son petit frère avant de se coucher, un écrit simple, juste, émouvant et un quelque peu morbide. Tout ça designé par le Papa des Dragon Ball, Monsieur Toriyama. Vous vous retrouvez avec un chef-d'oeuvre du JRPG comme on en devrait faire plus souvent.

Alors s'il te plaît Square-Enix, au lieu de flinguer des licences occidentales, peut-tu par pitié, arrêtez tes conneries avec Nintendo et DQ afin de le faire revenir chez nous sur des consoles, qui se vendent allègrement en occident j'entends. Je ne te fais pas la bise parce que t'as bousillé Hitman et Deus Ex, mais je te transfère mes amitiés les plus sincères quand même, sans rancune.

6.Psychonauts

Psychonauts, c'est un peu le cas du gosse rejeté d'une classe d'école, il est bizarre, trop mystérieux pour qu'on vienne le voir. C'est un des meilleurs éléments de l'établissement, mais tout le monde s'en fout royal. On préfère l'éviter dans le couloir pour son étrangeté à défaut d'être subjugué par ce qu'il possède à l'intérieur de lui. À vrai dire, ce gosse, je suis tombé dessus parce que j'étais dans l'optique de m'acheter un jeu pas cher pour nourrir ma PlayStation 2. Parmi le rayon de jeu, je l'ai vu lui, sa jaquette qui faisait contraste par rapport aux autres concurrents. Ce héros Raz sur le devant du boîtier, qui est devenu mon ami, un jeune garçon pour qui le sens « empathie » prend tout son sens.

Raz, gamin de 10 ans, étant sosie officiel de « Hey Arnold ! » depuis 2006, s'enfuit de son cirque familial afin de rejoindre la colonie des Psychonauts. Une colonie gérée par des anciens agents psychotiques ayant rangé au placard leurs devoirs, enseignant maintenant leurs connaissances du milieu, à des enfants, comment dire, originaux. Pendant son séjour dans le camp de vacances, Raz découvre que certains enfants se retrouvent sans cerveau, dont le seul centre d'intérêt commun devient la télé. Vous voilà partis pour une enquête spéciale non sans humour. Tim Schafer et le studio Double Fine après une grosse traversée du désert depuis les jeux produits sous la houlette Lucas Arts, sont revenus de loin et en force pour proposer l'un des meilleurs jeux de plate-forme. Proposant un monde ouvert, vous pouviez vous balader dans le campus pour inspecter le coin, trouver des bonus ou vous faire botter le derrière par des ours pétés aux pouvoirs psychotiques. Le jeu vous emmenait dans divers niveaux qui sont naturellement les cerveaux des différents protagonistes de l'histoire. Divers mondes qui vous propulsaient dans un monde disco, dans une partie d'échecs avec Napoléon, dans un monde psyché ou être géant dans une ville minuscule. Un voyage d'esprit à esprit accompagné par une excellente écriture et un doublage de qualité, aussi bien en VO qu'en VF.

C'était vraiment la plus grosse surprise de ma vie de Gamer. Je m'attendais à un jeu vraiment bof, je le fini avec le sourire aux lèvres et une envie de serrer la main à Tim schafer.

5.TimeSplitters 2

On aura connu des perles et de nouveaux « Grands » studios sur cette génération de console. Cepedant, on a eu de grosses pertes de talent. Free Radical fait partie de cette branche pourrie. Haze aura fait foirer toute crédibilité aux yeux du monde de leurs grands talents pour les FPS consoles. Personne ne s'attendait que le studio ponde un truc aussi (N)Haze (lololilol). Time Splitters 2 sorti 5 ans auparavant était une réussite qui laissait entendre que nous avions un studio qui pouvait cartonner en HD avec plus de budget. TS2 était l'exemple parfait d'un FPS adapté pour une console, non seulement le gameplay était calibré aux petits oignons pour les manettes, mais aussi la Direction artistique cartoonesque pétait sévère (ce qui est chose vraiment rare pour un FPS lambda). Ajoutez à cela un mode histoire complètement déjanté, des modes multijoueurs à gogo à jouer à 4 en local avec une vingtaine de bots (ce qui était impressionnant). Qu'une chose à dire : « Free Radical ! Reviens ! ».

4.Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty

J'ai tellement une flemme d'expliquer, pourquoi ce jeu mérite la palme (beaucoup l'ont fait avant moi avec brio) que je vais vous laisser une image, qui résume vraiment le talent d'écriture de notre japonais fétiche.

Hideo Kojima, on t'aime²

 Attention les Biatch, on déconne plus, nous voilà partis pour les trois médailles d'honneur.

 3.Half-life

Un ingénieur barbu qui fait plomber son lieu de travail avec une brèche qui se connecte sur un monde extraterrestre, aliens qui infectent et tuent tous ces chers collègues du centre. Lui, ce quarantenaire bigleux qui survit avec un pied de biche, une combinaison en phase bêta et une lampe torche, c'est Freeman. Personnage emblématique crée par Gabe Newell et Marc Laidlaw, Gordon Freeman ne pensait pas passer une journée aussi pourri en allant au boulot, ni finir dans mon TOP 3 d'ailleurs. Half-life, à vrai dire, il m'est tombé dessus par-hasard. Pour mon premier PC à mes 11 ans, on m'avait prêté quelques jeux, sans vraiment m'attendre à un jeu transcendant, je l'installe ET BAM DANS TA GUEULE § TU VIENS DE TE PRENDRE UNE SÉVÈRE CLAQUE. C'est simple, Valve rien qu'avec un seul jeu, ils ont prouvé leurs talents de codeur et d'artiste. Passé outre la claque graphique, HL avait d'un univers, un background sacrément étoffé et intéressant. De Freeman au G-man en passant par l'arrivé des aliens et leurs dominations (HL²), on a plein d'éléments narratifs sous l'arc principal, dont Portal en fait partie. À votre avis, pourquoi on attend tous le 3e volet désespérément depuis la fin de l'épisode 2 ?

 

« HL3 Confirmé, çay celesto-cosmique ! » Post de JulienCC'est une de même grande espérance pour les cinq années à venir.

 

2.Pokémon version Rouge

Cela peut paraître désuet, mais Pokémon version rouge fait bien parti de ce jeu que je retiendrais à vie. Qui ? Je dis bien : qui de la génération 90' ? N'a jamais eu une Gameboy à pile (saloperie de pile), avec une cartouche Pokémon à une seule sauvegarde dans votre sac ? Si vous répondez négativement à cette question, vous n'avez pas eu d'enfance, malheureux !

Alors oui, c'est carrément un coup de cœur générationnel, le jeu et loin d'être parfait et bourrées de gros défauts : Dialogues des PNJ moisis, graphiquement en déca et puis certains pokémon sont une inutilité rare. À l'instar des Zelda, pour aimer Pokémon, il faut avoir grandi avec (oui je fais partie de ceux que « The Legend of Zelda » ne touche pas). Quand le phénomène Pokemon a atteint la France, je devais avoir 8 ans à tout casser. La série déferlait à l'écran sur TF1 avec en pub entre les deux épisodes : Pokémon version Rouge et Bleu. « Putaing de marketing §» chantaient en cœur nos parents. Comme je l'écrivais quelques lignes plus hautes, le jeu étant disponible que sur Gameboy, les graphismes étaient d'une simplicité monstrueuse . Pourtant, grâce aux pouvoirs de l'imagination, j'ai été emporté dans le monde merveilleux de Kanto. « Attraper-les tous !» Oui Monsieur, j'ai réussi à avoir les 151 au bout de nombreux échanges avec la version bleue de mon cousin via le câble link et beaucoup de patience, OUI DE LA PATIENCE BORDEL ! C'était génial, il y a plein de passages de jeux où je suis resté bloqué des heures et des heures. Je n'ai plus les passages précis en tête, par contre, je me souviens du sentiment d'accomplissement que je ressentais à chaque passage difficile traversé. Tiens ? Un sentiment inconnu pour la jeune génération pourri aux COD/PS360.

Pokémon m'a donné le goût de continuer à faire évoluer d'autres personnages autres que des petits monstres Kawai, en gros la transition n'a pas été difficile pour jouer aux RPG ni à mon BGE...

 

TADAM MOTHERFUCKER !

 

1.Final Fantasy IX

Et non, ça ne sera pas le 7 et 8 qui aura raison de la première place, même si je les affectionne beaucoup. Le IX est l'avant dernière grosse Fantasy (le XII sonnera le dernier glas), le seul de la PlayStation à ne pas être violé par le Design « Boobesque » de Nomura, la dernière fantasy dans toute sa splendeur. Dernier Final Fantasy avant l'évincement du Maître Sakaguchi. 1er de mon top, pour une bonne tonne de raison, déjà simplement parce que, le créateur de la saga est à son point culminant de créativité. Beaucoup à tort, ont jugé ce FF beaucoup trop enfantin par rapport aux trois derniers qui étaient plus dans la mouvance du SteamPunk ou « NipponerieAdolescente ». Ces gens-là se sont gourés, tant pis pour eux. La force de ce 9e volet canonique, c'était sa narration outre son système de combat et compétences classiques. L'histoire justement débute sur une tempête au milieu de la mer , une barque se démène pour ne pas échouer sous les vagues. À bord , une femme et son enfant. Cet étrange rêve, réveille une magnifique princesse , La Fille de la reine Branet du royaume d'Alexandrie en parallèle un groupe de brigands prépare leur plan de kidnapping à l'encontre de cette princesse. Le groupe des Tantalas dont notre héros Djidane en fait partie. Postulat de base très simple, mais l'histoire se retrouve au fur et à mesure écrit comme un drame théâtral, une justesse jamais atteint pour un jeu vidéo. Une ode à la vie, un questionnement de son « moi » et une recherche désespérée de ses origines condensées sur 4 CD.

« Est-ce sincère de dissimuler ses larmes derrière un sourire ? La vie a-t-elle un sens si l'on ne la voue qu'à autrui ? Pourquoi ne vivre que pour soi ressemble à une vie sans but ? Un titre reflète-t-il inexorablement l'individu qui le porte ? Les pensées des uns à l'égard des autres ont-elles de l'importance ? Qu'importe une vie si elle n'est pas jalonnée de souvenirs ? Errer sans cœur ni âme ne rend pas quelqu'un vivant ? Pourquoi faut-il sans cesse une excuse pour aider les gens ? À toutes ces questions, l'humanité cherche depuis toujours les réponses. La peur de ne pas les trouver, c'est la crainte d'aboutir une vie sans en avoir trouvé le sens. » -Bibi

 

C'est l'aventure que vont vivre Djidane, Grenat, Bibi et Seifer. Personnages désignés aussi juste que la narration, sans artifice débile dans un univers médiéval sous couvert d'une révolution industrielle à l'anglaise début XXe. Uematsu, ce génie musical tient son meilleur travail sur ce RPG avec pas moins de 140 compositions magistrales (dont une qui me fait vibrer à chaque fois). Un génie, on vous le dit ! Je ne sais pas comment vous convaincre d'y jouer pour les retardataires, peux être, en vous écrivant que vous ratez peut-être une des meilleures expériences vidéoludiques de votre vie (ouah l'autre heh!).

Je tiens quand même à décerner des mentions spéciales à certains jeux :

Ils auraient pu apparaître dans le top : Bioshock, The Last of Us, GTA Vice City, Burnout 3, Cod 4, Max Payne (trilogie), Super mario world 3, Mario 64, Hotline Miami, Jak and Daxter & Crash Bandicoot

Meilleurs OST : Max Payne 3, The Last of us, Bioshock Infinite, Silent Hill (pour l'ensemble), Crisis Core : FF7 et Hotline Miami

Meilleurs perles OVNI : We Love Katamari, Little Big Planet & Catherine

Meilleure surprise : The Last of Us

Meilleurs jeux à jouer avec le sexe opposé : Dead Nation, Rayman : Origins et Little Big Planet.

Et bien sûr, n'oublions pas nos Gérard du jeu vidéo...

Gérard du « T'as vu l'heure qu'il est ? » : GTA 5 (probablement) & Fallout (licence)

Gérard des Licences qui ont pris du plomb dans l'aile mais qui s'accrochent tant bien que mal alors qui faudrait les abbatre : Saints Row, Hitman, Deus Ex, Need for Speed, Burnout, Final Fantay

Gérard des meilleurs jeux vendus en kit (DLC) : Dirt 3, Need For Speed : Most Wanted, Little Big Planet : Karting, Call of Duty.

Gérard des « J'ai copié sur mon voisin, mais je fais genre que c'est revolutionnaire »  : Forza Motosport & Little Big Planet : Karting.

Gérard du mec génial qu'on a pas vu depuis quinze ans parcequ'il était cool et décompléxé, mais en faîtes, c'était un con: Duke Nukem Forever

Gérard du "on a voulu faire les choses bien, puis on s'est dit merde, de toute façon notre éditeur n'a pas de thune": Red Faction Guerrilla

Gerard de l'acteur, qui aurait du le rester : Vin Diesiel (Wheelman)

Gerard du designer qui a dû trimer sévère pour imposer ses idées, on ne comprend toujours pas comment il a convaincu : Nomura pour FFX-2

Gerard du meilleur jeu nul qui provient d'un matériau pourri à la moelle : Enter The Matrix

Gérard de la meilleur fin vendu séparemment, TVA et boîte de lubrifiant inclus : Prince of Persia (2008)

Gérard des développeurs qui devaient avoir constamment la gueule de bois : Team 17 (Worms 3D)

Gérard du Reboot qui ne fallait surtout pas sortir : Goldeneye 007

Gérard du meilleur ratage vidéoludique, et quand tu penses que ça vient du même éditeur, tu rigoles : Hitman : Absolution, Deus Ex : Human Revolution et FF13

Gérard du Meilleur Jean Reno dans le rôle de Jean Reno : Onimusha 3

Gérard du scénariste, qui visiblement était en congé paternité : Heavy Rain

Gérard du meilleur conducteur de tracteur : CJ (San Andreas)

Gérard du meilleur joueur de Bowling : Roman Bellic (GTA IV) alias THE DUDE

Gérard du meilleur déclineur de partie de bowling : Nico Belic (GTA IV)

Gérard de la meilleure fin et acclamé par le public : Mass Effect 3

Gérard de la meilleur roue libre où quand les développeurs font du George Lucas à la sauce prélogie SW : Assassin's Creed

Gérard du meilleur Ragequit 2013 : Phil Fish

Gérard du désespoir masculin : Don mattrick

Gérard du jeu dit terroriste qui te fait péter une durite et auquel, tu voudrais later les développeurs avec ta manette : Dark Souls & Demon Souls

Gérard du plus grand Queutard intergalactique : Shepard (Mass Effect)

Gérard du meilleur acteur porno : Moi (Fallout 2)

Gérard du meilleur moteur de boobs : Dead or Alive

Gérard de la meilleur reconversion en Rule 34 : Final Fantasy XIII

Gérard du "Tout le monde sait que ça va etre pourri même l'éditeur" : Call of Duty : Ghosts

Gérard du meilleur Foutage de gueule, mais qu'en plus, tout le monde l'acclame : Deus Ex : Human Revolution

 "Oui Jensen, tu peux te la péter"

Voilà, c'était mon Top 10 et ses Gérards pas du tout objectif. Partager vos coups de cœur dans les commentaires si vous le souhaitez. Sachant qu'on n'a pas fini de se faire surprendre par d'autres perles vidéoludiques. La next-gen arrivant à grands pas d'annonces fracassantes, on est loin de voir le bout. Même si, je dirai qu'on est quand même dans un coup de mou de créativité de la part du forcing de certains éditeurs. Espérons juste que les choses s'améliorent, pour enfin jouer à la crème de la crème.