Dans les locaux de Square Enix à Tokyo, il y a une légende urbaine qui sème le trouble parmi les artistes, les marketeux et dans la cave des codeurs. On dit que Final Fantasy était une excellente licence où chaque volet innovait et portait les couleurs de la création japonaise en haut du panier vidéoludique. Cette licence avait le pouvoir également de vendre des cargos de jeu et de console pour qui le constructeur détenait l'exclusivité, il effrayait même tous les autres studios de développement, surtout les occidentaux. "C'est des conneries" répondit un actionnaire de la firme, "C'est une licence pour otaku frustré!" "Des boobies, un système de gestion des fringues racoleuses, quelques chèques aux publicommunicants, et voilà ! Votre stock s'écoule!" .

Depuis la sortie de FF XIII-3 Lightning Returns, le consensus des joueurs sains d'esprit ne se pose plus la question pour les Final Fantasy, ils n'achètent plus. L'omniprésence du duo Kitase/Nomura, la ligne éditoriale de la boîte et l'envol de la magie Sakaguchi peuvent être les raisons du bide de la saga. Enfin, ce n'est pas nous qui allons aller changer le monde, ni les final fantasy en parlant du remake du diptyque Final Fantasy X édité par Square Enix et développé par Virtuos sur PS3 et Psvita.

On vous dit qu'on ne va pas changer le monde (parce que c'est un processus vraiment long et on a bien autre chose à foutre, surtout Toma) (NDT : non, ça va, moi, j'ai le temps pour les deux, t'inquiète), mais chez le Serpent Retrogammer, on voulait présenter ce portage en deux parties, une partie sur une remise en contexte des deux jeux orignaux qui, sans rire, ont une histoire passionnante remplie de larmes, de rire et de sueur, et de l'autre partie ce que le remake apporte. Un travail de fond à but informatif et ludique que les sites de jeux vidéo publicommunicants ont oublié de faire. Sous un travail d'investigation des plus totales à l'image de son idole aka Bernard "Coquinou" de la Villardière, on a sorti la version Psvita de la compilation pour le plus grand plaisir de Koreana_

Critique Final Fantasy X

Critique Final Fantasy X-2

C'est presque insolent comment le studio Virtuos rend hommage à cet épisode. Le travail d'optimisation sur la PSVita est réussi contrairement à la trilogie Jak & Daxter ou Silent Hill 2/3 qui avaient de très gros problèmes de framerate avec en bonus une reconstruction du jeu  sans la source(perte des codes source et du doublage original). Graphiquement c'est comme si Final Fantasy X sur PS2 était une VHS et que ce portage sur PS3/PSvita en était la version Blu-ray. Le jeu a gardé son doublage américain orignal, la version HD est converti en 16:9 et 60 hz, ce qui fait vraiment plaisir nous pauvres Européens. C'est fluide, c'est beau , toutes les imperfections de la version PS2 européenne sont enlevées pour laisser place à une résolution confortable sans alliasing. L'HUD vieillissant du volet original a été rafraîchi et les Props que ce soit les personnages secondaires ou les monstres ont été affinés.

Bien sûr ça se cantonne au minimum syndical, les seules retouches qui sortent de l'ordinaire sont les soins qui ont été implantés directement via l'écran tactile de la vita afin de se soigner entre les combats sans passer par le menu. On pourrait notifier l'ajout des trophées, mais ça, si vous êtes sain d'esprit et non un Trophyhunter, c'est plus que dispensable. Il y a tout de même quelques bémols sur cette version de la compilation, les visages de certains protagonistes comme Yuna, Wakka et Tidus ont subi un lifting assez flippant, Yuna ça peut aller, mais alors le méchant coup de truelle sur les deux autres, c'est l'incompréhension totale. On s'y fait malgré tout pour ceux qui ont joué à la version PS2, enfin presque, Wakka me fait toujours flipper même après 30 heures de jeu. Il y a eu aussi un remix de la bande sonore, le thème de victoire a été changé, certaines musiques ont complètement disparu pour d'autres pistes, ce n’est pas vraiment grave dans le sens où les thèmes supprimés ne sont pas marquants et ne gêne en rien à la progression.

La Version HD de Final Fantasy X-2 a eu le droit aussi à tous les bonus de son aîné sans la politique des refontes de visage chelou et le remix de certaines musiques. Il vient aussi en version internationale avec moult contenus bonus : Des vétisphères supplémentaires, la partie The Last Mission qui sert d'épilogue au carnaval de Nomura. Dans les grandes lignes de cette mission supplémentaire nous avons du gameplay, des histoires de copines et des monstres à tuer tout en traversant les étages d'une tour. On a aussi l'immense privilège de jouer avec Frangin pour capturer des monstres et jouer à Pokemon. Outre tous ces bonus , la palme de cette compilation HD va pour les crédits de fin. En effet, les crédits sont illustrés par une histoire audio de 26 minutes et 30 secondes qui relate des événements qui pourrait ouvrir la voix à un hypothétique Final Fantasy X-3, ce qui avouons-le, serait une autre boulette dans le Doggy bag déjà bien remplit de la firme. Pour cette compilation, retenons que c'est vraiment le passage à la HD qui fait plaisir, ce n'est pas un remake à proprement parler, c'est un portage et une reconversion réussi sur la portable de Sony pour ceux qui comme moi, voudrait redécouvrir un classique de la Playhistoire (malgré ses défauts) ou bien même découvrir tout court un Final Fantasy jouable et propre sans aller vers le retrogamming ou d'être obliger de se taper les dernières productions sorties sur la même marque. Et Final Fantasy X-2 ? Si vous pouvez l'éviter pour garder la magie de Spira, tant mieux pour vous.

Over and out