quake poster

 

Alors que la beta multi du nouveau Doom d’ID Software commence à tourner entre les mains des joueurs, je m'apprête à vous parler d’une autre série de FPS créée par les mêmes développeurs: la saga Quake… A vrais dire j’étais passé à côté du premier épisode sorti en 1996, le monde du jeux PC étant assez obscur pour moi à l’époque. C’est avec sa suite que j’ai vraiment commencé à toucher à la saga et au genre qu’on appelait alors “Doom Like”...

Du coup ma découverte de Quake premier du nom fut assez récente. Si le jeux se lance parfaitement sur mon Windows 7, il faut bien avouer que le rendu d’origine réserve un petit choc si on a plus l’habitude des gros pixels… Heureusement le rétrogaming PC offre de nombreuses et superbes possibilités! En effet, il existe de nombreux “port” qui permettent de faire tourner le jeux avec un rendu plus que décent (personnellement j’ai utilisé DirectQuake) voir même carrément upgradé (avec le mod Darkplaces qui est une conversion totale des textures et du moteur du jeu ajoutant de superbes effets d’ombre et de lumière).

Alors que dire si ce n’est que cette bestiole est dans la droite lignée de Doom, voir une suite spirituelle au jeu culte de ID Software! Quake aurait clairement pu s’appeler Doom 3. L’univers présenté ici est sensiblement le même avec cette histoire de dimension infernale qui renferme un puissant démon où le joueur incarne une sorte de marine, seul survivant de son unité, devant trouver un moyen de contrer une invasion de créatures cauchemardesque à grand coup de roquettes. Sauf qu’ici on délaisse la planète Mars et ses deux satellites pour traverser une dimension démoniaque qui semble tout droit faire écho à l’univers de Lovecraft.

Tout comme Doom le jeu est divisé en 4 gros chapitres, chacun accessible directement au début du jeu, mais ici via un “hub” avec portails à traverser et non plus par un simple menu.  Bien sur la difficulté va croissante et il faudra tout de même finir les quatres, peu importe l’ordre pour espérer pouvoir affronter le boss de fin et achever le jeu. Chaque chapitre progresse de la même façon sur plusieurs niveaux, on débarque toujours avec les armes de base (un fusil à canon scié et une hache) dans des niveaux assez modernes, mais plus on avance plus le design devient médiéval faisant la part belle aux ruines souterraines d’anciennes civilisations et autres structures occultes infernales… Le bestiaire évolue de la même façon, commençant par des soldats corrompus faibles et armés de fusils et progressant vers des créatures cauchemardesques beaucoup plus résistantes et agressives (a chaque fois que vous pensez avoir trouvé l’ennemi que vous détestez le plus, vous en découvrez un autre encore pire!)… Heureusement l’arsenal évolue lui aussi et on obtient très vite divers joujoux comme le fameux nailgun (pistolet à clous) qui fait office de mitrailleuse.

Bref le jeu offre un “ride” nerveux et continu de plus en plus oppressant où chaque pas nous confronte à des dangers toujours plus retords. Tout comme dans Doom, le level design est exemplaire, incitant à l’exploration (la recherche de munitions et de santé devient vite une obsession) avec ici plus de verticalité puisque l’une des grosse nouveautés de cet épisode est la possibilité de sauter. Le jeux reste tout de même moins labyrinthique que son illustre prédécesseur ce qui permet une progression ininterrompue sens avoir l’impression de tourner en rond. Du coup on termine souvent un niveau de Quake  fatigué tellement une partie peut devenir intense avec cette sensation d’agression constante et de frénésie propre aux FPS de l’époque.

Du coup, aucune excuse pour ne pas découvrir ce petit bijoux de sauvagerie, surtout en ces temps moroses où le genre semble vraiment avoir du mal à retrouver ce souffle de nervosité. A noter qu’il existe deux extensions (malheureusement je ne les ai pas faites) et que la communauté du jeux, assez active, propose pas mal de map et campagnes solo pour prolonger l’expérience, le tout accessibles en installent Quakeinjector: www.quaddicted.com/tools/quake…