Ah Portal, ce puzzle ingénieux qui a su se faire une place au soleil et dans les coeurs des joueurs, Portal qui n'était qu'un projet d'étudiants est devenu (selon moi) l'atout majeur de la tant aimée Orange Box. Ce qui fait le charme de Portal, outre ses innovations en terme de gameplay (la dynamique des portails est au poil), et l'humour omniprésent. (Ah GLaDOS tu es tellement plus charismatique que cette saloperie qu'est "La voix") c'est très probablement le générique de fin composée par Jonathan Coulton, j'ai nommé Still alive. Avant d'aller plus loin faites vous plaisir en lançant la vidéo que voilà (si vous n'avez pas fait le jeu et envisagez de le faire, évitez par contre, au risque de vous faire spoiler sévèrement)  

Je me suis demandé pourquoi cette petite chansonnette nous plaisait autant, à nous autres gamers violents et sauvageons en puissance déconnectés de la réalité à cause des meuporgs. Voici mon ressenti (ensuite je le jure sur la tête de Nadine Morano, je retourne à l'hôpital Marmottan pour rejoindre les 299 autres patients)

             Tout d'abord, il faut savoir que la chanson est très accrocheuse car son air est simple, voire même très très simple. On a presque l'impression d'entendre une comptine, ce qui fait que la douce mélopée restera profondémment ancrée dans l'esprit du péquin express...pardon moyen. 

Ensuite, l'air est vraiment apaisant. Le joueur qui aura été malmené à chaque salle de test des labos d'Aperture Science, risquant la vie de Chell, soumis à de multiples stress (tourelles meurtrières mais tellement polies, parcours chronométrés et cynisme sadique de la sympathique GLaDOS) a encore plus de chance d'apprécier cette petite chanson bien douce et mignonne. Récompense ultime, c'est que c'est l'ordinateur qui nous veut du mal qui nous fait ce petit plaisir, avec une petite voix, bien différente de celle dont elle se servait pour vous torturer mentalement. Finis les bugs dans la voix, place à un timbre bien plus doux et harmonieux.

C'est aussi une chanson qui culpabilise le joueur finalement. Bon je vais vous avouer que ce point ci m'a été inspiré par un autre gameblogger, ladanettedu94 dans un article intéressant, ce qui est dérangeant (et donc sympa) c'est qu'au moment du générique, GLaDOS est la victime du joueur. Pourtant, ses paroles semblent ne démontrer aucun ressentiment vis-à-vis de lui, certaines de ses paroles le faisant passer pour le malotru (terme qu'on emploie trop rarement de nos jours). Le joueur ne peut en être que touché. Quand il n'est pas occupé à ricaner car cette petite chanson toute tristounette arrive quand même à bien nous faire marrer entre ses histoires de gâteau et la petite allusion à Black Mesa.

J'arrive au terme de cet article et que dire de plus, en ce qui me concerne, j'aime énormément cette chanson qui vient couronner votre succès d'une fort jolie manière. Remercions les petits gars de Valve d'avoir permis à de nombreux joueurs d'avoir expérimenté le syndrôme de Stockholm. Et cette chanson y est pour beaucoup, car même si on a tous aimé notre Weighted companion cube, il faut avouer qu'au fond, on l'apprécie bien, cette saleté de psychopathe de GlaDOS

Allez en petit bonus de fin d'article, voici un excellent duo entre Jonathan Coulton et GLaDOS !