Ouais ouais ouais ! Représente le ter ter du nanar si si t'as vu ouais ouais !

 

Représente Waldotarie le bandit si si !

Big up à ipiip le ouf t'as vu !

Si si ! PoulpyBlast le dangereux dans la place !

Wesh ! Japman le roi d'la dinguerie respect !

 

Ah Morsay. Chanteur, vendeur de t-shirt, acteur-réalisateur. Morsay, qui s'est construit sa légende à grand coups d'insultes, invoquant sans arrêt l'orifice maternel en guise de ponctuation. Sacré Morsay. Le problème avec lui, c'est qu'on passe tant de temps à le conspuer qu'on oublie son talent artistique. Alors vas y Morsay, régale nos tendres oreilles. Attention language ordurier et risque de fonte des neurones.

              

Ah la beauté du verbe. Cette voix fluette mal assurée, ce clip qui ne veut rien dire, et que dire de ces paroles, aux élans Rimbaldiens démontrant la colère du jeune d'aujourd'hui. Ce jeune qui n'est pas content malgré qu'il ait quarante femmes dans sa vie. Cela ne lui suffit pas, il doit en plus donner de l'amour à la police municipale avec laquelle il va copuler gentiment. Et hélas, cela lui donne faim, tout cet exercice. Une œuvre magnifique sur le sacerdoce d'un homme qui ne sait que faire. Qui ne sait qui aimer. Ses quarante meufs ? La police nationale ? Ou l'Etat qu'il veut couvrir de baisers. Morsay, cette œuvre devra être présentée à chaque cours d'éducation civique.

                              

Mais Morsay c'est aussi un lover, un poète. Et surtout, c'est un homme qui sait parler aux femmes. Aussi, quand il parle on l'écoute, on se doit de Tagueuler ! Surtout si on est une crasseuse. Morsay est un bandit, un bandit de l'amour. Morsay lance dans cette œuvre une puissante charge contre les femmes qui ont une hygiène douteuse, et celles qui ne connaissent pas la limitation de vitesse. Mesdames, s'il vous plaît, respectez le code de la route ! Morsay, grand poète qui lance dans la bataille de l'art toute l'étendue de ses talents de parolier quand il annonce que « Les femmes qui savent pas faire la vaisselle à manger, c'est parce qu'elles ont de gros cacas dans leurs slibards, retourne pas ta veste mange un carambar ».

Maintenant si vous le voulez bien, amis gamebloggers, je dois aller me mutiler les oreilles après m'être infligé les plus longues minutes de musique vomitives de toute ma vie...Décidément, que ne ferai-je pas pour vous !