Je quittais Aix en Provence fin 1989 pour aller m'installer à Paris, et commençais mon premier boulot chez Computer Associates. Ma vie professionnelle a donc débuté avec la vente de mon Atari et de la SEGA Master System.

Fan d'Hebdogiciel, je regrettais la disparition du canard dès 1987, notamment pour les dessins de Carali.

Peu fan de Tilt, j'arrêtais de l'acheter et consacrais mon maigre budget à Joystick, qui commence à s'intéresser aux consoles japonaises qui font un retour en force après un (gros) passage à vide. Joypad commençait également à bénéficier de mon budget mensuel, ainsi que Consoles+. Je me cherchais, en somme.

Consoles japonaises

Je n'ai jamais possédé de Nintendo NES.

J'étais trop occupé avec mon Atari, croyant conquérir le monde en apprenant la programmation. Mais force est de le constater, seul le jeu m'intéressais ! Toutefois, Nintendo ne m'était pas inconnu, ayant passé un temps incroyable sur les petits Game&Watch, et notamment les parachutistes et Donkey Kong et ses deux écrans...

Et puis, j'associais les jeux consoles avec les jeux pour gamins, jeux un peu simples et simplistes, sans profondeur. Erreur ! Comme me l'a démontré la SEGA Master System, c'est sur console que l'on trouve les jeux les mieux finis, les plus profonds, les mieux travaillés, les plus bichonnés. Sur Atari, malheureusement, pas moyen de consacrer trop d'argent dans le développement car le piratage et la base installée réduite - comparée à une Nintendo NES - ne permettent pas de prendre un risque aussi grand.

A force de lire deci-delà la grande qualité des consoles japonaises, je me décidais pour un modèle d'import d'une très bonne et belle console qui allait me marquer à vie...