red dead redemption

 

Après avoir passé des heures à retourner Red Dead Revolver sur PS2, difficile pour moi de ne pas être enthousiaste à l’annonce d’une suite sur la génération suivante. Mais ce qui a fini par achever mon excitation fut la révélation d’un jeu complet en monde ouvert dans un univers de Far West crédible… J’avais déjà pu me faire une bonne idée du potentiel de ce genre de projet avec le jeu Gun l’année juste avant la sortie de Red Dead Redemption, du coup autant dire que c’est pour ça que j’ai investi dans une PS3!

Ce second opus nous propose donc une nouvelle histoire et de nous mettre dans la peau d’un nouveau perso: John Marston (dont le design rappelle étrangement celui de Red Harlow de Red Dead Revolver). Notre cowboy est un ancien gangster contraint par le gouvernement de retrouver et capturer mort ou vif ses anciens frères d’armes afin de retrouver sa liberté et revoir sa famille… Bien sur cette traque sera plus complexe que prévue et nous poussera à explorer la gigantesque map  du jeu où on retrouve un peu tout les environnements classiques du genre: les hauts pâturages, les grands déserts style Monument Valley, les bayous poisseux, les zones montagneuses accidentées et tout un tas de petites villes et lieux typiques (fermes, cimetières, mines, forts mexicains, chantiers de voies ferroviaires…)

Si dans l’ensemble le scénario est assez répétitif, il propose tout de même son lot de moments forts (dont le final juste époustouflant) et surtout de personnages complètements barrés dont Rockstar a le secret. Tout comme pour les GTA, le jeu passe à la moulinette les classiques cinématographiques du genre pour nous proposer une vraie histoire de Western crépusculaire. On est donc plus proche ici de films tels que “Impitoyable”, “La Horde Sauvage”ou “Josey Wales, Hors la Loi” que des western spaghettis Italiens qui avaient inspirés le Red Dead premier du nom.

Le gameplay combine habilement la jouabilité du tir à la troisième personne de GTA et des éléments de l’épisode précédent comme le système du Dead Eye, sorte de bullet time qui permet de verrouiller et tuer plusieurs ennemis en un clin d’oeil, ou encore le principe des duels. Le moteur physique Euphoria est au rendez vous et permet de pas mal s'amuser avec le lasso, nouveau joujou qui offre tout un tas de possibilités assez fun pour malmener ses adversaires. Bien sur il est possible de se déplacer à cheval et même de capturer et apprivoiser sa propre monture. On s’attache d’ailleurs vite à ce compagnon de fortune, pour peux qu’il survive assez longtemps à nos côtés dans cet univers hostile.  

D’ailleurs difficile de ne pas évoquer la présence d’une faune riche et variée. La chasse devient rapidement un passe temps assez grisant et traverser les grandes plaines en restant à l'affût de ses salopards de cougars devient un réflexe de survie essentiel (sont sournoises ces bestioles). La grande force du soft de Rockstar étant son aspect immersif, dur de ne pas passer des heures à gambader dans la pampa pour chasser le lapin ou gravir les hautes montagnes pour se fritter avec un ours (argh le trophée pour se faire un grizzly au couteau!)

Il y aurait encore beaucoup à dire, sur les mini jeux, le mode multi (un des rares sur lequel j’ai passé des heures) ou encore l’excellente bande sonore mais ce jeu est clairement un essentiel de la génération PS3/X-Box 360, à tel point que les joueurs PC rêvent encore d’un possible portage… En attendant, à l’heure qu’il est Rockstar semble bosser sur un nouveau projet qui serait une suite de l’une de leurs licences et beaucoup espèrent un nouveau Red Dead. Inutile de préciser que j’en fait partie.