C'est au tour de BulletStorm de passer entre mes mimines, le jeu assez attendu de People Can Fly était en effet présent à la PGW sur un très grand écran.

     Une démo solo nous était donc proposée où le joueur incarne un certain Drayson Hunt paraîtrait-il parcourant un niveau avec une compatriote (ne me demandez pas son nom). Artistiquement déjà, ça en met plein les yeux. Le monde qui nous entoure est complètement devasté par toutes sortes de végétaux plus ou moins aggressifs et en plus envahit par des genres de Locustes à la Gears of War. Il n'est d'ailleurs par rare de voir un de ces êtres belliqueux se faire chopper par une plante vorace qui se fera un plaisir de le déguster. La profondeur de champ est spectaculaire tout en restant nette, la lumière est superbe, les textures détaillées et l'ensemble a des tons de couleurs très chaleureux. Et en plus, c'est super fluide et sans aliasing. La classe quoi. La direction artistique pourrait d'ailleurs faire penser à celle d'Enslaved mais en moins light et plus badass.

 

Le combo grappin+coup de pied est un gros plus du gameplay

     Donc techniquement ça assure pas mal, mais le pire c'est que le gameplay suit : c'est ultra-dynamique. Le joueur peut courir en maintenant A et en double cliquant sur ce même bouton effectuer une glissade. Pratique pour esquiver quelques tirs et se réfugier dans un coin ! Mais l'élément le plus caractéristique du gameplay de BulletStorm est clairement la présence de ce fameux grappin élastico-magnético-temporel. Utilisable à volonté, Drayson peut attirer n'importe quoi à lui et lui fourrer un bon coup de tatane ou l'éclater en l'air au fusil. Chaque ennemi aggripé sera ralenti temporairement pour permettre au joueur de le tuer de la façon qu'il souhaite : le trouer de plomb jusqu'à plus soif ou l'éjecter méchamment à coup de pied dans un cactus anxiogène ou une plante carnivore. Il également possible de trouver des bombes au sol et, en shootant dedans, de l'envoyer au milieu d'une bande de trouffions pour mieux les faire sauter. L'utilisation du décor est clairement conseillé pour tuer avec classe et faire sauter le highscore. Bref, le gameplay n'est que du bonheur.

     La démo se termine alors que le joueur arrive sur une grande place. La terre tremble et un monstre immense faisant clairement office de boss sort en plein milieu, le genre de trucs gluant qui ressemble à rien. Malheureusement, impossible de lui botter le fion, la partie prend fin.

J'en pense quoi ?

    Quel fun ! Techniquement superbe, un gameplay barré et basé sur le highscore avec une utilisation du décor bien violente, BulletStorm promet de belles heures d'éclates pendant la campagne. A voir cependant si le concept tiendra sur la durée et si l'environnement saura se renouveler un peu.