On termine ce tour des compte rendu avec un très gros titre présent à la PGW : Gears of War 3 de Epic Games. Et c'est du lourd.

     Je ne peux déjà pas eclipser la mise en scène de l'évenement. Bien sûr avant tout cela, il fut de bon ton de se farcir une queue d'une bonne heure juste face à la file d'attente de celle de Fable 3.. étrangement vide. Une fois sorti de cette queue donc, on entre dans un couloir dont les murs sont tapissés de quelques artworks bien lugubres mais sublimes avec la mention Attention certaines scènes peuvent heurter la sensibilités des plus jeunes ou des personnes non averties. Mention d'autant plus sympathique que le responsable de l'attente a fait entrer un petit jeunot d'une douzaine d'années avant. Bref, une fois dans le couloir donc, on se retrouve avec les quatre personnes avec lesquelles il va falloir faire équipe. Une seconde phase d'attente d'une bonne vingtaine de minutes encore !

     Enfin on entre et un charmant boucher armé d'un couteau ensanglanté nous accueuille chaleureusement. La salle, très sombre, n'est éclairée que par les écrans et quelques lampes d'une lueur rouge-orangée. On appercoit rapidement avec déléctation la présence de petits accessoires entre chaque écran : un récipient contenant une cervelle, ou des yeux. Au fond au plafond, des dizaines de membres découpés sont enchainés au mur. Bref, l'ambiance a tout pour plaire ! Surtout que des casques sont à la disposition des joueurs ce qui n'est pas du luxe compte tenu du bruit à l'extérieur.

 

Ce nouveau Locuste très résistant à gauche risque de donner du fil à retordre.

     Après cette petite présentation de l'atmosphère dans laquelle il va falloir combattre, passons au menu principal. La démo présentée est donc le mode Beast, le contraire du mode Horde déjà présent dans Gears of War 2. Ici donc, on joue les Locustes avec quatre coéquipiers dont l'objectif est de foutre une raclée aux CGI qui nous attendent. La partie se déroule en plusieurs phases durant lesquelles des classes spécifiques nous sont imposées : on commence doucement avec un ticker, puis la suivante nous propose une sentinelle, et plusieurs autres comme des Berserker ou ceux armés d'un bouclier. Je vais commencer par un petit détail génant, en effet lorsque l'on joue un personnage assez imposant comme la Berserker, la caméra ne se recule pas assez ce qui fait que le monstre prend une bonne grosse partie de l'écran et gâche pas mal de visibilité. Ce qui peut être assez dérangeant lorsque l'on se retrouve au milieu d'un champ de bataille où il faut réagir rapidement. Un nouvel ennemi que j'ai pu noté est ce Locuste équipé d'un genre d'armure en écaille très résistante, ce qui ne l'empêche pas d'être particulièrement habile.

     Pour le reste, c'est du Gears of War classique. Il y a toujours la possibilité de se planquer (uniquement pour les sentinelles locustes), de courir et de tirer à couvert. Techniquement, le jeu est au point, je n'ai noté rien de bien neuf depuis GoW 2, La carte sur laquelle nous avons joué n'était pas particulièrement originale du point de vue artistique. Il s'agissait d'un genre de temple. Le gameplay est toujours aussi dynamique et les combats aussi violents, et on sent une véritable puissance nous envahir lorsque l'on fonce droit sur de pauvres marines avec notre gros Locuste qui maugréé en se faisant trouer de plomb. A ce propos, les gros Locustes sont bien plus résistants que les sentinelles ce qui permet de rester plus longtemps à découvert, ce qui n'est pas un mal sachant que la plupart attaquent au corps à corps. De plus par leur masse imposante, ils sont bien plus lents et lourds à contrôler, et ce qui fera la différence en combat, ce sera clairement le soutien des alliés pour permettre aux plus gros de se faufiler au milieu de l'ennemi.

 

La carte n'est pas particulièrement originale mais a le mérite d'être jolie.

     Côté armement, une nouvelle arme que j'ai retenu du côté Locuste est ce fusil qui envoye je ne sais quoi sous le sol et file droit devant, le genre assez utile pour débusquer un planqué. Le plus gros reste bien sûr ces méchas que j'ai pu appercevoir furtivement tellement ils font de dégats. Les CGI pourront ainsi vraisemblablement piloter des méchas façon Lost Planet et ainsi rivaliser de taille avec les plus gros comme les Berserkers sans avoir recours au rayon de l'aube. Les combats promettent donc encore plus de spectacle !

     Au final, après ces cinq parties, j'ai fini premier et je suis reparti très heureux avec un tee-shirt officiel, pour le coup collector !

J'en pense quoi ?

     Du Gears of War, toujours plus violent et badass. Très honnêtement, au delà de ce nouveau mode, on est très peu surpris devant cette troisième itération de la licence. Reste évidemment que ça marche du tonnerre, que le gameplay est calibré comme sur des roulettes, et que les joutes sont encore plus spectaculaires grâce à l'apport de quelques nouveautés. Et il reste plus d'un an...