J'ai laissé passer un peu de temps avant de m'offrir un ATARI ST. Ce fut fait en 1987 lorsque je me suis installé à Aix en Provence. En fait, j'ai tout simplement attendu la sortie du modèle STF, avec lecteur de disquette intégré, double face pour une capacité de stockage ébouriffante de 720Ko, et je me suis offert la version avec 1Mo de mémoire, référencé logiquement par Atari sous le nom de 1040 STF.

Ce fut pour moi une machine que je garderai longtemps dans ma mémoire, avec une interface graphique plutôt sympa, un vrai système d'exploitation (GEM) et des applications par palettes entières.

Ce sont surtout les jeux qui m'ont marqué. Enfin! Une machine était capable de nous proposer des graphismes immersifs, de longs jeux d'aventure ou d'action et de la stratégie complexe.

Je vous propose une sélection, forcément limitée et arbitraire, des principaux jeux dont ma mémoire a gardé la trace...

Sentinel (Firebird - 1986)


Sentinel : addictif et intelligent

 

Voici un des premiers jeu en 3D intégrale.Ce n'était pas un jeu d'action mais de reflexion stratégie où il fallait grimper en haut d'une colline, tout en ne se faisant pas repérer par la sentinelle en question. Addictif au possible.

 

Carrier Command (Firebird - 1988)


Une interface riche et entièrement piloté à la souris

Mon premier vrai coup de coeur fut pour Carrier Command, admirable jeu en 3D temps réel, stratégique et action, où on commandait une espèce de porte-avion, des drones volants et flottants. Le monde était composé d'îles, reliées par un réseau, et le but était de détruire le porte avions d'en face, tout en assurant son ravitaillement et sa survie. J'avais lu le test dans le magazine Génération 4 et j'ai passé un nombre d'heures innombrables à m'immerger dans ce monde en 3D. Ce jeu est d'ailleurs toujours jouable sur PC, en abandonware. Essayez, vous verrez !

Speedball 2 Brutal Deluxe (Bitmap Brothers - 1990 )


Speedball 2 Brutal Deluxe : comme son nom l'indique...

Speedball 2 a bercé mes longues soirées de révisions estudiantines, où, avec mon colocataire et ami d'enfance, nous faisions des tournois endiablés Je ne pourrais affirmer avec exactitude le nombre de parties que nous avons fait, crispés sur nos manettes SpeedKing; ou le nombre de fous-rires lorsque le gardien de but se jetait du mauvais côté; ou encore le nombre de jurons lors de retournements de situation de dernière minute.

Nebulus (Hewson - 1987)

Voici un jeu assez méconnu mais qui m'a laissé un grand souvenir, tant il était original et accrocheur dans son concept. Il fallait faire monter une sorte de grenouille du pied vers le haut de la tour, en évitant ennemis et pièges. Ce qui était remarquable, c'est que c'était la tour qui bougeait et tourner par un effet de scrolling inédit et renversant. On en prenait plein les mirettes et on se creusait la tête pour guider cette bestiole vers son but.