C'est un petit jeu de l'Appstore que je vous présente aujourd'hui : Radiant développé par les gars de Hexage.

     Radiant reprend le principe ancestral de Space Invaders mais remis au goût du jour avec sa réalisation flashy, son gameplay amélioré et une petite histoire.

     Le joueur incarne le soldat Max Blaster dans son petit vaisseau spatial, qui sous les ordres de son sergent, devra lutter contre l'envahisseur à tirs plasmiques et autres joyeusetés SF plus ou moins rétros.

     Le gameplay très basique reste néanmoins efficace et addictif : le pilote doit tantôt éviter les astéroïdes tantôt vaincre les Invaders à la chaîne et de temps en temps venir à bout de quelques boss. Le tout est entrecoupé d'une phase durant laquelle le joueur peut upgrader ses armes et en acheter de nouvelles, au nombre de six, parmis lesquelles le tir classique, les missiles auto-guidés et autres petits vecteurs de plasma bleu dispersifs. La variété de l'armement est clairement là et la difficulté évidemment croissante pousse à récupérer un maximum de crédits, crédits octroyés au joueur de manière assez aléatoire en tuant des Invaders ou détruisant des astéroïdes. Car les Invaders se feront bien sûr de plus en plus nombreux et leurs vagues d'apparition de plus en plus denses.

 

Il est possible d'upgrader ses armes pour lutter contre les (nombreux) envahisseurs.

     Ces vagues justement parlons-en : contrairement à l'époque Space Invaders, le joueur ne doit plus défendre des bastions mais uniquement vaincre tous les adversaires qui cherchent à le détruire. Ceux-ci apparaissent alors face ou même perversement derrière le joueur et effectuent ensuite un genre de danse cosmique avant de tous se ranger en haut de l'écran comme à la vieille époque. Sauf que les Invaders de 2010 ont gagné en agressivité et certains viendront carrément chercher le face to face et vous distraire du gros peloton qui vous canarde du fond. Encore heureux que les collisions avec les adversaires ne sont pas gérées... pour terminer sur le gameplay, il est nécessaire de préciser que le joueur ne peut se déplacer uniquement qu'horizontalement en appuyant sur les côtés de l'écran (tirs automatiques), ce qui réduit considérablement les possibilités d'esquive.

     Un mot sur la réalisation qui pourrait s'apparenter à du Geometry Wars pour le côté flashy mais néanmoins beaucoup moins spectaculaire avec trop peu d'effets de particules. Bien sûr dans une optique complètement assumée d'anti-retro, les sprites sont très pixélisés, du vaisseau du joueur en passant (évidemment) par les indémodables Invaders et les cutscenes.

 

Vous rirez forcément aux différentes scènes de dialogues.

     Car oui il y a des cutscenes et donc un scénario dans Radiant ! Et j'ai envie que c'est de là que provient mon coup de cour. Car alors qu'on pourrait s'attendre à un enchaînement bête et méchant de niveaux sans lien, les devs ont fait l'effort de proposer un semblant de trame de fond. Ainsi on assiste à des scènes de dialogues entre Max Blaster et son sergent mais également avec les Invaders. Et autant dire que l'humour, simplet, est de mise et certaines répliques et scénettes parviendront sans mal à arracher quelques sourires. Les dialogues sont stéréotypés à souhait et totalement assumé et apporte un goût encore plus rétro à l'ensemble. Mais si l'histoire au début semble somme tout assez banale, on détruit des vagues, puis un ou deux boss importants, un twist complètement spatio-anxiogène débarque et là on ne peut que sortir un "WTF ?" d'étonnement et continuer à jouer afin de savoir pourquoi et comment ? Et c'est là qu'on joue à Radiant non plus pour faire du score, mais bien pour savoir comment l'histoire se termine-t-elle. Et autant dire que vous risquez d'être surpris par le final !

     Bref, Radiant est un excellent petit jeu, parfait pour la pause du midi ou dans le métro. Avec son gameplay addictif, sa réalisation délicieusement rétro et son histoire spatio-rocambolesque humoristique, il serait dommage de s'en priver d'autant plus qu'il n'est qu'à 0,79€.